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Ana Sailland
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ramdam1984
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    Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ?

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    ramdam1984


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    Démocratie - Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ? Empty OSSATURE INDISPENSABLE

    Message  ramdam1984 Dim 23 Jan - 19:39

    [size=12][font=Georgia]

    Posez-vous, suivez bien, et, tentez de taire votre rogne d'abord, je ne cherche à convaincre personne.

    Ensuite, nous agirons.

    La Démocratie est cette supercherie qui dure depuis 2500 ans.

    Si vous avez été voir réellement comment ce mode de gouvernement s'est mis en place, vous en savez quelque chose. La ploutocratie grèque ( oui, déjà) ayant du faire face à des révoltes qu'elles ne pouvait continuer à contenir sur le mode aristocratique existant, a manoeuvré en "négociant" pour continuer à garder la direction de la société. Ainsi,et grâce à leur intentionné et efficace talent de négociateur, ceux là mêmes qui étaient mis en cause par ce qui pouvait s'appeler le peuple, ont su imposer la démocratie pour conserver leurs privilèges. Ils ont réussi à faire admettre, surement pas à tous mais c'est un tour de force incroyable, qu'un citoyen devait avoir droit de cité. Ces plus riches de la société de l'époque, en réponse à la volonté de partage du pouvoir se sont donc institués citoyens, titre pour lequel il fallait avoir argent et éducation. Ils ont ainsi exclu la majorité de la population athénienne qui était constituée:

    - d'une grande majorité d'esclaves( environ 40% de la population)n'ayant pas droit de cité
    - des femmes et des enfants ( environ 30% de la population)n'ayant pas droit de cité
    - de "métèques" ( étrangers "payants" environ 15%de la population)n'ayant pas droit de cité(sauf dans certains cas)

    15% de la population, les hommes les plus riches, se sont donc payé le luxe de gouverner "démocratiquement" .... entre eux.
    Pour améliorer encore ce fonctionnement, les juges, étaient élus ( ! )... parmis les plus fortunés.

    C'est donc grâce à ce mode de défense et de conservation de leurs droits, quasi divins, que ces "démocrates" ont su faire passer ce message qui reste aujourd'hui partout inscrit dans les têtes:
    La Démocratie est juste et concerne tout le monde.

    Il est donc compréhensible d'un point de vue inconscient que tout un chacun se réclame de la démocratie et la promeuve partout. Le meilleur exemple étant donné par les Etats-Unis, mais on pourrait parler de la France, où cette "démocratie" est le parfait reflet de la société athénienne: les riches sont au pouvoir dans toutes les instances et se cooptent en faisant perdurer l'illusion de la démocratie.Toutes les comparaisons peuvent être faites et fonctionnent parfaitement.

    La Démocratie est donc fondée sur le mensonge de son propre nom, ce qui est particulièrement pervers et efficace.

    Il va donc nous falloir trouver un autre mot que celui-ci pour désigner notre projet, ou l'appeler par exemple:"Démocratie universelle" Premier point !

    Second point:

    Orwell avait parfaitement décrit le monde de domination par la communication que nous vivons aujourd'hui, où le mensonge tient lieu d'affirmation et de loi.
    En reprenant la constitution issue de la révolution de 1789, laquelle bien sur avait aussi fait l'objet de toutes les tentatives des ploutocrates de l'époque pour en atténuer la portée, et la constitution de 1946 qui a pu davantage s'imposer dans le contexte de l'époque, mais non sans luttes et vigilances terribles, nous aurons aisément les bases de notre projet. Il faudra cependant y ajouter ces deux lois chapeau, faute de quoi il n'y aura aucun progrès.

    Le crime de mensonge public, élevé au rang de crime contre l'humanité, ce qui est le cas.

    Le crime de mensonge commercial, élevé au rang de crime contre l'humanité, ce qui est aussi le cas.

    Troisième point le plus important:

    Ce ne sont pas à des hommes élus auxquels nous devrons donner un quelconque pouvoir de réalisation de mise en oeuvre de ce nouveau texte fondateur de la "Démocratie Universelle". Nous savons ce qu'ils en font les hommes du pouvoir. Il faudra donc confier A TOUS la mise en oeuvre de cette constitution ET faire désigner par tous, des "Référents de la République".

    Ainsi, il n'y aura pas un Président de la République qui ordonne ce qu'il trouve bon parcequ'il a été élu, mais un "Référent de la République" dont le rôle, mais comme tous ceux qui seront désignés référents de cette République que ce soit pour la Justice, le travail ou les sports ( entre autres), sera de comparer les projets qui prendront forme dans cette nouvelle société par l'initiative de chacun, à la constitution adoptée et de se prononcer sur la bonne adéquation du projet avec cette constitution.

    IMPORTANT: afin de ne pas retomber dans la prise de pouvoir personnelle, un "Référent" sera constitué de 4 personnes plus 1 qui devra mettre en oeuvre une véritable analyse des pratiques.

    Courage, Bonne Humeur et ceci aussi:

    Pourquoi chercher à convaincre ? Lorsque quelqu'un veut vous convaincre c'est qu'il a forcément de mauvaises intentions, c'est encore plus vrai si elles ont l'air d'être bonnes.
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    Démocratie - Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ? Empty Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ?

    Message  alaindependant Dim 23 Jan - 22:40

    Un texte de Roger Garaudy qui incite à la réflexion et au débat:

    La démocratie a toujours été le camouflage du pouvoir d'une minorité, des propriétaires d'esclaves aux maîtres de la richesse. De nos jours, elle camoufle le monothéisme du marché, autrement dit le non-sens dans la vie et l'histoire des hommes.
    Recréer un tissu social exige des communautés de base et la participation de chacun.
    Il est urgent de remplacer la notion périmée de "partis" par celle de "réseaux" contre la nouvelle "occupation étrangère" des esprits comme de la société.
    La bataille pour une économie à visage humain se perdra ou se gagnera sur le terrain des mentalités et de l'opinion. Au niveau de ce qui est le premier pouvoir: les "medias" [...]
    Contre les monstres de l'information, des medias, de la télévision, faire pousser des milliers de feuilles sur l'arbre de la vie [...] Réfléchir sur le sens de ces informations pour faire naître des prises de position communes à partir du rappel des finalités sur les problèmes d'un peuple ou du monde.
    Cette action première de dévoilement du non-sens, à partir de communautés de base, a besoin d'être coordonnée pour multiplier sa force par l'échange et l'action réciproque.
    Pourquoi substituer la notion de réseau à la notion de parti ? La démocratie ne se fonde pas sur le pluralisme des partis mais sur la participation de la base à toutes les décisions dont dépend son destin.Le réseau est fondé non sur une direction, comme les partis, mais sur une coordination où aucun groupe n'a d'autre prééminence sur les autres que son pouvoir de proposition, d'initiative, dans la contribution au projet commun.
    Ainsi, le réseau est l'inverse du parti. Le but commun étant fixé: se libérer des tyrannies de l'argent et du monothéisme du marché, chacun peut apporter sa pierre à la prise de conscience, à la "conscientisation", selon l'expression, en Amérique latine, des "communautés de base" et des théologiens de la libération.
    Le rappel de finalités humaines contre la logique aveugle et mortelle du marché et du profit, permet la mise en oeuvre de nouvelles formes d'action.
    Les initiatives de la base ont un rôle moteur. Mais il ne suffit pas de dénoncer et de refuser. De même que l'éclairage du quotidien à partir de finalités prépare des alternatives, de même l'action ne saurait être seulement négative mais orientée par les fins dernières, et traçant des perspectives d'avenir.
    Telle pourrait être l'esquisse des formes d'organisation - le réseau et non plus le parti - et des formes d'action - non la seule négation des excès du système mais la reconversion, en fonction de finalités humaines, de l'ensemble des activités.
    Il existe, en France et dans le monde, suffisamment de gens qui mettent en question les fins et le sens de l'ordre actuel et qui prennent conscience de sa perversité fondamentale et de ses périls, pour qu'une entreprise de "renaissance" devienne possible.
    Ces réseaux peuvent naître dés demain, et partout, pour créer le tissu social nouveau, faire jaillir la petite étincelle qui deviendra brasier, comme autrefois une résistance lomgtemps obscure est devenue libération.
    Cela exige un énorme effort, et d'abord sur soi-même, pour que chacun chasse les prétentions à la vérité absolue et à l'hégémonie de sa propre communauté, de son parti ou de sa chapelle.
    Par quels moyens pratiques mettre en marche ce mouvement vital de reconversion matérielle et de conversion des consciences qui ne peuvent, sans illusion idéaliste ou mécanisme matérialiste, être dissociés ?
    Il existe déjà sous forme embryonnaire...des institutions qui témoignent du besoin d'organismes échappant en principe aux tutelles politiques ou économiques, pour dire la vérité sur le fonctionnement du système. Un Conseil Constitutionnel, une Cour des comptes, un Comité d'éthique de la science, etc.
    Les limites de telles institutions résident dans le fait qu'elles n'ont pas pour mission de changer le système, mais seulement d'en dévoiler quelques excès. Leur "indépendance" à l'égard du politique qui les institue et les nomme, des forces économiques et des lobbies qui s'efforcent d'en tirer parti, est loin d'être totale. Mais le besoin de telles instances est réel.
    Il existe aussi, même dans le désarroi général, des hommes et des femmes qui, dans l'action et la pensée, font la preuve quotidienne que l'intérêt personnel ou de quelques-uns n'est pas leur seul moteur. Conscients de la misère de l'humanité et des dangers courus par la planète, des hommes et des femmes consacrent leur vie, sous les formes les plus diverses, à l'humain considéré dans son unité et sa totalité [...]
    Au-delà du "valium" collectif des écrans, des catastrophes geignardes ou voyeuristes, des loteries de l'argent facile, il est possible d'inciter à la levée de milliers d'hommes et de femmesqui, dans tous les domaines, de l'agriculture aux arts, des énergies nouvelles aux machines simples ou complexes, constituent le gisement de la plus grande richesse: la création.
    A partir de ces premières moissons peuvent se créer des centres d'échanges pour que personne ne s'enferme dans sa spécialité, et surtout prenne conscience de son insertion dans la totalité vivante de ceux qui aiment l'avenir, et ont conscience d'être responsables de son élaboration.
    Une liaison étroite, dans la formation née de ces centres, entre les projets millénaires des hommes de toutes les civilisations et l'action quotidienne pour le service créateur de la communauté, ferait émerger des hommes "politiques" d'un type nouveau qui, dans la plus humble des tâches comme dans les plus hautes responsabilités, se poseraient la question du but final de la communauté.
    Dans la si générale corruption du pouvoir et des puissants, je sais combien peut paraître aussi dérisoirement utopique, jusqu'à soulever le rire, d'exiger de quiconque brigue un mandat politique qu'il renonce à toute ressource supérieure à celle d'un cadre moyen de la fonction publique.A qui se moquera de la folle naïveté d'une telle suggestion, je ne répondrai pas par des exemples aussi exotiques ou historiquement lointains que ceux des ascètes et des sages de l'Inde védique, auxquels obéissaient les guerriers et les marchands, ou ceux du Coran où Dieu proclame:"Quand je veux détruire une cité, je donne le pouvoir aux riches", ou celui de moines chrétiens défricheurs ou savants. Je prendrai l'exemple le plus proche: celui de mon expérience personnelle d'un parti [le PCF, ndlr] dans lequel, à l'époque de sa grandeur, aucun député, aucun dirigeant ne recevait un salaire supérieur à celui d'un ouvrier qualifié de la région parisienne. Féconde expérience de vice-président de l'Assemblée nationale vivant quotidiennement les difficultés que connaît un ménage moyen pour élever une famille de trois enfants, exigeant que la mère travaille hors du foyer pour y parvenir.
    Le résultat global est qu'aussi longtemps que la règle en est appliquée, aucun parlementaire ou dirigeant de ce parti n'est compromis dans aucune affaire de corruption.
    Utopie ? Non: réalité quotidienne vécue pendant un tiers de siècle.
    N'y aurait-il d'autre réalité que celle de la fange, et faudrait-il être un Don Quichotte pour s'efforcer d'en sortir ?

    Ainsi seulement peut se former, puis se créer en tout un peuple, une "aristocratie" d'un type nouveau, non fondée sur le sang, la terre ou la richesse, mais sur le dépouillement. Cette aristocratie du renoncement est la condition d'une démocratie enfin véritable, où le pouvoir ne comporte plus des privilèges, mais des sacrifices.


    Roger Garaudy, Les fossoyeurs. Un nouvel appel aux vivants, L'Archipel, pages 195 à 202

    Texte publié sur le blog "Roger Garaudy"
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    Démocratie - Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ? Empty Re: Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ?

    Message  Scylax Lun 24 Jan - 7:06

    J'avais oublié que Roger Garaudy avait existé. Mais je ne sais pas s'il est bon de le rappeler aux lecteurs de ce site?
    Je n'ignore pas que l'on trouve toujours une citation n'importe où, et surtout en dehors de la vie et des actes de l'auteur que l'on cite...
    Merci pour avoir fait revivre un pan de ma mémoire!
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    Démocratie - Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ? Empty Ouverture d'esprit

    Message  alaindependant Lun 24 Jan - 9:01

    Je ne trouve pas mes citations "n'importe où" mais dans ma bibliothèque et sur mes blogues(*). La pensée de Garaudy est toujours vivante, comme lui, et elle ne me semble pas étrangère aux réalités d'aujourd'hui. En ce qui me concerne, je ne compte laisser de côté aucune idée qui puisse nous aider à construire l'avenir. Dans ce but, je ferai preuve d'une grande ouverture d'esprit, et j'espère qu'on voudra bien faire de même à mon égard. Il est, il est vrai, moins consensuel d'évoquer Garaudy que Hessel, quoique, sans dévaloriser ce dernier, la puissance de l'oeuvre du premier surpasse infiniment celle de l'oeuvre du second, mais que voulez-vous je me suis fixé comme terrain d'intervention sur le net la défense des analyses et des propositions de Roger Garaudy dans la construction d'un socialisme à visage humain! Ce qui me semble aller dans le sens de l'objectif affiché de ce forum.

    (*)"Roger Garaudy"
    et "A l'indépendant"
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    RUPTURE


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    Démocratie - Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ? Empty Re: Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ?

    Message  RUPTURE Lun 24 Jan - 16:15


    ET ALLEZ CA CONTINUE GARAUDY EST INVITE
    JE SAIS PAS SI ON VA ALLER BIEN LOIN ? A QUAND LE PROCES DES PARTIS ET DES SYNDICATS QUI VIVENT SUR NOTRE DOS
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    Ana Sailland


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    Démocratie - Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ? Empty Re: Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ?

    Message  Ana Sailland Sam 12 Fév - 20:33

    j'ai parfois de la peine à m'entendre avec ma pomme; A deux, c'est encore pire. Si souvent mon coeur fut brisé pour cause de lacune démocrate au sein du couple. Ainsi donc, fonctionner en harmonie à plusieurs est très difficile. Normal : les boites craniennes sont des caisses disjointes qui ne sont reliées que par des mots imparfaits ou des mimiques trompeuses.

    Il faut donc inventer un système évolutif s'il le faut, qui permette une communication saine, en vue d'apprendre à partager droits et devoirs sans engendrer ni peine ni rancune.

    L'élite d'Athènes, qui n'avait pas étudié l'histoire des républiques en notre école publique, a quand même eu le mérite de s'entraîner au consensus en petit groupe. C'est si difficile à réussir.... Pour l'époque, c'était déjà pas si mal.

    En ce qui concerne les esclaves, c'est vrai qu'ils n'avaient pas les droits de leurs maîtres, ou patrons, mais ils n'étaient pas virés fin mars à la fin de la trêve hivernale !

    J'aimerais parler de la démocratie pour demain. On aura beau en affiner les règles, on aura beau en exclure les traitres à la théorie, ce sera toujours un vain mot tant que chaque individu ne sera pas porteur d'une conscience solide, équipée de modestie, de courage, de bonté, de gentillesse et d'altruisme.

    Je veux bien participer à la réflexion sur la démocratie de demain, je veux bien m'indigner, résister, créer, poser des bombes espoiristes et pratiquer l'attentat à l'ignorance, je le fais comme je peux d'ailleurs, avec le "club" auquel je suis affiliée et auquel je donne des heures et des sueurs. Mais je n'oublie pas le souci unique et qui gouverne tout : comment permettre à la conscience, individuelle et collective, de croître. Et je vois bien peu de militants songer à cela. Il est plus simple en effet de penser aux structures.

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    Démocratie - Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ? Empty Re: Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ?

    Message  Joinneau Sam 12 Fév - 21:29

    Ana Sailland a écrit:
    Mais je n'oublie pas le souci unique et qui gouverne tout : comment permettre à la conscience, individuelle et collective, de croître. Et je vois bien peu de militants songer à cela. Il est plus simple en effet de penser aux structures.

    Je parle de ce problème ici

    Prends le temps de lire jusqu'au bout, c'est pas du shakespeare, mais bon j'ai fait de mon mieux.
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    Ana Sailland


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    Démocratie - Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ? Empty Re: Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ?

    Message  Ana Sailland Sam 12 Fév - 21:49

    vu Wink Je t'ajoute donc à la susdite liste .

    Il y a en effet une profonde similitude entre le isme suffixe à commun et le isme suffixe à quelqu'un qui prône amour et partage.

    Hélas, les deux ont été pervertis.

    Mais faut il se référer à eux pour re-distiller leur âme et en extraire la quinte essence. Je ne pense pas.

    Une petite critique quand même, faut bien pour avoir du grain à moudre : l'intelligence, surtout supérieure, n'est pas la conscience et ne lui est utile qu'en cas de concordance. Sinon elle la bloque.

    Ne me demande pas ce qu'est la conscience : on la connaît mais ne sait pas la dire.
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    ramdam1984


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    Démocratie - Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ? Empty Re: Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ?

    Message  ramdam1984 Sam 12 Fév - 22:02

    Bonjour Ana Smile
    oui oui, il n'y a pas que les structures... enfin, il y a quand même les structures psychologiques...

    Dans une autre réponse tu parles de "révolution psychiatrique", voudrais tu dire que de nouveaux médicaments nous mettraient à l'abri de tous nos
    maux ? Smile

    Je parlerai de révolution psychologique, qui s'occuperait de ses structures justement.

    Pas un mot pour le moment sur ce qui me semble une révolution justement, les propositions d'élever au rang de crime contre l'humanité le mensonge public et le mensonge commercial... en donnant à la justice les moyens de faire son travail, évidemment ! Very Happy

    En référence cette citation d'Alphonse Karr, journaliste et écrivain du 19ème: "De nos jours, certains se contentent de pratiquer le vol sous la forme prudente du commerce". ... pas beaucoup d'évolution depuis le seul passage le plus proche de l'équité, les années qui ont suivi la constitution de 1946.
    Amen bounce
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    Démocratie - Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ? Empty Re: Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ?

    Message  Joinneau Sam 12 Fév - 22:12

    Ana Sailland a écrit:
    Mais faut il se référer à eux pour re-distiller leur âme et en extraire la quinte essence. Je ne pense pas.

    Il faut éviter en effet de tomber dans "leur" piège, qui consiste a dresser une frontière entre "nous" et "eux".
    Depuis cette frontière ils se sont approprié le pouvoir de dire qui est "eux" et qui ne l'est pas.
    Ne jettons pas le bébé avec l'eau du bain.
    Réapropprions nous ce qui nous revient.
    "Les derniers seront les premiers", dit la "révélation" (Apocalypse, en Grec)
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    Ana Sailland


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    Démocratie - Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ? Empty Re: Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ?

    Message  Ana Sailland Dim 13 Fév - 4:57

    que de réponses Wink

    une seule, au chapitre humour sérieux ( merci ) : je me lâche hihi :

    pas de médication, non, mais une (r)évolution, ou mieux encore une rêve-olution = une incarnation du rêve dans la capacité à ré-aliser ou dans la capacité a ré-aléser solitairement et en soi le moteur cérébral. Par les voies naturelles pourrait on dire. Se considérer soi comme le premier champ de bataille de la politique, les autres n'ayant de sens que si là sont remportées les batailles nécessaires, et s'efforcer de traquer en soi les a priori, l'héritage culturel et fonctionnel de plusieurs siècles voire d'un million d'années, pour ensuite tenter ( c'est difficile ) de reprogrammer la bête à l'aulne de la conscience, et sans influence extérieure, cela est je pense, via la relation osmotique entre les êtres, le seul moyen de préparer la société de demain, sans argent et sans domination, basée sur l'altruisme, le courage, et last but not least la solidarité étendue aux quatre règnes ( inter-lacés et interdépendants : humain, animal, végétal, minéral. J'y crois. Ce n'est évidemment pas avec une pilule qu'on peut préparer cela.



    La preuve : Cordier, un d'action française, qui devint le secrétaire national de Jean Moulin. La mutation vers la justice en soi , et l'équité en soi, et toutes sortes de bonnes choses est toujours possible.

    un jeu : psychiatrie = l'âtre de l'esprit => sortir de l'enfermement médicalisé de notre France pour se consacrer au feu intérieur.

    un slogan en rapport avec ceci : ce qui est à l'intérieur esr comme ce quie est à l'extèrieur, et ce qui est à l'extérieur est comme ce qui est à l'intérieur.

    En plus gras :

    -Un seul être déckhône et le monde dékhône
    -Si la société est malade, chaque être est malade.
    -Un seul être s'améliore et la société s'améliore
    -si la société s'améliore, tous ses éléments s'en inspirent.




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    Démocratie - Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ? Empty Re: Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ?

    Message  Ana Sailland Dim 13 Fév - 4:59

    Joinneau a écrit:
    Ana Sailland a écrit:
    Mais faut il se référer à eux pour re-distiller leur âme et en extraire la quinte essence. Je ne pense pas.

    Il faut éviter en effet de tomber dans "leur" piège, qui consiste a dresser une frontière entre "nous" et "eux".
    Depuis cette frontière ils se sont approprié le pouvoir de dire qui est "eux" et qui ne l'est pas.
    Ne jettons pas le bébé avec l'eau du bain.
    Réapropprions nous ce qui nous revient.
    "Les derniers seront les premiers", dit la "révélation" (Apocalypse, en Grec)

    Je ne pense pas que l'Homme du 0ème siècle, ni Marx, puisque c'est d'eux qu'il s'agit, aient été machiavéliques au point de vouloir nous tendre des pièges. Par contre, c'est vrai que leurs "héritiers", ça craint Wink
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    Démocratie - Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ? Empty Re: Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ?

    Message  miha Dim 13 Fév - 13:54

    Débat hyper intéressant.
    Merci.

    Oui, la démocratie est un leurre ; elle n'a jamais existé.

    Oui, il faut tout faire pour favoriser une évolution de la conscience collective et cela passe obligatoirement par plus de citoyens instruits, informés, conscients, impliqués, concernés.

    Modestement, pour un premier pas vers cette évolution, je pense que le fait de tirer au sort des citoyens qui composeront une assemblée citoyenne ayant un droit de regard et de contrôle permanent sur leurs représentants fera que ces citoyens s'informeront, s'instruiront, s'impliqueront, etc...
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    Démocratie - Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ? Empty Re: Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ?

    Message  sitouayain Sam 20 Aoû - 10:17

    ayant relu le sujet en entier,

    je me permets de faire un point d'étape, histoire de relancer le débat:

    d'abord, considérons qu'il n'y pas d'antinomie entre aspiration individuelle à l'évolution de sa propre conscience et aspiration collective à l'évolution des structures,
    en revanche il y a bien contradiction entre aspiration individuelle ou collective au changement de société et refus d'interroger ses propres actes, jugements et pensées en tant qu'ils participent à la perpétuation du "système".

    bien souvent l'évolution intérieure que nous pouvons nommer "conscientisation" conduit à osciller entre deux écueils:
    la schizophrénie sociale et le délire social
    - la schizophrénie sociale consiste à agir au quotidien en contradiction avec ce que notre conscience nous dicte
    - le délire social consiste à chercher à vivre en dehors du monde pour tenter de mettre en accord conscience et actes quotidiens.

    je ne m'attarderais pas sur le délire social, peu de gens sont concernés, il s'agit par contre de garder en tête que la tentation individuelle ou communautaire de s'abstraire du "monde" une fois qu'on l'a reconnu comme "nocif" ou "absurde" ne peut pas avoir plus de valeur qu'une bouteille à la mer. Croire en la possibilité de transformer le monde par un travail sur soi ou en restant dans un entre-soi au fond d'une forêt porte le risque de voir son petit potager bio dévasté par une horde d'insectes transgéniques que le cours des évènements du monde que nous aurions délaissé aura produit...

    la Schizophrénie sociale, elle, concerne la plupart des gens à des degrés divers. Notre civilisation a inventé tellement d'outils pour s'en accommoder que la plupart d'entre nous ne se rende même pas compte qu'un simple regard en surplomb sur leur vie pourrait en révéler toute l'absurdité.
    Séparation de la sphère privée d'avec les actes accomplis au travail, raison instrumentale qui permet de se focaliser sur la résolution technique d'un problème sans avoir à s'interroger sur son bien-fondé, idéologie de la réalisation de soi qui permet de jouir sans s'interroger sur les conséquences de cette jouissance, valeur d'autorité qui permet de satisfaire sa conscience par l'acte d'obéissance sans en interroger la portée, parcellisation des tâches qui permet de se dédouaner d'une responsabilité individuelle dans la réalisation d'une horreur collective, etc., etc.,
    autant "d'outils cognitifs" servant à accorder sa conscience tout en accomplissant des actes dont l'addition à ceux des autres produit un monde oppressant.

    Pour beaucoup, la simple prise de conscience de cette schizophrénie est une telle angoisse qu'il leur est préférable de s'abandonner au conformisme, non plus seulement à l'extérieur d'eux-même mais jusque dans les profondeurs de leur être, ils se laissent gouverner par le surmoi.
    Pour d'autre, la prise de conscience peut être difficile, malêtre, étrangéité à soi qui conduit au cynisme, actes auto ou hétéro destructeurs, toute prise de conscience ne vaut pas acte de résistance efficace, le résultat versant déprime comme versant délinquant ou terroriste est un affaiblissement du potentiel révolutionnaire de la prise de conscience, soit un point d'appui de plus pour la force coercitive du système de domination en place.

    on le pressent, la conscientisation ne conduit pas mécaniquement à saper les fondements de la domination d'une élite puissante, sûre d'elle-même, solidaire et consciente de sa position de force.

    Comme un des textes cités plus haut le précise, ce travail de sape porte ses fruits si les "conscientisés" (ceux qui se reconnaissent comme schizophrènes et qui en ont assez d'être des collaborateurs passifs à leur propre aliénation) se reconnaissent entre eux: d'où l'appel de Marx et Engels "prolétaires de tous les pays unissez-vous!" et l'appel de la forêt de Lacandon à créer des ponts entre toutes les résistances.
    j'aurais tendance à aller dans le sens de l'auteur du texte cité, la forme parti est un embryon d'organisation, un tentative ratée ou tout du moins partielle.

    d'une part, la sagesse commande de connaitre son adversaire. Une fois que l'on reconnait que cet "adversaire" est pluriel, protéiforme, insaisissable, et en bonne partie dans nos consciences et dans nos actes,il est ceci et cela selon l'angle duquel on l'observe,
    il est stupide de chercher à l'anéantir par une quelconque attaque frontale, par une seule forme de lutte et de croire à sa mortalité...l'horreur est humaine, elle sera toujours présente

    D'autre part, toute attaque contre un pouvoir oppresseur qui consiste à chercher à atteindre le même degré de force pour terrasser son adversaire sera vouée à l'échec et m^me la technique du judo ne sera d'aucune utilité: ce serait confondre un combat contre l'oppression avec un combat entre oppresseurs et oppressés. la distinction entre amis et ennemis étant pour le moins très floue, le carnage n'est pas loin...

    Dès lors, la question "comment chercher à diluer le pouvoir oppresseur" ne peut trouver de réponse unique. L'important, dans ce processus de conscientisation consiste à se reconnaitre comme participants, sous des formes diverses, à la construction d'une autre réalité, réalité partagée mais plurielle. Alors certes il faut bien s'accorder sur un certain nombre de points et de valeurs. la première consiste à reconnaitre l'unité de l'humanité et tout ce qui va avec, la seconde consiste à s'obliger à ne pas oeuvrer à la répétition des schémas oppresseurs, soit, à minima, ne pas chercher à prendre le pouvoir, mais chercher à prendre et laisser la part de pouvoir qui revient à chacun.

    Autrement dit, la bataille sera victorieuse si elle se joue sur un terrain où le pouvoir sera toujours perdant. On peut considérer que quelques attaques frontales sont autant de coups de com' sensés réveiller les "gens", encore faut-il que ces gens réveillés puissent changer le cours de leur vie et s'amarrer à un mouvement de fond, trouver des champs d'action quotidienne où ils n'ont pas à jouer au héros ou au soldat mais simplement à poser les pierres d'un édifice solide et pérenne. L'important dans tout ceci étant que la participation ne soit pas un à-côté dans une vie de soumission mais bien la vie elle-même, ou du moins que la plupart des actions "militantes" soient en fait autant de pas en avant vers la construction d'une vie qui s'abstraie de la dépendance au "système".

    Tel me semble être dans une perspective à la fois individuelle et collective la recherche du juste milieu entre schizophrénie sociale et délire social: rester dans le siècle, dans le monde, tout en oeuvrant à la création d'ilôts en expansion reliés entre-eux qui accueillent en leur sein de plus en plus de participants.

    par exemple le devoir d'une démarche syndicale horizontale peut être, à l'intérieur des structures du capitalisme, d'oeuvrer à la prise de conscience du salarié de sa condition de semi-esclave et de sa capacité d'autonomie, mais aussi et surtout de construire, au moins partiellement en dehors des critères d'efficacité capitaliste, des entreprises au sein desquelles chaque nouvelle recrue correspond à la délivrance d'un salarié, hier encore servant les objectifs absurdes et égoïstes d'actionnaires cupides.
    Le devoir du réseau des "conscientisés" consistant sur ce point à soutenir ces entreprises "amies" par leur consommation.

    en multipliant les exemples, on s'apercevra que les initiatives sont déjà présentes, la plupart du temps, ce sont les ponts et les noeuds de réseaux qui sont à densifier, et notre action à partir de ce site me semble intéressante en termes de diffusion du principe démocratique, non pas seulement pour une constitution, mais comme principe de base de toute action collective. Car, en analysant un peu les choses, on s'aperçoit que la plupart du temps, ce qui bloque la fortification mutuelle des diverses initiatives et des énergies militantes, associatives, etc., et l'absence de perspective commune comme de ponts entre elles ce sont les barrières du "nous" et du "eux", renforcées par les hiérarchies et autres "prés carrés". la plupart des organisations un tant soit peu tournées vers l'amélioration du sort de l'humanité ne sont pas gouvernées sur le mode démocratique direct, pire, elles offrent une position de pouvoir à ceux-là même qui ont le moins intérêt à changer en profondeur les choses puisque le système leur offre de grandes satisfactions. Ainsi trop nombreuses sont les actions militantes qui visent consciemment ou inconsciemment à la stabilité de leur propre organisation et du système dans lequel elle finissent par être un rouage nécessaire.

    Considérons maintenant les choses sous un angle temporel:

    d'abord, l'étude du temps long ne nous offre une perspective évolutive que sur certains points, sur d'autres, nous pouvons voir des régressions.
    pour voir les choses de manière positive, on peut admirer ce que Norbert Elias nomme le processus de civilisation de moeurs : c'est un processus fragile mais globalement progressif puisque les moeurs ont évolué de telle façon que l'on a tout de même tendance à remplacer le coup de gourdin par le dialogue.
    Mais, si la barbarie et la violence des relations entre les individus est en nette régression, observer le résultat du jeu des structures et des institutions montre que notre Civilisation est sur ce plan très barbare (exclusion, délinquance, toxicomanies, suicides, maladies psychosomatiques, virus mutants, etc. ne sont que des symptomes).
    Un groupe d'êtres humains, qui au temps jadis aurait regardé le supplice de la roue sans sourciller, peut très bien être très poli et ne pas vouloir faire de mal à une mouche, il n'empêche qu'il peut déclencher une famine d'un clic de souris dans une salle de marché...

    l'intérêt de l'analyse d'Elias consiste également à reconnaître que le processus de civilisation des moeurs prend racine dans l'exigence aristocratique. en effet, c'est dans la société de cour que la politesse (courtoisie) se réinvente et par contagion se transmet peu à peu à toutes les couches de la société. On retrouve ici les idées exprimées dans les précédents posts: le travail sur soi pour parfaire sa conscience, sa capacité à dialoguer, les efforts pour vivre en harmonie avec les autres et la nature, ne sont pas autres chose que des exigences de noblesse.
    Il ne s'agit pas de dire qu'il faut que la société soit dirigée par des petits groupes d'aristocrates pour que les moeurs se civilisent, bien au contraire, il s'agit de reconnaitre la valeur de l'exigence de noblesse dans un contexte communautaire. soit, non pas l'aristocratie du renoncement comme antidote à la barbarie mais l'exigence de soi et des autres de s'anoblir comme antidote à l'avilissement qui produit la barbarie. Le mot communautaire est ambigu, retenons simplement que la relation interhumaine est au centre de cette exigence de travail sur soi, elle ne peut donc se déployer dans une société d'atomes interchangeables mais bien dans des groupes où les gens se connaissent. L'important est que ces groupes soient reliés entre eux sans relations hiérarchiques pour "faire société".

    c'est là où intervient le facteur temps comme problème crucial: si les contes peuvent légitimement célébrer le preux chevalier défenseur de la veuve et de l'orphelin, ou plutôt si le mythe justifiant la supériorité de la noblesse sur les vilains est recevable, la réalité de la société aristocratique, elle, interdit toute admiration pour ceux qui sont nobles par le titre et non plus par le geste et dont le combat consiste à préserver cet entre-soi et cultiver l'étanchéité entre nobles et non-nobles. Le problème est donc dans l'institutionnalisation de la noblesse comme relation de pouvoir et de supériorité entre un "nous" pur et raffiné et "eux" sales et rustres. La dérive est facile, il suffit juste d'être convaincu entre soi qu'on est supérieurs et de regarder ce que font les autres comme dégoutant, puis de considérer que celui qui fait une chose dégoutante nous est étranger, non pas parce qu'il agit de manière dégoutante mais parce qu'il est en soi un être dégoutant. Essentialiser de la sorte correspond à nier l'appartenance à une espèce commune, c'est un pas...vers les fours crématoires.
    l'autre pas, on l'a vu c'est la raison instrumentale et la dé-personnification des relations et des actes, soit, la tragique similarité entre un clic à wallstreet et les coups de crayon de l'architecte d’Auschwitz.

    les pas se franchissent d'autant plus facilement avec le temps, soit, l'oubli, qui est au coeur du processus d'institutionnalisation. dès qu'on institutionnalise quelque chose, on devrait prévoir sa remise en cause à moyen terme. castoriadis dit bien, au départ vous avez des institutions au service de la société, à la fin vous aurez une société au service de ses institutions. institutionnalisez la noblesse, et vous perdrez la vertu, le preux chevalier se transforme en perfide crétin dégénéré gavé du pain des veuves et orphelins.
    Le temps est l'ennemi du sens des institutions, religion, loi, parti, organisation quelconque, il semble que toute institution finisse par perdre sa finalité première. Cela est très sain d'ailleurs, puisque la finalité se redéfinit au regard de ce que nous apprenons et de notre propre évolution. l'ennui c'est cette tendance à vouloir conserver à tout prix les structures avant de chercher à en redéfinir la finalité voire de les supprimer. de là nait la violence, la nécessité de briser des carcans devenus trop serrés. Il y a là aussi un problème de compréhension: deux hommes qui défendent la démocratie comme principe, si l'un défend l'idée de démocratie, et l'autre défend les institutions actuelles, les voilà ennemis.
    Prendre conscience et agir, c'est peut être aussi faire voir le ciel à celui qui regarde le doigt...
    Nous serons (sommes?) majoritaires à comprendre que ce à quoi Adam Smith voulait aboutir avec sa main invisible du marché est parfaitement louable mais que l'institution "marché" n'a plus sa place telle qu'elle dans notre monde, nous aurons le pouvoir de faire cesser l'enrichissement par la cupidité et l'égoïsme, là où je resterais prudent, c'est sur notre capacité à créer des institutions qui ne nous fassent pas basculer dans une autre forme de manipulation...saine méfiance non?


    il semble alors évident que si la tâche du politique consiste à mettre cohérence, via des règles admises par tous, la conscience et les actes, les fins et les moyens, cette tâche est vouée à l'échec dès lors qu'elle ne prend pas en compte l'humanité comme à la fois
    un tout appartenant à un même écosystème,
    et une diversité d'individus perfectibles, non interchangeables .
    C'est à dire que quand bien même la démocratie ne serait pas réalisée à l'échelle mondiale, l'impératif catégorique que doit suivre tout groupe d'êtres humains prétendant vivre en démocratie est de ne jamais prendre une décision ni permettre un acte qui puisse porter préjudice aux autres groupes, au moins en termes de ressources vitales et de dignité. Plus facile à dire qu'à faire...
    Et de ne jamais chercher à imposer une règle comme éternelle, universelle, etc., car il se peut qu'un seul d'entre-eux ne puisse s'y conformer, et que ceux qui viendront après eux auront les moyens de la dépasser. Impossible à institutionnaliser à court terme, la remise en cause permanente de toute institution comme de toute certitude de l'esprit est la première arme contre la prolongation des injustices...





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    ramdam1984


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    Message  ramdam1984 Jeu 25 Aoû - 12:19

    OUI Sitouayain.
    Tout est bel et bon Very Happy

    Notre plus grande difficulté reste de pouvoir dire et partager ce que nous pensons. Nous devons écrire des lignes et des lignes , et des lignes, pour pouvoir faire part... un peu ! .. et le temps est si long et court Laughing

    Je remarque que les deux points les plus importants selon moi ( ! Smile ) la qualification de crimes contre l'humanité du mensonge public et du mensonge commercial, ne sont pas relevés ?

    Une explication ?

    Cordialement.
    Ram.
    sitouayain
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    Message  sitouayain Jeu 25 Aoû - 19:16

    ramdam1984 a écrit:OUI Sitouayain.
    Je remarque que les deux points les plus importants selon moi ( ! Smile ) la qualification de crimes contre l'humanité du mensonge public et du mensonge commercial, ne sont pas relevés ?

    Une explication ?

    Cordialement.
    Ram.

    ah désolé!
    je n'ai pas relevé sans doute parce que ça va de soi, au moins sur le fond,
    après sur la forme, c'est une façon de raisonner que j'ai du mal à m'approprier,

    juste pour faire court (le temps est précieux!),
    je suis plus à m'interroger sur comment on fait sorte que personne ne se retrouve en position d'émettre un mensonge public (ou commercial, ce qui est de la publicité, soit, revient au même),

    donc j'ai plus tendance à poser la question de l'idéal (que voudrait dire exercer une charge publique ou faire du commerce, rendre public, dans une société "juste"?) plutôt que la question de savoir comment punir ceux qui, au final, ne font que se conformer au système actuel,

    pour prendre un exemple terre à terre, si je suis au fond d'une salle et que je ne vois pas la scène car tout le monde s'est mis debout,
    je ne cherche pas d'emblée à punir les premiers à s'être mis debout, je cherche à comprendre comment on arrive à faire se rasseoir tout le monde, soit, comment mettre en phase rationalité individuelle (j'ai besoin de voir) et rationalité collective (tout le monde devrait pouvoir voir et être bien assis).

    et c'est là où je te rejoins, en disant que, dans notre société du fétichisme de la rationalité individuelle et et du fonctionnalisme, la plupart des crimes exercés contre ceux que l'on ne connait pas correspond à un manque d'empathie, soit un manque de reconnaissance de l'autre comme semblable, à savoir, la base de la possibilité d'appliquer la maxime suivante: ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais point qu'il te soit fait.
    je suis donc d'accord, que je sois récompensé socialement, symboliquement, parce que j'ai trouvé un moyen de tuer plus de juifs en une fournée, ou que j'ai trouvé le slogan qui fera vendre plus de yaourts, ou la méthode pour faire de la plus-value sur des titres de créances, je fais mon boulot, je cherche à le faire bien, et les résultats chiffrés me disent que je suis bon, je n'ai pas à voir les conséquences humaines.

    et parce que j'ai un côté espiègle, je te demande comment tu punirais les gens condamnés pour crime contre l'humanité? ta réponse sera-t-elle vierge de tout appel à un crime contre l'humanité? Smile
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    Message  darna Ven 26 Aoû - 7:54

    Lors d'1 pièce de théâtre "le Procès de l'Argent Roi" joué au Festival Camino à Toulouse, j'ai réussi à influencer François Plassard (co-auteur) de changer la sentence originelle qui consiste à brûler symboliquement la structure qui représentait le pouvoir du fric et de ses représentants. Nous l'avons donc condamné à être au service public à perpétuité. Ethique à retrouver et à respecter...Aujourd'hui, je me questionne sur la qualité du public, lequel est largement corrompu également.
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    Démocratie - Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ? Empty Re: Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ?

    Message  ramdam1984 Lun 29 Aoû - 20:38

    euh... bon et pourquoi pas Darna ! Smile
    je réponds a Sitouayien. Évidemment que la sanction est simple et hors de tte qualif. de crime contre l humanité. Il s agit simplement de laisser a la personne condamnée un toit et une possibilité d un revenu. Tout le reste des avoirs, et pour faire des graduations indispensables , un droit a la retrait supérieur aux minimums sociaux, une retraite de sénateur ou de président de la république par exemple Smile , tout ces avoirs reviendraient a la communauté. Je pense que ce serait tt a fait efficient. Ceux qui sont ordinairement professeurs du mensonge publique appartiennent en immense majorité. aux très nantis et en général leurs interventions visent a le devenir un peu plus, d' une manière ou d' une autre. Ils sont donc ainsi menaces de ce qu ils tentent de fuire , peux de moyens, une manière ferme de les ramener a une réalité... que beaucoup aujourd'hui pourraient leur envier. Avoir un toit et un moyen de subsistance étant qd même un presqu idéal aujourd'hui. Smile ça va ?
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    Message  sitouayain Mar 30 Aoû - 18:41

    ça va ramdam,
    mais tu n'as fait qu'une partie du boulot!
    qui dénonce, qui instruit, qui juge et comment? Razz
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    Message  darna Mar 30 Aoû - 19:01

    Que pensez vous de ci-dessous...
    La Question prioritaire de constitutionnalité (QPC)
    En revanche, les experts du Club, à commencer par les deux constitutionnalistes Guy Carcassonne et Olivier Duhamel, ont largement contribué à faire naître la fameuse Question prioritaire de constitutionnalité (QPC).
    Cette nouveauté juridique, entrée en vigueur depuis le 1er mars 2010, permet à n'importe quel citoyen de solliciter l'avis du Conseil constitutionnel lors d'un dossier en cours devant un tribunal. Les cabinets d'avocats et les membres du Club l'ont bien compris. Ils s'en servent déjà pour défendre leurs clients de manière plus efficace.
    Début 2011, l'avocat Jean Veil a profité de cette QPC pour repousser le procès de Jacques Chirac sur les emplois fictifs de la mairie de Paris. Et il a aussi recruté dans son cabinet Olivier Duhamel pour suivre ce type de dossiers, qui intéressent les grandes sociétés. Un nouveau marché s'ouvre pour les experts du droit !
    ► Découvrez la suite de l'enquête, les photos, les archives, interviews et reportages vidéo sur LaFranceDesReseaux.com

    Youpi, on touche au coeur des problèmes...Chirac est 1 mec très sympa (l'ai vu et causé avec lui, du temps où il était maire de Paris, lors d'1 réception pour le choix architectural des futures Halles...)...Juste pour dire que "des bonnes intentions" à la perversion...Ben faut être soi même incorruptible, et le vérifier régulièrement...Soi-même, encore...Sportif la Vérité !
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    Message  darna Mar 30 Aoû - 19:28

    A propos de l'humanité, késako ? Comme je débarque depuis ma naissance, je me demande encore ce que c'est...A cause de mes incompréhensions, me suis-je encore obligée de tourner en boucle ? C'est que c'est fatigant et lassant en plus d'être polluante, aussi! Mince,c'est pas ce que je voulais...Faudra que je re-vive et re-meure, 1 dernière fois, histoire de Ré-évoluver...
    Je souhaite connaitre la réelle signification de la démocratie! Ai été patiente depuis quelques millénaires (sans causer des années lumière passées.., mais toujours pas compris...moâ y'en a être trop attardée...
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    Démocratie - Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ? Empty Re: Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ?

    Message  sitouayain Mer 31 Aoû - 6:11

    salut darna,

    je serais tentée de dire que l'humanité est un ver auquel pousse des bras à force de se cogner le nez dans des murs...

    un de ces "bras", c'est aussi d'être capable de dire "humanité", là où les hommes de la forêt disent "yanomami", le reste n'étant pas vraiment des hommes...(c'était juste pour te rassurer sur ton évolution Rolling Eyes )
    mais tout cela reste très fragile puisque c'est acquis et non inné...charlatan celui qui parle de "nature humaine".
    l'homme, animal social, est ce qu'on en fait, reste à savoir qui est ce "on",
    il ne nait pas avec des règles de vie en collectivité programmée, il naît dans un monde construit social-historiquement,
    la solution de facilité consiste à croire ce monde immanent, décidé par Dieu, cela permet de se couler voluptueusement dans la conformité aux traditions,

    un premier pas vers la démocratie consiste à laisser Dieu à sa place et à reconnaître que l'homme n'a pas d'autre choix que de se donner ses propres règles et que ces règles sont d'autant meilleures qu'elles sont oeuvres collectives, sans cesse affinées et remises en cause.
    Encore faut-il s'assurer que l'évolution de la règle va bien dans le sens d'une capacité supérieure du collectif à laisser sa chance à chacun et à assurer une sécurité des relations interhumaines...

    bien sûr, étant tout autant démuni que toi quant à la possibilité de définir la démocratie, je me garderais bien d'en imposer une quelconque définition à quiconque


    les anglais disent que le chemin vers l'enfer est pavé de bonnes intentions...



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    Message  darna Mer 31 Aoû - 7:57

    On est souvent OK, Sitouyain...Mais concrètement, la Constituante est-elle assez mûre pour participer officiellement à des rencontres avec d'autres qui désirent le même objectif ? Sensibiliser le grand public ? J'essaie + ou - d'informer certains sur l'existence de ce réseau, mais je ne peux organiser ou participer à des événements, au nom de la Constituante. Lors du dernier Festival Résistances à Foix (8 jours) dont je suis membre de la commission de programmation, et la seule à disposer d'1 stand de Liberté d'expression, je fus bien seule à parler de ce groupe...Dommage...Je participerai à d'autres opportunités (j'ai lancé des infos sur d'autres sujets de ce forum), mais ne pourrai évoquer 1 belle initiative, certes, mais encore trop immature pour devenir active.
    Nos questionnements se sont posés à d'autres qui ont réussi à sortir des intentions en club privé...
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    Démocratie - Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ? Empty Re: Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ?

    Message  sitouayain Mer 31 Aoû - 19:58

    Je suis d'accord avec toi, après, tu sais bien que tu n'est pas seule, nous sommes des milliers, potentiellement des millions, des graines que sèment quelques paroles échangées sont tout sauf inutiles,
    on a du temps devant nous pour nous organiser mieux, je suis optimiste, un grand nombre de signes me suggèrent que ce que nous faisons rentre dans quelque chose de plus vaste et qu'il y a une attente de réponses alternatives, de perspectives, nous participons à la définition de tout ça, modestement...tu fais ce que tu peux, je fais ce que je peux..on n'a rien à perdre... cheers

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    Démocratie - Démocratie de marché ou aristocratie du renoncement ? Empty Le boulot est fait ... :)

    Message  ramdam1984 Sam 3 Sep - 9:59

    Cher Sitouayien, le boulot est fait et plutôt au point et si j'en juge par tes posts il devrait te convenir Smile Il y a seulement que c'est très long à écrire et je n'ai pour le moment ni le temps ni le désir de le faire. Je n'ai de plus aucunement l'intention de le faire seul Smile.Pour y revenir cependant, dans la stratégie à mettre en oeuvre il convient:

    a) d'avoir le projet minimal approuvable pour accéder à l'état souhaité.Aujourd'hui en France et sauf révolution, il faut élire un président .... hum...

    b) que dans ce projet il y ait la garantie de sa perrenité en le mettant immédiatement à l'abri des "mensonges publiques et mensonges commerciaux" qui, aujourd'hui permettent à n'importe quel lobby de déstabiliser ou de controler n'importe quelle structure. Ceci lui permettrait de faire voir et constater son action, sans crainte de subir des attaques indues. Attaques du type de ce que font TF1 ou Le Figaro par exemple, et Etienne Mougeotte, Martin Bouygues et tous leurs actionnaires se retrouveraient en HLM et tous leurs biens reversés à la communauté Smile...Ceci permettrait aussi aux critiques raisonnées, justes et exactes d'être entendues en lieu et place d'attaques intéressées allant régulièrement (pour ne pas dire systématiquement) à l'encontre des intérêts généraux au profit d'intérêts particuliers. Les lobbies qui initient ces attaques occupent injustement tout l'espace public et les "cerveaux".

    c)un petit secret, la structure de base de toute instance amenée à prendre une décision ne peut avoir qu'une forme et une seule, qui permet d'éviter les décisions "caractérielles" : 4 + 1 .
    Les 4 sont les acteurs de la réflexion, le plus 1 est un analyste des pratiques au sein du groupe de 4.

    .... le futur à de l'avenir comme tu peux le constater ! Smile...

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