je vous avoue qu'en ouvrant le journal ce matin, j'ai eue la nausée et le vertige,
j'ai eu l'impression d'habiter une planète virtuelle et une planète bien réelle, un pied dans chaque monde, je n'y comprenais plus rien:
une crise bien réelle, qui fait s'échouer les cadavres des habitants de la planète réelle contre les parois de verre de la cloche d'illusions couvrant la vie virtuelle d'habitants dominés par des fous surpuissants et démoniaques,
à mesure que les lacs d'Afrique s'assèchent, les eaux glacées du calcul égoïste assombrissent le ciel, menaces permanente d'ouragans dévastateurs,
notre monde virtuel méprise les adorateurs du soleil et de la pluie, mais c'est encore la pluie et le beau temps qui décide de la vie et de la mort des peuples de la terre, depuis la nuit des temps des peuples ont erré à la recherche de terres fertiles, fuyant la sécheresse et les inondations, le peuplement de la terre n'a pas vocation à resté fixe, les hommes s'installent là où il y a des chances de survie,
il ne manque pas de terres en friche qui n'attendent que des bras pour en cueillir parcimonieusement les fruits.
les derniers hommes meurent comme des mouches, mais ce n'est pas le soleil qui les tue, ce sont des barbelés virtuels nommés frontières qui les empêchent d'aller survivre là où cela serait encore possible,
un peuple d'obèses regarde crever avec compassion un peuple d'anémiés, comment ne peut-il pas voir qu'il est le complice d'un génocide?
Sa toute-puissance le dépasse, fier guerrier de la guerre contre la nature, peuple de savants-fous, le monde virtuel qu'il se construit et qu'il habite le rend étranger à lui-même...
2500 ans de combat contre les croyances, idées reçues et autres superstitions, des mégapoles dont les cimetières abritent les ossements de tant de philosophes et valeureux génies et voyez comment ce monde sombre par le pouvoir d'un simple hiéroglyphe agité par de cyniques charlatans: faites le test, tracez dans la poussière rouge d'un village somalien AAA, effacez et dessinez AA et voyez si autour de vous les gens se mettent à courir dans tous les sens, paniqués...
est-il rationnel de nourrir un charlatan qui lit la pluie et le beau temps dans les entrailles des chèvres, souvent d'ailleurs en fonction de ses propres besoins alimentaires? non bien-sûr me direz-vous, mais sa petite pièce de théâtre nous réconcilie un temps soit peu sur notre impuissance face aux éléments naturels.
Mais pour le coup, confier aux oracles des marchés, la destinée de choses relativement maîtrisables car nées de l’œuvre et de l'action des hommes, cela ne peut qu'être la volonté de fous!
En vertu de quelle lubie de Krishna ou de Zeus dois-je me soumettre à des grands prêtres cocaïnés? Où sont enterrés les prophètes qui m'obligent chaque jour à verser mes offrandes et ma dîme au dieu Cupidité, que j'aille faire le tour de leur tombe? Quel commandement nos pères ont-ils transgressé pour que de tels joueurs de flûte nous entraînent vers la noyade?
quand cette mascarade prendra fin, restera-t-il encore des Humains et une terre, ou bien ce monde virtuel aura-t-il déjà tout absorbé et anéanti?
Je me demande jusqu'où ira-t-on dans le nihilisme, de l'argent qui ne repose sur rien, des lois qui n'ont pas de logique, des hommes qui n'ont plus d'existence propre en dehors du rôle de maillon d'un système absurde qui s'auto-entretien par la psychose collective,
sera-t-on capable de refermer cette fichue boîte de Pandore et de l'envoyer au loin par la première fusée venue?
Une chose est sûre, en refermant ce journal, morceaux d'arbres morts pour entretenir le feu de l'illusion, je me dit qu'il est temps de cesser de vivre sous serre, leurs crises de déments sans morale sont des névroses qui affectent indirectement ma vie mais qui me sont étrangères, plus on sera à se reconnaître comme étant poussés malgré nous dans la même impasse, plus nous aurons de chance de trouver un chemin vers la jouissance de l'instant présent et la préparation d'un avenir collectif plus serein...
car si l'on peut malgré tout fuir la sécheresse, il devient quasi impossible de s'échapper de ce labyrinthe virtuel construit par les hommes, ses parois sont nos propres croyances et conventions sociales, bref, il est "le monde", le fil d’Ariane s'appelle Résistance, car résister, c'est créer
.
j'ai eu l'impression d'habiter une planète virtuelle et une planète bien réelle, un pied dans chaque monde, je n'y comprenais plus rien:
une crise bien réelle, qui fait s'échouer les cadavres des habitants de la planète réelle contre les parois de verre de la cloche d'illusions couvrant la vie virtuelle d'habitants dominés par des fous surpuissants et démoniaques,
à mesure que les lacs d'Afrique s'assèchent, les eaux glacées du calcul égoïste assombrissent le ciel, menaces permanente d'ouragans dévastateurs,
notre monde virtuel méprise les adorateurs du soleil et de la pluie, mais c'est encore la pluie et le beau temps qui décide de la vie et de la mort des peuples de la terre, depuis la nuit des temps des peuples ont erré à la recherche de terres fertiles, fuyant la sécheresse et les inondations, le peuplement de la terre n'a pas vocation à resté fixe, les hommes s'installent là où il y a des chances de survie,
il ne manque pas de terres en friche qui n'attendent que des bras pour en cueillir parcimonieusement les fruits.
les derniers hommes meurent comme des mouches, mais ce n'est pas le soleil qui les tue, ce sont des barbelés virtuels nommés frontières qui les empêchent d'aller survivre là où cela serait encore possible,
un peuple d'obèses regarde crever avec compassion un peuple d'anémiés, comment ne peut-il pas voir qu'il est le complice d'un génocide?
Sa toute-puissance le dépasse, fier guerrier de la guerre contre la nature, peuple de savants-fous, le monde virtuel qu'il se construit et qu'il habite le rend étranger à lui-même...
2500 ans de combat contre les croyances, idées reçues et autres superstitions, des mégapoles dont les cimetières abritent les ossements de tant de philosophes et valeureux génies et voyez comment ce monde sombre par le pouvoir d'un simple hiéroglyphe agité par de cyniques charlatans: faites le test, tracez dans la poussière rouge d'un village somalien AAA, effacez et dessinez AA et voyez si autour de vous les gens se mettent à courir dans tous les sens, paniqués...
est-il rationnel de nourrir un charlatan qui lit la pluie et le beau temps dans les entrailles des chèvres, souvent d'ailleurs en fonction de ses propres besoins alimentaires? non bien-sûr me direz-vous, mais sa petite pièce de théâtre nous réconcilie un temps soit peu sur notre impuissance face aux éléments naturels.
Mais pour le coup, confier aux oracles des marchés, la destinée de choses relativement maîtrisables car nées de l’œuvre et de l'action des hommes, cela ne peut qu'être la volonté de fous!
En vertu de quelle lubie de Krishna ou de Zeus dois-je me soumettre à des grands prêtres cocaïnés? Où sont enterrés les prophètes qui m'obligent chaque jour à verser mes offrandes et ma dîme au dieu Cupidité, que j'aille faire le tour de leur tombe? Quel commandement nos pères ont-ils transgressé pour que de tels joueurs de flûte nous entraînent vers la noyade?
quand cette mascarade prendra fin, restera-t-il encore des Humains et une terre, ou bien ce monde virtuel aura-t-il déjà tout absorbé et anéanti?
Je me demande jusqu'où ira-t-on dans le nihilisme, de l'argent qui ne repose sur rien, des lois qui n'ont pas de logique, des hommes qui n'ont plus d'existence propre en dehors du rôle de maillon d'un système absurde qui s'auto-entretien par la psychose collective,
sera-t-on capable de refermer cette fichue boîte de Pandore et de l'envoyer au loin par la première fusée venue?
Une chose est sûre, en refermant ce journal, morceaux d'arbres morts pour entretenir le feu de l'illusion, je me dit qu'il est temps de cesser de vivre sous serre, leurs crises de déments sans morale sont des névroses qui affectent indirectement ma vie mais qui me sont étrangères, plus on sera à se reconnaître comme étant poussés malgré nous dans la même impasse, plus nous aurons de chance de trouver un chemin vers la jouissance de l'instant présent et la préparation d'un avenir collectif plus serein...
car si l'on peut malgré tout fuir la sécheresse, il devient quasi impossible de s'échapper de ce labyrinthe virtuel construit par les hommes, ses parois sont nos propres croyances et conventions sociales, bref, il est "le monde", le fil d’Ariane s'appelle Résistance, car résister, c'est créer

» Créer un nouveau parti politique
» Témoignage d´un véritable prêt acquis
» Témoignage d´un véritable prêt acquis
» Témoignage d´un véritable prêt acquis
» Témoignage d´un véritable prêt acquis
» Témoignage d´un véritable prêt acquis
» Témoignage, J'ai obtenir mon prêt avec Mr BERARD
» Témoignage, J'ai obtenir mon prêt avec Mr BERARD
» Témoignage, J'ai obtenir mon prêt avec Mr BERARD
» Témoignage, J'ai obtenir mon prêt avec Mr BERARD
» Témoignage, J'ai obtenir mon prêt avec Mr BERARD
» Témoignage, J'ai obtenir mon prêt avec Mr BERARD
» Témoignage, J'ai obtenir mon prêt
» Témoignage, J'ai obtenir mon prêt avec Mr BERARD
» Témoignage, J'ai obtenir mon prêt avec Mr BERARD
» Mais que c'est-il passé en Islande ?
» Manifestation du 05 mai
» Ma profession de foi
» Appel des indignés de Paris pour une Constituante