sitouayain Mer 23 Nov - 22:09
L'allemagne ravive les doutes en ne parvenant pas à écouler ses titres de dette
Être une valeur refuge contre la tourmente a ses contreparties. L'Allemagne a aujourd'hui essuyé un sérieux revers lors d'une mise en vente, incapable de vendre totalité des obligations émises, ce qui a ravivé les doutes sur les marchés européens et notamment envers l'euro. D'un autre côté, ceci a permis une légère amélioration des primes de risque des pays de l'Union monétaire déjà sous surveillance, bien que certains analystes attirent l'attention sur le fait que le fiasco suggère que la contagion de la crise est en train d'atteindre la "locomotive européenne".
La raison du manque d'appétit des investisseurs pour les obligations du Trésor allemand est leur faible rentabilité, ce qui les rend moins attractifs par rapport aux autres actifs, qui, même s'ils ont un risque modéré, permettent de meilleurs rendements. En comparaison, la France, qui bien que n'étant pas à l'abri de la crise reste un pays AAA, a vendu ces derniers jours le même type de dette à un intérêt moyen de 3,22%.
Plus précisément, le Trésor allemand a placé 3,644 millions par rapport à un objectif de 6.000 millions en obligations à 10 et 2 ans. Dans le premier cas, le taux d'intérêt a été arrêté à moins de 2% (1,98%), et à moins de 0,4% pour les titres arrivant à échéance en 2013. En fait, tous les rendements obligataires allemands sont en dessous de 3%, qui est la moyenne de l'inflation dans l'UE, et la plupart sont inférieures à l'inflation en Allemagne, qui s'élève maintenant à 2,5% . Par conséquent, parier sur ses obligations revient à assumer une perte de valeur pour se mettre à l'abri des turbulences.
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«C'est une catastrophe complète et totale", a fait valoir Marc Ostwald, stratégiste chez Monument Securities à Londres. "Ce n'est pas un bon signe, c'est l'émission la pire que nous ayons eu cette année et la vague de liquidations de Bunds(obligations allemandes) qui a eu lieu ce matin n'est pas étonnante ", a-t-il ajouté. À cet égard, après la publication du résultat de l'émission, le rendement exigé par les investisseurs dans le marché secondaire, où les obligations sont négociées une fois émises, a atteint son plus haut niveau ce mois-ci sur la base de 2.07 %. L'Agence de la dette nationale, quant à elle, a cherché à dédramatiser le résultat de la vente assurant qu'elle répondait à la détérioration de la confiance des marchés dans la dette européenne.
Quoi qu'il en soit, la faible demande enregistrée aujourd'hui en Allemagne confirme la tendance à la baisse de l'appétit pour la dette des grandes économies de l'euro comme l'Italie, la France et l'Espagne. Dans leurs dernières émissions, les trois ont vu se réduire le ratio de couverture à mesure qu'augmentait la méfiance à l'égard de la zone euro. Pour répondre à cette baisse de la demande, chacun de ces pays a essayé d'encourager les acheteurs potentiels avec une augmentation de l'intérêt, forçant le Trésor espagnol à s'engager sur un taux record de 7% sur ses obligations à 10 ans.
Selon les notes du Financial Times, la baisse de la demande de la dette des grands de l'eurozone a atteint jusqu'à 9% pour l'Italie alors que dans le cas de la France, l'Espagne ou l'Allemagne elle-même, la chute se situe entre 4% et à 6%. En regardant en arrière, il n'y avait pas eu une baisse similaire depuis l'effondrement de Lehman Brothers en Septembre 2008.
"Si le plus grand pays en Europe a une telle difficulté à lever des fonds, on frémit en pensant aux émissions à venir dans d'autres pays européens", a indiqué à Bloomberg Mark Grant, de Southwest Securities. Et certains vont même plus loin : "Cette vente difficile montre qu'il y a aussi des préoccupations concernant l'Allemagne et révèle que de nombreux investisseurs se demandent: Mon argent est-il à l'abri en Allemagne, si l'euro vient à s'effondrer? Que se passera-t-il dans ce cas avec mes avoirs en euros?" explique un trader cité par le FT.
En outre, un effet dérivé de la vente des obligations, l'assurance contre les défaillances de crédit possible (connu sous le nom de CDS, pour son sigle en anglais) de l'Allemagne a atteint les 107 points de base, au-dessus ce qui est payé pour se sécuriser contre les problèmes de recouvrement de créances dans le Royaume-Uni. Avec cette hausse, les CDS de tous les pays de la zone euro ont dépassé pour la première fois de la crise le seuil psychologique des 100 points de base.
El Pais
23 novembre 2011
(traduction perso)
Voilà...bon...ils réfléchissent aux eurobonds il parait, histoire de repousser la catastrophe tant qu'il y a des sous à rependre sur les marchés, des pans de l'économie à privatiser, des salaires à basisser et tant qu'il y a des pantins au pouvoir...j'oubliais, mario Draghi de Goldman sachs à la BCE...on est sauvé!
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