Citations de Gracchus Babeuf
* « Si le peuple est souverain, il doit exercer lui-même tout le plus qu'il peut de souveraineté » (Journal de la confédération, prison de la Conciergerie, Paris, 1790)
* « La terre n'est à personne, les fruits sont à tout le monde »
RICHES :
Si j'observe ensuite la faible minorité qui ne manque de rien, en dehors des propriétaires terriens, je la vois composée de tous ceux qui ne mettent pas de fait la main à la pâte, de tous ceux qui se contentent de calculer, de combiner, de travestir, de raviver et rajeunir sous des formes toujours nouvelles le très vieux complot à l'aide duquel on parvient à faire remuer une multitude de bras sans que ceux qui les remuent en tirent le fruit destiné, dès le principe, à s'entasser en grande masse sous la main des criminels spéculateurs, lesquels, après s'être entendus pour réduire sans cesse le salaire du travailleur, se concertent, soit entre eux, soit avec les distributeurs de ce qu'ils ont entassé, les marchands, leurs co-voleurs, pour fixer le taux de toutes choses de telle sorte que ce taux ne soit à la portée que de l'opulence.
Lettre à Germain, 1795.
PAUVRES :
Car enfin, c'est du pauvre auquel on n'a point songé encore, c'est, dis-je, du pauvre qu'il doit être principalement question dans la régénération des lois d'un empire ; c'est lui la cause qu'il intéresse le plus de soutenir. Quel est le but de la société? N'est-ce pas de procurer à ses membres la plus grande somme de bonheur qu'il est possible? Et que servent donc toutes vos lois lorsqu'en dernier résultat elles n'aboutissent point à tirer de la profonde détresse cette masse énorme d'indigents, cette multitude qui compose la grande majorité de l'association?
Lettre à Coupé, 1791.
INEGALITE :
Au lieu de cela, les lois sociales ont fourni à l'intrigue, à l'astuce et à la souplesse les moyens de s'emparer adroitement des propriétés communes... Mais ce n'est point là où s'est borné le mal, ces travaux sont devenus enfin une ressource absolument insuffisante pour chaque individu. Tout ayant concouru à ce que les petites fortunes s'engouffrent dans les grandes, le nombre des ouvriers s'est excessivement accru. Non seulement il est résulté que les salaires ont pu être diminué de plus belle, mais qu'une très grande quantité de citoyens s'est vue dans l'impossibilité de trouver à s'occuper, même moyennant la faible rétribution fixée par la tyrannique et impitoyable opulence et que le malheur avait impérieusement forcé l'artisan d'accepter.
Cadastre perpétuel, 1789.
Dans l'état naturel, tous les hommes sont égaux. Il n'est personne qui ne convienne de cette vérité. Pour justifier l'extrême inégalité des fortunes dans l'état de la société, on a dit cependant que, même dans l'état sauvage, tous les individus ne jouissaient pas rigoureusement d'une égalité absolue, parce que la nature n'avait point départi à chacun d'eux les mêmes degrés de sensibilité, d'intelligence, d'imagination, d'industrie, d'activité et de force ; point par conséquent les mêmes moyens de travailler à leur bonheur, et d'acquérir les biens qui les procurent. Mais si le pacte social était véritablement fondé sur la raison, ne devrait-il point tendre à faire disparaître ce que les lois naturelles ont de défectueux et d'injuste?
Cadastre perpétuel, 1789.
CONCURRENCE :
La concurrence qui, loin de viser à la perfection, submerge les produits consciencieux sous des amas de produits décevants, imaginés pour éblouir le public qui n'obtient le vil prix qu'en obligeant l'ouvrier à se perdre la main dans les ouvrages bâclés, en l'épuisant, en l'affamant, en tuant sa moralité par l'exemple du peu de scrupule; la concurrence qui ne donne la victoire qu'à celui qui a le plus d'argent; qui, après la lutte, n'aboutit qu'au monopole dans les mains du vainqueur et au retrait du bon marché. la concurrence qui fabrique n'importe comment , à tort et à travers, au risque de ne pas trouver d'acheteurs et d'anéantir une grande quantité de matière première qui aurait pu être employée utilement mais qui ne servira plus à rien.
Lettre à Germain, 1795.
POUVOIR :
La monarchie d'un seul ou de plusieurs tombe toujours nécessairement dans des mains impures et perfides. Celui qui accepte ce pouvoir est par cela seul perfide et impur. L'homme qui a accepté une fois de boire dans la coupe de l'autorité sans bornes est un tyran et le sera toujours.
Lueurs philosophiques.
FEMMES :
Ne voit-on pas tous les jours des femmes mener à bien des négociations dans lesquelles les hommes les plus retors auraient échoués? Elles excellent donc dans la diplomatie - bon nombre d'établissements de commerce ont prospéré sous la direction de femmes, plus d'un mari n'a rétabli sa fortune et ses affaires délabrées qu'après en avoir confié la gestion à sa compagne plus intelligente et plus énergique que lui-même... Les ménages ainsi gouvernés ne sont pas rares. Combien de femmes sont les oracles de leurs maris qui n'entreprendraient rien, ne s'arrêteraient à aucune décision sans les avoir consultées?
...Vieille conjuration d'une moitié du genre humain pour retenir l'autre sous le joug...
Cit. par Daline.
* « Si le peuple est souverain, il doit exercer lui-même tout le plus qu'il peut de souveraineté » (Journal de la confédération, prison de la Conciergerie, Paris, 1790)
* « La terre n'est à personne, les fruits sont à tout le monde »
RICHES :
Si j'observe ensuite la faible minorité qui ne manque de rien, en dehors des propriétaires terriens, je la vois composée de tous ceux qui ne mettent pas de fait la main à la pâte, de tous ceux qui se contentent de calculer, de combiner, de travestir, de raviver et rajeunir sous des formes toujours nouvelles le très vieux complot à l'aide duquel on parvient à faire remuer une multitude de bras sans que ceux qui les remuent en tirent le fruit destiné, dès le principe, à s'entasser en grande masse sous la main des criminels spéculateurs, lesquels, après s'être entendus pour réduire sans cesse le salaire du travailleur, se concertent, soit entre eux, soit avec les distributeurs de ce qu'ils ont entassé, les marchands, leurs co-voleurs, pour fixer le taux de toutes choses de telle sorte que ce taux ne soit à la portée que de l'opulence.
Lettre à Germain, 1795.
PAUVRES :
Car enfin, c'est du pauvre auquel on n'a point songé encore, c'est, dis-je, du pauvre qu'il doit être principalement question dans la régénération des lois d'un empire ; c'est lui la cause qu'il intéresse le plus de soutenir. Quel est le but de la société? N'est-ce pas de procurer à ses membres la plus grande somme de bonheur qu'il est possible? Et que servent donc toutes vos lois lorsqu'en dernier résultat elles n'aboutissent point à tirer de la profonde détresse cette masse énorme d'indigents, cette multitude qui compose la grande majorité de l'association?
Lettre à Coupé, 1791.
INEGALITE :
Au lieu de cela, les lois sociales ont fourni à l'intrigue, à l'astuce et à la souplesse les moyens de s'emparer adroitement des propriétés communes... Mais ce n'est point là où s'est borné le mal, ces travaux sont devenus enfin une ressource absolument insuffisante pour chaque individu. Tout ayant concouru à ce que les petites fortunes s'engouffrent dans les grandes, le nombre des ouvriers s'est excessivement accru. Non seulement il est résulté que les salaires ont pu être diminué de plus belle, mais qu'une très grande quantité de citoyens s'est vue dans l'impossibilité de trouver à s'occuper, même moyennant la faible rétribution fixée par la tyrannique et impitoyable opulence et que le malheur avait impérieusement forcé l'artisan d'accepter.
Cadastre perpétuel, 1789.
Dans l'état naturel, tous les hommes sont égaux. Il n'est personne qui ne convienne de cette vérité. Pour justifier l'extrême inégalité des fortunes dans l'état de la société, on a dit cependant que, même dans l'état sauvage, tous les individus ne jouissaient pas rigoureusement d'une égalité absolue, parce que la nature n'avait point départi à chacun d'eux les mêmes degrés de sensibilité, d'intelligence, d'imagination, d'industrie, d'activité et de force ; point par conséquent les mêmes moyens de travailler à leur bonheur, et d'acquérir les biens qui les procurent. Mais si le pacte social était véritablement fondé sur la raison, ne devrait-il point tendre à faire disparaître ce que les lois naturelles ont de défectueux et d'injuste?
Cadastre perpétuel, 1789.
CONCURRENCE :
La concurrence qui, loin de viser à la perfection, submerge les produits consciencieux sous des amas de produits décevants, imaginés pour éblouir le public qui n'obtient le vil prix qu'en obligeant l'ouvrier à se perdre la main dans les ouvrages bâclés, en l'épuisant, en l'affamant, en tuant sa moralité par l'exemple du peu de scrupule; la concurrence qui ne donne la victoire qu'à celui qui a le plus d'argent; qui, après la lutte, n'aboutit qu'au monopole dans les mains du vainqueur et au retrait du bon marché. la concurrence qui fabrique n'importe comment , à tort et à travers, au risque de ne pas trouver d'acheteurs et d'anéantir une grande quantité de matière première qui aurait pu être employée utilement mais qui ne servira plus à rien.
Lettre à Germain, 1795.
POUVOIR :
La monarchie d'un seul ou de plusieurs tombe toujours nécessairement dans des mains impures et perfides. Celui qui accepte ce pouvoir est par cela seul perfide et impur. L'homme qui a accepté une fois de boire dans la coupe de l'autorité sans bornes est un tyran et le sera toujours.
Lueurs philosophiques.
FEMMES :
Ne voit-on pas tous les jours des femmes mener à bien des négociations dans lesquelles les hommes les plus retors auraient échoués? Elles excellent donc dans la diplomatie - bon nombre d'établissements de commerce ont prospéré sous la direction de femmes, plus d'un mari n'a rétabli sa fortune et ses affaires délabrées qu'après en avoir confié la gestion à sa compagne plus intelligente et plus énergique que lui-même... Les ménages ainsi gouvernés ne sont pas rares. Combien de femmes sont les oracles de leurs maris qui n'entreprendraient rien, ne s'arrêteraient à aucune décision sans les avoir consultées?
...Vieille conjuration d'une moitié du genre humain pour retenir l'autre sous le joug...
Cit. par Daline.
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