Poser le problème en terme d'argent me semble un mauvais départ. L'idée étant bien de redonner à l'homme et à son environnement la priorité sur l'économie.
"beaucoup de questions restent sans réponses"
Certes mais le projet débute... les réponses viendront. Un peu d'optimisme!!

"Caleb Iri sera devant un volume de chiffres inextricables"
Je ne suis pas d'accord. Je n'ai pas vu son formulaire, mais si c'est un truc genre QCM, les données sont facilement exploitables... ça se rentre dans un feuille Excel, ou une BD, on crée des requêtes, et on en tire des tendances. Il vaudrait d'ailleurs mieux que les données alimentent directement une BD pour en faciliter l'exploitation ultérieure. Je vais aller voir ce fameux formulaire... Mais 20.000... à mon avis, t'es largement au dessus.
"elles ne proposent pas de véritables changements"
Les problèmes que nous rencontrons avec notre système sont de 2 sortes à mon avis:
- un système, si parfait soit-il à la base (et il ne l'est jamais), naît, vit puis vieillit (nous en sommes là). Tout simplement parce que les personnes qui le font tourner le dévoient inlassablement, parfois même inconsciemment, vers leurs propres intérêts. Le népotisme (le piston pour parler plus crûment) joue également un rôle important, car les dirigeants ne peuvent s'empêcher de placer leurs progénitures ou leurs proches (sans forcément que ceux-ci aient les compétences requises), ce qui a pour effet d'accélérer la dérive du système. Finalement, on se retrouve dans la situation actuelle ou quelques familles tiennent tout, passent du privé au public, du public au privé, se passent des contrats entre eux... Bref, ils font des affaires en famille. C'est encore le dîner du Siècle qui symbolise le mieux cet état de fait oligarchique.
- un système a forcément des failles. A la base, mais aussi des failles qui résultent des réformes permanentes (et pas forcément mauvaises en soi) qui lui sont apportées, et qui si elles peuvent améliorer certains aspects particuliers, peuvent aussi déstabiliser complètement l'édifice, le rendre incohérent. Un peu comme une chambre à air, on peut la réparer, un certain nombre de fois, mais à un moment, il y a plus de place pour coller la rustine, il faut changer de chambre à air. On rencontre exactement la même problématique dans le secteur du développement de logiciel. Un logiciel parfait à un instant t, va doucement devenir une usine à gaz dès qu'on va commencer à vouloir lui faire faire autre chose que ce pourquoi il avait été conçu à la base. Alors bien sûr, on peut essayer d'anticiper les évolutions, et cela permet de repousser l'échéance, mais à un moment donné, c'est imparable, il faut reprendre à zéro en fonction du contexte, qui lui a changé. Passons donc à la 2.0.
"Les travailleurs produisent les biens et les services qui sont nécessaires à notre existence"
Bof... Je trouve qu'on produit beaucoup de conneries et peu de biens réellement nécessaires. D'ailleurs à la base, l'indépendance est la meilleure des richesses. Elle est en chacun de nous. Apprendre à se loger, se nourrir, se soigner, et apprendre à apprendre, c'est la garantie de ne plus être dépendant de personne, et de pouvoir aider tout le monde (donner sans compter, sans penser à recevoir, et recréer par la même occasion le lien social désintéressé et indispensable qui solidarise une société).
Ensuite, le travail... Gros sujet. Moi, moins je bosse pour les autres et mieux je me porte. Et tant pis si je gagne moins, car pour moi la vraie richesse, c'est le temps. Le temps que j'ai pour m'occuper de moi, de ma maison, de mon potager, de mon fils, de mes amis. Le travail tel qu'on le conçoit aujourd'hui n'est plus une fin en soi, c'est devenu un passage obligé pour pouvoir profiter de la société de consommation. Je vous conseille le très bon livre de Lordon à ce sujet (Marx et Spinoza). Beaucoup de gens se retrouvent à subir leur boulot, juste pour avoir le plaisir de poser leur cul le soir, la conscience tranquille, devant leur super écran de 117.
Nous sommes aujourd'hui dans une situation de progrès technique telle, qu'un ouvrier de 2010 produit 5 fois plus qu'un ouvrier de 1960. Donc si on ne produisait que ce dont on a besoin (et qui serait compatible avec la finitude de nos ressources naturelles) on pourrait largement ne bosser qu'une journée sur les 5 que nous avons l'habitude, et avec le plein emploi! Alors bien sûr, plus de gadgets, plus d'iphone qu'on change tous les 6 mois... Mais a-t-on vraiment le choix? Personnellement, je ne crois pas en la science qui nous sauvera de tout. C'est du domaine de la foi, et je ne suis pas croyant.
La mauvaise répartition des richesses provient de la déconnexion complète entre le travail fourni et la rétribution. Un exemple... que produit un banquier? un trader? un rentier? Si à un moment, il y a eu une certaine logique dans le fait qu'un actionnaire soutienne une entreprise qui a besoin de fonds pour investir, en étant rétribué (risquant ses propres deniers issus de son propre travail), la réalité est toute autre aujourd'hui. Sur les places boursières mondiales, une action est en moyenne détenue pendant 22 secondes. Peut-on sérieusement penser qu'un investisseur croît en une entreprise pendant 22 secondes puis change d'avis? Beaucoup plus sérieusement, les ordres d'achats et de ventes sont purement spéculatifs, exécutés à la milliseconde près par des systèmes informatiques qui se moquent éperdument de l'entreprise (ou l'instrument spéculatif) dans lequel ils jouent au casino. Des sociétés en sont même à se rapprocher géographiquement des marchés pour gagner quelques millisecondes sur la transmission... Et la cerise sur le gâteau: ça n'est pas leur argent!! Mais c'est bien leur bonus!
A l'extrême opposé, on a le paysan, dont la production est concrète et indispensable, qui fournit un travail pénible, complexe, mais absolument nécessaire pour l'environnement... Celui qui essaie de travailler correctement se voit systématiquement emmerdé à respecter des normes ubuesques (car dans le cas contraire on lui retire ces aides qui le maintiennent sous perfusion) issus de comités européens ou nationaux qui ont visiblement beaucoup plus d'intérêts à faire tourner le business des laboratoires, des pharmaceutiques, de la chimie, des semenciers (encore un vaste sujet que les brevets d'ailleurs), des cabinets d'experts... qu'à réellement améliorer la qualité et la sécurité alimentaire et environnementale.
Le monde marche sur la tête. On creuse des trous pour les reboucher, comme les shadoks, juste pour pouvoir justifier de fournir un salaire à la fin. Voilà où en est rendu le monde du travail. Je sais de quoi je parle puisque je travaille pour une entreprise privée, qui elle-même vend ses services à un ministère public, qui redistribue nos impôts sous forme d'aides à l'emploi, pour forcer le système à continuer de tourner à vide.
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