Forum du groupe de travail pour une Constituante

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Forum du groupe de travail pour une Constituante


4 participants

    Le sport, un capitalisme mondial

    Ninon74
    Ninon74


    Messages : 779
    Activité et ancienneté : 887
    Popularité des contributions : 83
    Date d'inscription : 23/02/2011
    Age : 72
    Localisation : Cran-Gevrier

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Le sport, un capitalisme mondial

    Message  Ninon74 Lun 14 Mar - 16:50

    Il est temps de voir le sport d'un autre oeil, de voir ce qu'il est vraiment, de voir ce (et ceux) qui se cache derrière.

    Le sport, une magnifique machine mise en route pour capter les esprits, pour faire vendre, bétonner des surfaces de promenades, des terres agricoles.

    « Pour qu’un message publicitaire soit perçu, expliquait en 2004 Patrick Le Lay, patron de TF1, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible, c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité » (Le Monde, 24 mai 2004). Avec la prolifération galopante de l’idéologie sportive, le matraquage publicitaire est à présent devenu une véritable industrie de la crétinisation des esprits. La lobotomisation des cerveaux, alias « disponibilité », suit comme une ombre portée les ruissellements de sueur et les « larmes de bonheur » des champions, golden boys and girls sponsorisés, infantilisés, médicalement assistés ou « gonflés » et politiquement alignés sur les pouvoirs dominants.

    http://quelsport.free-nux.org/?page_id=2

    La compétition, une lutte de l'homme sur l'homme, mais pas une lutte pour soi-même.

    https://www.dailymotion.com/video/xgtbbe_conference-avec-albert-jacquard-1ere-partie_news#from=embed

    https://www.dailymotion.com/video/xgtbcj_conference-avec-albert-jacquard-2ieme-partie_news#from=embed

    "Halte aux jeux" http://vimeo.com/19385430

    Nick Vujicic, né sans bras ni jambes, a lutté pour lui-même,aimer la vie pour ce qu'elle est et non pas pour surpasser un autre autre :
    https://www.youtube.com/watch?v=UXHObkV96tofeature=related
    https://www.youtube.com/watch?v=Gc4HGQHgeFE&feature=player_embedded


    miha
    miha


    Messages : 366
    Activité et ancienneté : 446
    Popularité des contributions : 57
    Date d'inscription : 29/01/2011
    Age : 77
    Localisation : Metz

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  miha Mar 15 Mar - 11:03

    Oh ! Comme je suis d'accord !
    Cet "esprit de compétition" tant portée aux nues, tant prônée par cette société me "débecte",sans parler de tout ce fric qui noie tout.

    Quand j'entends le vocabulaire sportif :
    "les vaniqueurs, les vaincus"
    "battre son adversaire", "le pulvériser", "l'écraser", je frémis car ce n'est rien d'autre qu'un vocabulaire guerrier.
    Et on retrouve les mêmes termes dans le milieu professionnel.
    "il faut se battre", les autres sont des loosers", etc...
    beuark !
    Ninon74
    Ninon74


    Messages : 779
    Activité et ancienneté : 887
    Popularité des contributions : 83
    Date d'inscription : 23/02/2011
    Age : 72
    Localisation : Cran-Gevrier

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  Ninon74 Mar 15 Mar - 15:10

    Et, c'est sans compter les dommages infligés à la nature miha ; pour les JO2018 à Annecy, il est question de déplanter les arbres à la Clusaz pour les replanter après... ! Suspect

    Mais bien sûr, c'est si simple...nous aurions dû y penser nous-mêmes.

    Quant à la neige, n'en parlons pas : pour la venue du CIO et de notre président, des camions ont déversé de la neige devant la Mairie.....juste pour la photo !!
    Il a même été question de la conserver d'une année sur l'autre.... dans des frigos peut-être, au moins les JO seraient plus écolos !
    avatar
    anaclaudia


    Messages : 7
    Activité et ancienneté : 9
    Popularité des contributions : 0
    Date d'inscription : 27/03/2011

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  anaclaudia Lun 28 Mar - 21:47

    je suis d'accord avc vos propos, mais peut etre ne soyons pas si absolue...il y a de la beauté dans le sport et l'athlete!
    je ne sais plus si c'est freud ou un autre (j'irais chercher)mais cette prise ds le corp,cette volonté de vaincre, d'allier par la prouesse l'énergie de l'animal et l'exploit de l'homme..c'est une belle initiative pour échapper a la folie au non-sens inhérent a la condition humaine..c'est tenter d'échapper au chaos..c'est sublimer quelqu'en soit le cadre quelqu'en soit les connotations
    observer l'athlete centré sur son match , ou sa performence c'est le retour a soi, a l'animal concentre sur la volonté de soumettre..On ne peut nier a l'interieur de l'homme la volonté de gagner, de vaincre ,le désir est le moteur..pour chacun de nous et oui il y a de la beauté dans la victoire,et dans la masse dérriere c'est de l'énergie pure et l'humain en a besoin, non??
    miha
    miha


    Messages : 366
    Activité et ancienneté : 446
    Popularité des contributions : 57
    Date d'inscription : 29/01/2011
    Age : 77
    Localisation : Metz

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  miha Mar 29 Mar - 11:16

    Dépassement de soi : oui
    "soumettre un adversaire" : non
    Ninon74
    Ninon74


    Messages : 779
    Activité et ancienneté : 887
    Popularité des contributions : 83
    Date d'inscription : 23/02/2011
    Age : 72
    Localisation : Cran-Gevrier

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  Ninon74 Mar 29 Mar - 13:34

    anaclaudia a écrit:il y a de la beauté dans le sport et l'athlete!

    observer l'athlete centré sur son match , ou sa performence c'est le retour a soi, a l'animal concentre sur la volonté de soumettre affraid..On ne peut nier a l'interieur de l'homme la volonté de gagner, de vaincre ,le désir est le moteur..pour chacun de nous et oui il y a de la beauté dans la victoire,et dans la masse dérriere c'est de l'énergie pure et l'humain en a besoin, non??


    Il n'y a aucune beauté dans une victoire lorsqu'elle se fait au détriment d'un ou des autres anaclaudia. Les compétitions se font toujours par rapport à quelqu'un, mais très rarement par rapport à soi-même.

    Et, derrière l'athlète, la "beauté" des muscles, se cache de plus en plus souvent le dopage, dopage qui cache encore autre chose :

    J'ai un fils de 25 ans, qui s'était inscrit dans une salle de sport alors qu'il avait 18 ans, car il avait toujours mal au dos. Le propriétaire de cette salle de sport avait participé aux JO de Russie, et il encourageait les jeunes à prendre et à acheter des compléments de protéines. Mon fils les achetait par seau entier et en barre ; il ne pouvait partir faire un tour de vélo ou une ballade en montagne sans ses protéines.
    Par contre le propriétaire de la salle de sport partait tous les ans, avec sa petite famille, durant un mois dans de lointaines contrées, sans débourser un centime !
    Ca donne quand même à réfléchir...
    avatar
    anaclaudia


    Messages : 7
    Activité et ancienneté : 9
    Popularité des contributions : 0
    Date d'inscription : 27/03/2011

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  anaclaudia Mer 30 Mar - 14:41

    ca donne a réfléchir,mais le nombre de gamins qui sans le sport serait parti a la dérive........le nombre de gamins qui pratiquant un sport d'équipe se voit trouver des amis..une histoire un sens...c'est comme pour tout il n'y a pas que de mauvaises histoires...je suis désolée pour votre histoire malheureuse,mais j'en connais des heureuse et saine!
    la violence est inhérente a l'etre humain, c'est ainsi la pulsion,le désir l'act..rien ne se fait sans volonté d'imposer..
    soumettre un adversaire, c'est du jeux c'est le sport...je veux dire c'est comme la tregédie greque,elle cristallise nos pulsions et instincts afin de les transcander:la catharsis...je maintiens:certaines victoires sont belles elles se font sur differents plans a l'interieur comme a l'exterieur.......moi je trouve ca beau quand usain bolt "botte le cul" au dites grandes nations du monde...et bien moi j'adore..c'est la résilience d'un homme,d'un pays!
    il n'y a qu'a voir l'équique francaise de handball..ils sont superbes,sain et bienveillant,il y a un profond amour et respect entre eux...ils gagnent et c'est bien!djocovitch au tennis qui rend la fierté a son pays,bien longtemps méprisé!
    le principe est le méme pour toute entreprise humaine,la politique, l'écologie..la seduction..les relation et méme les discussions ne sont que des tentatives de prises de pouvoir c'est ainsi, c'est la loi........ou alors l'homme est fondamentalement bon..et ne s'occupe pas des histoires de ce monde!
    Ninon74
    Ninon74


    Messages : 779
    Activité et ancienneté : 887
    Popularité des contributions : 83
    Date d'inscription : 23/02/2011
    Age : 72
    Localisation : Cran-Gevrier

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  Ninon74 Mer 30 Mar - 17:17

    [quote="anaclaudia"]
    la violence est inhérente a l'etre humain, c'est ainsi la pulsion,le désir l'act..rien ne se fait sans volonté d'imposer.. affraid J'ai toujours essayé d'expliquer et non d'imposer car j'estime que je n'ai pas à imposer quoique ce soit à qui que ce soit.
    soumettre un adversaire, c'est du jeux c'est le sport...je veux dire c'est comme la tregédie greque,elle cristallise nos pulsions et instincts Comme dans la banque en quelque sorte, et nous sommes là pour en changer le jeu.

    le principe est le méme pour toute entreprise humaine,la politique, l'écologie..la seduction..les relation et méme les discussions ne sont que des tentatives de prises de pouvoir c'est ainsi, c'est la loi.. loi de la jungle je dirais.....pas étonnant que le monde aille si mal !

    ---------------------------------------------------------

    Anaclaudia, pourquoi y a t-il donc tant de gamins à la dérive à notre époque ? Quelques uns arrivent encore à se regrouper pour jouer dans un champ ou un terrain approprié. Mais en dehors de ce terrain, de quelques filets, ils n'ont droit à RIEN, car tout l'argent va pour le sport de compétition, les grandes équipes. D'autres n'ont droit à rien du tout........

    Le sport commence à l'école et est noté, ce qui signifie déjà une mise en concurrence : le bien noté est au sommet, et le dernier n'est qu'un nul que l'on dévalorise.

    L'histoire de mon gamin est l'histoire de milliers de gamins que l'on fait rêver à travers l'image d'un corps parfait, obtenu par le dopage quand ça ne va pas jusqu'à la chirurgie esthétique.

    Le sport c'est :
    - le culte du corps
    - le culte d'une mode
    - le culte du fric
    - le culte de la domination

    Encore ce matin j'écoutais une intervieuw faite par des jeunes d'un lycée à un ancien grand sportif (JO) ; la réponse du gars a été : "seul compte le premier, le deuxième ne vaut rien"......belle mentalité !

    Voici quelqu'un dont le métier est le sport, Christian Portal (professeur d'éducation physique), je le laisse lire ce qu'il pense :

    Pour ceux qui l’ignore encore, je suis professeur d’éducation physique depuis 35 ans et j’observe, dans mon métier, les mêmes principes réductionnistes que ceux qui sont à l’œuvre en médecine et en agriculture. Cela m’a conduit, dans un premier temps, à proposer une approche écologiste afin de promouvoir une autre façon de comprendre la vie et, ainsi, une autre façon de concevoir le soin.

    La démarche écologiste ayant un caractère universel, elle peut également s’appliquer à la compréhension d’une démarche éducative. A travers l’exemple de l’éducation physique, je vous présente, assez succinctement, à travers une vision historique, une étude mettant en évidence la subtilité de l’action éducative et les motifs pour lesquels le sport ne peut, en aucun cas, répondre aux enjeux éducatifs.

    Au fil du temps, l’éducation physique s’est tournée essentiellement sur l’activité sportive. L’institution, et nombre de professeurs avec elle, a tenté de justifier cette démarche en considérant que les objectifs éducatifs seraient atteints par l’enseignement d’activités sportives, pratiquées avec une « autre » éthique. Ce que serait cette autre démarche n’a jamais été bien formalisé, si ce n’est que l’objectif ne devait jamais être celui habituellement dédié à l’activité sportive, c’est-à-dire celui d’une valorisation de l’ego pour l’athlète, l’équipe, l’entraîneur ou les parents. Il s’est ainsi construit une « légende » qui a permis de croire que le professeur, sur la base de sa simple compétence, pourrait, en faisant pratiquer le sport, rester un éducateur, et ceci, quels que soient les objectifs qu’on lui aurait fixés.

    L’éducation physique a toujours été soumise à une mission utilitariste, tantôt hygiéniste, tantôt militaire et plus récemment sportive. Après les années 70, il n’était plus possible de défendre une utilité militaire et, même la démarche sportive prônée par les marxistes au sein de cette profession devenait moins justifiable. Il faut dire que l’idéal d’une merveilleuse jeunesse unie autour des résultats sportifs avait été entaché par les forts soupçons de dopage. De cette époque, était née une démarche encore floue mais résolument tournée vers l’idée d’un épanouissement personnel. On pensait, à l’époque, que cet épanouissement ne pouvait que profiter à la scolarité de l’enfant qui serait plus harmonieuse et finalement au citoyen qui deviendrait plus autonome et responsable.

    Dès la fin des années 80, cette période a pris fin par une reprise en main qui est venue redonner une nouvelle légitimité aux pratiques sportives au sein de l’école. Celle-ci a pris la forme de l’accès à la culture. Les pratiques sportives étant une part de la culture commune, il était nécessaire d’apprendre ces techniques aux enfants afin de les faire accéder à un espace culturel commun. Ainsi, non seulement on justifiait la pratique des activités sportives mais on légitimait du même coup l’apprentissage de compétences sportives et l’évaluation de celles-ci. L’évaluation, ce joli mot pour dire qu’on va disposer d’un outil rigoureux pour noter et classer les élèves.

    Ce dernier point est particulièrement renforcé par le zèle des inspecteurs qui ont normalisé et formalisé les constats de compétences et les outils de notation. Ceci s’est également accompagné des outils informatiques qui ont renforcé le contrôle des enseignants et de leurs pratiques. Ce contrôle peut paraître légitime mais, en fait, il fleure bon cette culture du contrôle et de la normalisation qui sont les piliers communs de cette nouvelle société, soutenue par le néolibéralisme et qui favorise le nouvel ordre mondial annoncé à toutes les populations.

    Si on se penche quelques instants sur cette idée de compétences, elle peut sembler normale dans un contexte d’acquisition technique. Par exemple, la maîtrise de calculs de plus en plus complexes trouve sa légitimité tant d’un point de vue scolaire, que social ou professionnel. Il peut en être de même pour tout domaine scolaire. Néanmoins, même pour les mathématiques, on peut osciller entre une volonté d’acquisitions de techniques et une démarche de formation à « l’esprit » des mathématiques. Cette deuxième option pourrait permettre une meilleure compréhension générale, également, parce que l’élève ne serait pas soumis en permanence à la réalisation des objectifs, à chaque fois sanctionnée par un jugement et une note.

    On peut raisonner ainsi pour chacune des matières enseignées et, de la même façon, est-il plus utile d’apprendre l’anglais ou, au contraire, de bien intégrer les mécanismes « universels » d’acquisition des langues étrangères ? On constate, en particulier, pour les linguistes qui maîtrisent plusieurs dizaines de langages qu’il ne s’agit pas, à chaque fois, pour chaque nouvelle langue, d’un nouvel apprentissage.

    En éducation physique, la situation est encore plus grotesque car rien ne peut justifier l’institution d’une telle dépense avec le financement de tant de professeurs et de matériels pour apprendre des techniques de basketball, de rugby ou d’escalade. Ce à quoi les professeurs répondent que c’est pour améliorer des qualités utiles aux citoyens comme les capacités physiologiques cardio-pulmonaires, la coordination motrice ou la valeur des relations sociales. Pourtant, si ce sont ces aspects que nous entendons valoriser, alors ce sont eux qu’il faut enseigner et, éventuellement, évaluer. Malheureusement, la réalité est, par essence, infiniment complexe et vouloir la réduire à quelques pratiques et savoir-faire est beaucoup plus pratique mais certainement assez inutile. L’évaluation n’est donc pas le moyen de vérifier ce qu’on a enseigné mais bien de seulement noter et classer les élèves et, par extension, tous les sujets, qu’ils soient des salariés ou des institutions. Pour mettre en œuvre cette évaluation, il faut impérativement construire des pratiques d’enseignement réductrices, faciles à évaluer, même si elles sont sans intérêt, voire même contreproductives, d’un point de vue éducatif.

    La suite dans le lien :
    http://www.medecine-ecologique.info/?Pour-une-education-physique-non

    Le 2ème commentaire est également très intéressant, il rejoint parfaitement cette étude récente :
    http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=dures-pour-coeur-activites-physiques-sexuelles-episodiques_20110329

    Tout le monde devrait avoir du temps disponible pour faire une activité physique régulière, sans que cela devienne un culte, et c'est loin d'en être le cas.

    Demain soir j'assiste à un nouvelle conférence sur le monde mafieux des J.O. et le sport, animé par Jean-Marie Brohm http://1libertaire.free.fr/Brohm10.html

    La conférence devrait me parvenir en vidéo dans une dizaine de jours, voir une quinzaine.
    avatar
    anaclaudia


    Messages : 7
    Activité et ancienneté : 9
    Popularité des contributions : 0
    Date d'inscription : 27/03/2011

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  anaclaudia Ven 1 Avr - 14:21

    d'accord.........mais il faut toujours penser comme le groupe pense finalement etre dissident c'est trés difficile de quel coté on se trouve..c'est la méme chose il y a toujours les bien pensants et les autres..j'ai toujours fait parti des autres et c'est comme ca peu importe du coté ou je me trouve...finalement la libérté se pratique toujours seulle..VIVE CIORAN!
    Ninon74
    Ninon74


    Messages : 779
    Activité et ancienneté : 887
    Popularité des contributions : 83
    Date d'inscription : 23/02/2011
    Age : 72
    Localisation : Cran-Gevrier

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  Ninon74 Ven 1 Avr - 18:07

    anaclaudia a écrit:d'accord.........mais il faut toujours penser comme le groupe pense finalement etre dissident c'est trés difficile de quel coté on se trouve..c'est la méme chose il y a toujours les bien pensants et les autres..j'ai toujours fait parti des autres et c'est comme ca peu importe du coté ou je me trouve...finalement la libérté se pratique toujours seulle..VIVE CIORAN!

    VIVE CIORAN! Je ne comprends pas....

    Il faut surtout savoir ce qui se cache derrière le sport. Tous les régimes fascistes (Franco, Mussolini, Hitler) faisaient la promotion du sport. La Chine, pays communiste également.
    C'est un moyen de faire filer droit un peuple.

    A partir du moment où un club amateur touche des subventions, cela signifie qu'il y a recherche de profits en retour ; "on" surveille le poulain...!

    J'ai eu le plaisir de discuter, hier soir, avec un guide de Haute-Montagne et il m'a dit : quand mes collèges rentrent ils disent "nous avons encore fait le trajet dans un temps plus court" ; alors il répond "nous on a décidé de prendre notre temps, on admire, on discute, on n'a pas le nez sur le chrono ni sur la montre, on ne fait pas de course".
    Ninon74
    Ninon74


    Messages : 779
    Activité et ancienneté : 887
    Popularité des contributions : 83
    Date d'inscription : 23/02/2011
    Age : 72
    Localisation : Cran-Gevrier

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  Ninon74 Ven 1 Avr - 18:26

    "Depuis la fin des années soixante-dix et le début de la mondialisation capitaliste, le sport-spectacle de compétition est devenu une gigantesque pieuvre multinationale aux innombrables ramifications institutionnelles, économiques, politiques et idéologiques. Toutes les grandes manifestations sportives (Jeux olympiques, Championnats du monde, Coupes d’Europe, Traversées transatlantiques, Tours du monde à la voile, Tournois de tennis et de rugby, Courses et Rallyes automobiles, Tours de France, d’Italie et d’Espagne, etc.) organisées par la World Compagny sportive ont eu pour résultat de distiller le même opium du peuple sur l’ensemble de la planète. La sportivisation totale et totalitaire de l’espace public est donc en marche. Ses effets idéologiques sont délétères : union sacrée, idolâtrie des champions, crétinisation des supporters, massification populiste, nationalisme, racisme, sexisme. Sa logique est mafieuse : violences physiques et verbales, dopages, manipulations biologiques intensives, corruptions, trafics, combines et arrangements en tous genres.

    Au-delà de la mise en œuvre par les États-nations d’une compétition sportive permanente sur leur territoire, le développement du sport a pris une forme mondiale mais inégale et combinée dans les différentes disciplines qui la structurent : le football, par exemple, est quasi inexistant aux États-Unis, inexistant en Inde ; le base-ball est inexistant en Europe ; le tennis se pratique sur tous les continents mais très peu en Asie où le badminton est sport national. La logique compétitive sportive se manifeste pourtant partout sur la planète en tant que puissance, active à un triple niveau d’intervention : unifier, homogénéiser et concentrer. La logique de la compétition sportive est unique et radicale dans la mise en œuvre de la captation et de l’insertion de toutes les formes d’emprise et de déploiement du corps à travers les jeux et les pratiques encore vernaculaires qui lui échappaient. Le sport de compétition obéit directement à la logique d’une force centripète qui absorbe tout ce qui lui est étranger et l’uniformise à son image.

    De fait, le sport mondialement organisé a engendré un nouveau rapport, original, inédit et inconnu entre les hommes, et entre ceux-ci et leurs institutions. Il est la grande centrifugeuse de notre époque car il malaxe une grande quantité d’idéologies venues de tous les pays sur toute la planète pour en extraire un jus idéologique nouveau. Il est devenu le mode même de la mondialisation en cours, et mieux qu’un modèle, un projet.

    Le sport est donc mondialisé par le truchement de ses structures institutionnelles, supranationales, son administration tentaculaire, les formes de compétition qu’il se donne. En retour, le sport « mondialise », à savoir qu’il rend mondial le moindre événement qui lui est lié de près ou de loin (la cuisse endolorie d’un footballeur, la fatigue ou la déprime d’un athlète…). Les médias du monde ne sont pas au service du sport ; le sport est le plus puissant média du monde !

    Un premier lien repérable entre le sport et la politique s’est vite transformé en un amalgame compact puis en une véritable osmose entre le sport et la société tout entière. L’ancienne intégration du sport à la politique, tout en conservant une forme de transmission ou de transfusion de l’un à l’autre, s’est modifiée en une progressive assimilation organique entre le sport et la société. Les institutions supranationales comme l’ONU ne suffisent plus à endiguer les conflits mondiaux naissants. Elles sont relayées par le CIO, la FIFA ou encore l’UEFA, institutions récentes et circonscrites, localisées, repérables, et dont la volonté est de s’imposer dans tous les secteurs de l’économie, de la politique et des idéologies « nouvelles ». Autrement dit, si les nations sont toujours représentées en tant que telles dans les grandes compétitions, à l’instar des Jeux olympiques (autour des stades, les drapeaux nationaux claquent au vent, les médaillés pleurent au son de leur hymne national…), le capital financier sportif — moins visible — est derrière, tapi, engrangeant des dividendes devenus en quelques dizaines d’années un pourcentage non négligeable de l’économie du monde. Le sport constitue ainsi un empire avec ses territoires sans démocratie, sa gouvernance hyper-centralisée, sa bureaucratie céleste, ses sujets infinis. Lorsque nous affirmons que le sport est impérialiste, nous ne désignons pas les seules colonisations de territoires ou destructions des cultures des peuples. L’Empire-sport se stabilise comme un territoire mobile d’affrontements, une plaque tournante d’échanges, l’ensemble étant organisé dans un projet de société intégré au monde, voire un projet de sport comme monde futur. En effet, le sport intègre le monde dans son projet en tant que le monde tend à s’identifier au projet sportif. Nombre de sportifs deviennent des éminences grises, des édiles politiques ; nombre de politiques ne jurent que par le sport ou ne font de la politique que comme éminences du sport. Le jeu politique traditionnel, les thèmes politiques, les projets politiques sont envahis, contaminés, transformés par le sport au sens où il est ce mode de production et de reproduction sociales : tout vire au sport, le monde prend la couleur du sport… Le sport n’est donc plus seulement politique, et il n’est déjà plus une politique d’État ; le sport est dorénavant la forme que prend la politique dans nos sociétés comme celles-ci sont remises en perspective par la puissance décisive du sport : un match de football retransmis mondialement à la télévision suscite un intérêt unique ; si le football est mondialisé, il est davantage encore la forme de la mondialisation qui passe désormais par lui. La puissance du sport est de tout raboter sur son passage et de remplacer les éléments encore vivants par ses propres productions. Le sport se présente ainsi comme le substitut idéal de toutes les structures sociales anciennes, de tous les imaginaires, de l’art lui-même.

    La lutte est ainsi frontalement engagée entre ceux — la cohorte bigarrée des « amis du sport » — qui déplorent les « abus », « excès », « déviations » et « dénaturations » du sport de compétition et ceux — dont nous sommes — qui ont compris qu’il ne peut être ni « redressé », ni « sauvé », ni même « humanisé ». Et qu’il doit donc être radicalement contesté.

    Les deux conférences exploratoires du Spectre, réunies à Nantes puis à Montaigu, ont décidé de coordonner les différents mouvements critiques qui existent déjà un peu partout dans le monde et de créer la Critique internationale du sport. Sa Section française — le Spectre, avec son « missile théorique » Quel Sport ? — entend désormais se placer dans la continuité de la critique radicale du sport marquée par une succession de revues « historiques » (Partisans : Sport, culture et répression, Le Chrono enrayé, Quel Corps ?) et de campagnes militantes signifiantes — Comités anti-olympiques en 1968 et 1976, Boycott du Mundial en 1978 (COBA), Boycott des Jeux de Moscou en 1980 (COBOM), Boycott du Paris-Dakar, Boycott du Mondial de football en 1998 (COBOF), Campagne contre la candidature de Paris aux J. O. de 2012 (CAJO), etc. — initiatives qui ont permis de porter la critique du sport sur la place publique.

    Le Spectre se fixe pour tâche de dénoncer tous les tenants et aboutissants qui ont fait du sport-spectacle de compétition la pointe avancée du capitalisme financier multinational :

    1) L’abrutissement des consciences par le show sportif — direct ou télévisé — est devenu le contenu idéologique principal de la propagande capitaliste. La mondialisation spectaculaire du sport est d’abord la globalisation publicitaire du Capital qui déferle dans tous les médias sans exception. « Pour qu’un message publicitaire soit perçu, expliquait en 2004 Patrick Le Lay, patron de TF1, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible, c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité » (Le Monde, 24 mai 2004). Avec la prolifération galopante de l’idéologie sportive, le matraquage publicitaire est à présent devenu une véritable industrie de la crétinisation des esprits. La lobotomisation des cerveaux, alias « disponibilité », suit comme une ombre portée les ruissellements de sueur et les « larmes de bonheur » des champions, golden boys and girls sponsorisés, infantilisés, médicalement assistés ou « gonflés » et politiquement alignés sur les pouvoirs dominants.

    2) L’affairisme sportif n’est qu’un cas particulier — et particulièrement nauséabond — de l’affairisme capitaliste et de sa « vénalité universelle » (Marx). L’immense usine à fric qu’est aujourd’hui le sport — par ailleurs coffre-fort opaque pour tant d’opérations mafieuses de prévarications, de corruptions, de détournements et de blanchiments — est à l’image du capitalisme mondial, de ses scandales boursiers, de sa course aux profits spéculatifs et de sa logique monétaire destructrice. Aux naïfs de tous bords qui déplorent « l’intrusion de l’argent dans le sport », nous rappellerons que la marchandisation sportive n’est que la conséquence inévitable de l’accumulation du capital.

    3) Les prétendues « valeurs du sport » sont d’abord les valeurs qui renforcent l’ordre bourgeois : la soumission d’un côté, l’autoritarisme de l’autre, la répression sexuelle, la hiérarchie physique, la compétition de tous contre tous, le productivisme et le principe de rendement, le culte de la force, le mépris des faibles, la misogynie, le chauvinisme, la xénophobie.

    4) La violence sportive — contre soi-même, contre les autres, contre la nature — est consubstantielle à la compétition. Les affrontements sportifs produisent hooliganisme, coups et blessures, exactions et morts d’homme comme la nuée produit l’orage. Non seulement le sport ne « canalise pas la violence sociale » comme se l’imaginent les doux rêveurs qui croient encore aux « vertus éducatives du sport », mais il la génère, l’entretient et l’amplifie. La dénonciation des multiples violences du sport et dans le sport est aujourd’hui une tâche politique prioritaire.

    5) Le dopage — alias préparation biologique intensive, rééquilibrage hormonal, compléments alimentaires, enrichissement nutritionnel, suivi médical, etc. — qui gangrène massivement le sport de compétition, et en priorité les grands sports professionnels — cyclisme, football, athlétisme, natation, tennis — n’est pas seulement une question d’« éthique sportive », mais un problème de santé publique. Le Spectre entend rendre cette honte encore plus honteuse en la dévoilant sans concessions.

    6) L’ainsi dite « culture sportive », avec ses soi-disant vertus d’intégration républicaine, son supposé « fair play » et ses prétentions « esthétiques » est une pure mascarade pour demeurés. Qualifier un geste de « génial » ou considérer tel champion comme un « artiste » est un abus de langage qui en dit long sur la « culture » du milieu sportif et de ses hauts-parleurs médiatiques. Le Spectre déconstruira impitoyablement ces pitreries qui cherchent à donner une légitimité « philosophique » au sport.

    7) L’institution sportive (CIO, FIFA, Fédérations internationales, etc.) s’est toujours gravement compromise avec les systèmes totalitaires, les dictatures militaires ou les États policiers. Le Spectre ne se privera pas de dénoncer ces sinistres collaborations de la « Charte olympique » et de l’« éthique sportive » avec des régimes qui non seulement ne respectent pas les droits de l’homme et les libertés démocratiques, mais qui utilisent sciemment le sport comme une arme de propagande à l’extérieur, d’encadrement et d’endoctrinement à l’intérieur. Berlin 1936, Argentine 1978, Moscou 1980, Pékin 2008, la liste est longue des collusions qui forment un sinistre cortège de mensonges, de manipulations et de répressions."

    http://quelsport.free-nux.org/?page_id=2

    http://quelsport.free-nux.org/?page_id=20

    On ne peut pas dire que le sport rassemble ; il suffit de voir ce qui se passe à chaque grand match : il y a un déploiement de 500 CRS ou plus, CRS que nous payons par nos impôts, CRS qui pourraient être occupés à autre chose plutôt qu'à séparer des gens qui s'insultent, se tapent dessus.
    marc
    marc


    Messages : 348
    Activité et ancienneté : 412
    Popularité des contributions : 65
    Date d'inscription : 27/03/2011
    Localisation : Paris XVIIIème

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  marc Ven 1 Avr - 19:32

    pfff, pfff, je viens juste de finir mon 1er tour de lecture de notre forum ...
    1814 m., pfff, pfff, éssoufflé, et, en nage Wink

    Ayant gardé, par malice, ce topic pour la fin, je ne suis pas décu d'y découvrir, d'entrée de jeu,
    ce délicieux lapsus Wink "les vaniqueurs"
    Figurez-vous qu'avec ma carrure de tour Eiffel et mes yeux en trou de pine,
    je n'allais pas rentrer dans cette arène,
    comme les premiers chrétiens, sans quelques foies.
    Bref, comme ma conception de la virilité n'a de lien qu'avec la transmission de la vie
    et que je n'ai rien d'interressant sur le sujet sport à proposer (*),
    veuillez avoir la gentillesse de considérer mon post comme un clein d'oeil appuyé et citoyen aux citoyennes Wink

    (*) ( Malgré un parcours chaotique, adhérent à 7 ans à, tenez-vous bien, de la
    "tricolore sportive de Massy", ...), Totalement détélévisé depuis une dizaine d'années,
    décérébré depuis bien plus tôt, je viens, à l'instant, de prendre la résolution constitutionnelle
    de ne pas me sentir trop gâteux tant que la distinction entre sport et spectacle me sera encore possible,
    Au fait, en quoi feu l'école républicaine contribuait-elle à contrer le besoin de domination masculine
    établie en tant que norme culturelle ? ... Travail d'historien.
    Merci de d'avoir pointé Cioran (Si c'est celui qui déclarait avoir passé sa vie à recommander le suicide par écrit)

    Bon, vestiaires, douche, serviette, pchi-pchit...
    avatar
    anaclaudia


    Messages : 7
    Activité et ancienneté : 9
    Popularité des contributions : 0
    Date d'inscription : 27/03/2011

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  anaclaudia Ven 1 Avr - 20:05

    d'accord mais va imposer a des millions de perssonnes,de suprimer le sport tel qu'il se produit aujourd'hui on te traitera de dictateur!!il y a des choses simples et stupides ou complexe et politiques que j'aiment encore par paresse ou par dépit...tout ce qui peut bon grés mal gré nous faire sentir un peu leger!
    une fois qu'on a fait le tour acceptons qu'il y est des gateries ds le capitalisme c'est ainsi! enléve le sport tel qu'il est et la vous l'aurez la révolution!!
    Et c'est bien de emil cioran ,dont il est question!

    Ninon74
    Ninon74


    Messages : 779
    Activité et ancienneté : 887
    Popularité des contributions : 83
    Date d'inscription : 23/02/2011
    Age : 72
    Localisation : Cran-Gevrier

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  Ninon74 Sam 2 Avr - 1:13

    Comme pour beaucoup de choses, expliquer aux gens ce qu'il y a derrière le sport, où va l'argent du sport, qui en paie les infrastructures (on paie pour la construction et on paie pour pour rentrer dans la construction - on paie aussi pour remettre en état la construction,mais jamais on encaisse... !)

    De longues ballades où l'on passe le temps de redécouvrir la nature, les fermes et le monde animal. Il y a de quoi faire si on le veut vraiment.

    Pas très loin de chez moi, une famille avec 3 enfants vit dans une caravane à l'orée d'un petit bois. Ils ont des poules, des coqs et un chien ; poules et coqs sont en liberté.
    Je leur ai demandé si on ne cherchait pas à leur voler des poules ; réponse : les parents amènent leurs enfants le dimanche, car ils ne savent pas ce que c'est qu'une poule.... !!
    Ils savent certainement ce qu'est un ballon, mais pas un poule ou un poulet ! Ce qui sous-entend qu'ils ne savent pas non plus ce qu'ils mangent.... !
    Ninon74
    Ninon74


    Messages : 779
    Activité et ancienneté : 887
    Popularité des contributions : 83
    Date d'inscription : 23/02/2011
    Age : 72
    Localisation : Cran-Gevrier

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  Ninon74 Sam 2 Avr - 1:44


    Lorsqu'il faudra dire à ceux qui gagnent le plus, qu'il y a maintenant un revenu maximal autorisé, il y aura aussi une révolution........contre les plus pauvres.

    Soutiens et fais du sport si tu le désires, mais moi savoir que des gens couchent dehors alors que l'on construit des stades gigantesques avec de la fausse pelouse, je dis non, priorité au logement ; savoir que l'argent du sport va à des multinationales qui gangrènent, détruise la planète, je dis non

    Opacité[modifier]

    Le CIO est accusé d'opacité dans son fonctionnement [Par qui ?] :

    * Le choix de ses membres est le fait du prince, ils ne sont pas élus par les pays qu'ils représentent (pour la simple et bonne raison qu'ils ne représentent pas leurs pays respectifs, le CIO étant une organisation non-gouvernementale) ;
    * Le choix des villes olympiques (vote à bulletins secrets) ;

    À propos du choix du lieu des jeux Olympiques d'hiver de 2014, le chancelier autrichien, Alfred Gusenbauer, a déclaré : « Si c'est une question de pouvoir politique et de gros sous, alors Salzbourg n'avait aucune chance. Je suis persuadé que le concept que nous présentions était absolument le meilleur. »

    * La gestion des fonds (le mouvement olympique a généré un revenu de plus de 4 milliards de dollars pour la periode 2001-2004) qu'il gère.

    Corruption[modifier]

    Un reportage de la BBC a montré que certains individus membres du CIO étaient près à monnayer leur soutien, dont Ivan Slavkov, président du Comité olympique bulgare. De nombreux autres soupçons de corruptions ont été établi, notamment lors des jeux de Salt Lake City et de Sotchi[2].

    Perte des valeurs olympiques[modifier]

    Depuis Albertville en 1992, le nombre d'athlètes des pays tropicaux a fortement diminué par l'instauration de minima drastiques[réf. nécessaire]. Il y a au CIO une volonté d'écarter les pays d'Afrique noire des Jeux d'hiver[3].

    Le choix de Pékin pour les Jeux olympiques de 2008 a fortement été critiqué par les associations de défense des droits de l'homme[4],[5] et a entraîné des expulsions massives de populations (1,5 million selon l'ONG COHRE[6]).

    Des membres du CIO ont eu des liens avec le régime nazi pendant la guerre[réf. nécessaire] et l'ancien président du CIO Juan Antonio Samaranch, avec le régime de Franco[7

    avatar
    anaclaudia


    Messages : 7
    Activité et ancienneté : 9
    Popularité des contributions : 0
    Date d'inscription : 27/03/2011

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  anaclaudia Sam 2 Avr - 7:52

    tu as raison sur tout,mais le sport c'est POPULAIRE dans tt les sens du therme et pas culturel!
    je n'ai pas la méme conception que toi de l'homme(a la base a son essence), et c'est trés idéaliste de penser que tt le monde preferra les poules au ballon au nom des hommes......le marxisme a bien tenter d'égaliser tout ca,c'est un echec la litterature est belle le reste est impossible..tu ne veux méme pas conceder que la violence est inhérente a la vie,dans les tribus pour la contourner,on devait mettre un tas de régles totem,tabou ect...pour qu'elle n'est pas lieu il y avait des rites des initiations...et méme des fétes "orgiaques" pour exulter une fois par an le trop pleins de pulsions...le monde ne peut etre sans ca,le notre est en pérditions car on a plus assez de rites pour EXULTER, alors Ca passe(au sens freudien) partout!les jenes filles avortent pour savoirqu'elles peuvent etre mére ou femmes(manque de rituel d'initiation) la délinquence des jeunes guérrier ,bref...ce n'est pas le lieu du débat ...mais je ne vois pas l'homme fondamentalement bon et heureux solidaire ect.méme en changeant la constitution..on ne peut réduire l'homme a l'infra et supra strucure!la vie est un processus biologique violent et complexe qui a ses propres lois méme si et dieu sait que tu as raison tout déconne..mais tu peux défendre tte forme d'inégalités, l'adversité te rends plus persuasive convaincue et passionnée elle te fait vibrer en tant qu'homme(femme)elle te donne du sens et il en faut du sens car si la contingence te guette..............
    miha
    miha


    Messages : 366
    Activité et ancienneté : 446
    Popularité des contributions : 57
    Date d'inscription : 29/01/2011
    Age : 77
    Localisation : Metz

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  miha Sam 2 Avr - 8:57

    marc a écrit:pfff, pfff, je viens juste de finir mon 1er tour de lecture de notre forum ...
    1814 m., pfff, pfff, éssoufflé, et, en nage Wink

    Ayant gardé, par malice, ce topic pour la fin, je ne suis pas décu d'y découvrir, d'entrée de jeu,
    ce délicieux lapsus Wink "les vaniqueurs"
    Figurez-vous qu'avec ma carrure de tour Eiffel et mes yeux en trou de pine,
    je n'allais pas rentrer dans cette arène,
    comme les premiers chrétiens, sans quelques foies.
    Bref, comme ma conception de la virilité n'a de lien qu'avec la transmission de la vie
    et que je n'ai rien d'interressant sur le sujet sport à proposer (*),
    veuillez avoir la gentillesse de considérer mon post comme un clein d'oeil appuyé et citoyen aux citoyennes Wink

    (*) ( Malgré un parcours chaotique, adhérent à 7 ans à, tenez-vous bien, de la
    "tricolore sportive de Massy", ...), Totalement détélévisé depuis une dizaine d'années,
    décérébré depuis bien plus tôt, je viens, à l'instant, de prendre la résolution constitutionnelle
    de ne pas me sentir trop gâteux tant que la distinction entre sport et spectacle me sera encore possible,
    Au fait, en quoi feu l'école républicaine contribuait-elle à contrer le besoin de domination masculine
    établie en tant que norme culturelle ? ... Travail d'historien.
    Merci de d'avoir pointé Cioran (Si c'est celui qui déclarait avoir passé sa vie à recommander le suicide par écrit)

    Bon, vestiaires, douche, serviette, pchi-pchit...

    Laughing

    Je lis ton commentaire au moment où je constate que ce sujet n'est suivi et commenté que par des femmes...

    Le sport de compétition serait assimilé à la virilité ?
    Et cela rendrait le sujet tabou pour les messieurs ?
    .... me disais-je....
    Smile
    Ninon74
    Ninon74


    Messages : 779
    Activité et ancienneté : 887
    Popularité des contributions : 83
    Date d'inscription : 23/02/2011
    Age : 72
    Localisation : Cran-Gevrier

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  Ninon74 Sam 2 Avr - 18:43

    anaclaudia, j'ai pris l'exemple des poules car cela se passe 10 mn à pied de chez moi, et qu'il est plutôt rare de voir cela aux abords du ville.
    Mais les enfants ne savent pas ce qu'est un mouton, une vache, un cabri ; pour eux la viande, c'est le supermarché, les oeufs également.

    Animal ou objet ?

    Nanterre. Une institutrice d'école maternelle demande un jour à ses élèves de dessiner une poule ou un coq. Les enfants âgés de cinq à six ans, qui apprendront bientôt à lire et à compter, semblent perplexes. Ce jeu leur paraît difficile. Une poule, un coq ?

    Satisfait de son travail, un garçonnet au regard vif et aux boucles blondes apporte son dessin. Sur la feuille : des lignes noires enchevêtrées. Un second enfant remet un gribouillage différent mais aussi peu évocateur : un ovale tracé d'une main hésitante, et surchargé de zébrures vertes.

    L'heure de la sortie approche. Les enfants commencent à courir entre les tables. Pourquoi s'obstiner ? L'institutrice s'interroge. A-t-elle posé une question claire ? Elle s'approche du garçonnet aux boucles blondes :

    - Où as-tu vu des poules ? questionne-t-elle.
    - A La Parisienne, maîtresse.
    - A La Parisienne ?
    - Oui, là où on vend de tout.

    Le second dessin à la main, l'enseignante se dirige vers un petit Portugais. " Est-ce un œuf ?" demande-t-elle à l'enfant qui a tracé la forme ovoïde décorée de traits énigmatiques.

    - Non, c'est un poulet, Thérèse.
    - Je ne reconnais pas sa tête, ni ses pattes... Ses plumes n'ont pas de couleurs. Où sont ses pattes ?
    - Dans le plastique.
    - Et les plumes ?...

    L'enfant s'immobilise, dérouté par tant de questions futiles, par le temps perdu à ne pas jouer, c'est-à-dire à se consacrer à des activités sérieuses. Son regard semble traduire, pendant un instant, l'étonnement face à l'immensité de l'ignorance de l'adulte.

    Un claquement de mains, quelques mots prononcés à voix haute, et la maîtresse rassemble autour d'elle tous les enfants. En dix minutes, elle découvre que nombre d'enfants d'intelligence normale associent d'abord la notion de volaille à La Parisienne, supermarché du coin : les dessins mystérieux représentaient des poulets prêts à cuire, sans plumes, sous une pellicule de plastique, dans une barquette blanche.

    Pour ces enfants, ces poulets sont des marchandises au même titre que le pain sous cellophane ou les paquets de lessive. Ils n'établissent aucun rapport entre eux et les animaux. Dans leur esprit, un poulet acheté à La Parisienne n'a jamais été vivant. Il n'est pas un animal. Ce n'est pas comme le chien de la directrice de l'école qui, à certains moments, a le droit de courir dehors, et de recevoir les caresses brutales de cinquante petites mains.

    Les œufs ne sont pas pondus par les poules, mais l'on peut les acheter dans des boîtes en carton bleu, jaune, vert. D'où viennent-ils ? La Parisienne les fournit. C'est le travail des marchands.

    Ont-ils jamais vu une poule debout sur ses pattes ? Les comptines traditionnelles chantées en choeur dans les écoles ont perdu leur signification. L'institutrice songe à l'une d'elles, et prononce les premières paroles reprises avec allant par les enfants :

    Une poule sur un mur
    Qui picote du pain dur
    Picoti picota
    Lève la queue
    Et puis s'en va.

    Seule une minorité d'enfants parvient à décrire ensuite la scène - ceux qui partent peut-être en week-end -, d'autres semblent la saisir d'intuition, plusieurs enfin demeurent rivés à La Parisienne où jamais une poule n'a picoré du pain dur sur un mur.

    Les enfants d'aujourd'hui ne savent pas toujours qu'une poule est un animal. Mais une poule est-elle encore un animal dans un poulailler où sont appliquées les méthodes d'élevage intensif ? Si oui, ses congénères le seront-elles encore dans dix ans, dans vingt ans ? Notre enquête nous conduira peut-être à répondre par la négative, et à rejoindre ces enfants qui, ignorant la totalité de l'évolution des techniques modernes d'élevage, pourraient avoir exprimé une vérité.

    Qu'est-ce qu'une poule, qu'est-ce qu'un animal ? Un vocabulaire est à redéfinir, à préciser. Jusqu'où s'étend la métamorphose qui atteint notre civilisation ? Personne ne le sait. En moins de vingt ans - la durée d'un clin d'oeil à l'échelle de l'Histoire - des termes et des connaissances traditionnels, que l'on croyait assimilés définitivement, ont été ébranlés, soufflés par l'explosion d'un nouveau mode de vie.

    http://vegane.blogspot.com/2009/12/grand-massacre-kastler-damien-nouet.html

    Les écoles pourraient organiser des promenades pédagogiques, les enfants seraient mieux qu'enfermer dans une salle à taper un ballon ou même dehors, il y aurait un vrai retour à la nature.
    Ninon74
    Ninon74


    Messages : 779
    Activité et ancienneté : 887
    Popularité des contributions : 83
    Date d'inscription : 23/02/2011
    Age : 72
    Localisation : Cran-Gevrier

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  Ninon74 Ven 8 Avr - 22:13

    Interview de Jean-Marie Brohm, hors de la conférence ; il parle de ce qu'est le CIO, ainsi que d'autres sports :

    http://vimeo.com/21822094

    Le sport rassemble ??

    Les politiques se déchirent autour de l'Olympique lyonnais
    http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jerome-cordelier/les-politiques-se-dechirent-autour-de-l-olympique-lyonnais-04-04-2011-1314902_244.php

    Bagarres et arrestations au Stadium
    Scènes de violence à la fin du match TFC / Montpellier
    http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/04/1050643-Bagarre-et-arrestations-au-Stadium.html#xtor=EPR-1

    Sincèrement, je pense que l'on peut placer l'argent public dans autre chose que ces grands stades élevés à la gloire des sportifs



    Ninon74
    Ninon74


    Messages : 779
    Activité et ancienneté : 887
    Popularité des contributions : 83
    Date d'inscription : 23/02/2011
    Age : 72
    Localisation : Cran-Gevrier

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  Ninon74 Mar 12 Avr - 15:51

    Autant une activité physique régulière est fortement conseillée chez les enfants, notamment pour la consolidation de leurs os, autant une suractivité de sport peut avoir des conséquences néfastes.

    http://www.lepoint.fr/sante/jeunes-sportifs-attention-a-ne-pas-forcer-la-dose-11-04-2011-1317884_40.php

    Les champions se recrutent très tôt, leur entrainement est poussé, j'appelle cela "jouer sur la santé des gosses pour se faire du fric !"

    La danse aussi d'ailleurs http://www.noureev-medical.org/
    marc
    marc


    Messages : 348
    Activité et ancienneté : 412
    Popularité des contributions : 65
    Date d'inscription : 27/03/2011
    Localisation : Paris XVIIIème

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  marc Mar 12 Avr - 22:04

    La vielle recette pour maintenir la paix civile dans une société d'esclaves ?
    Du pain et des jeux.
    Ninon74
    Ninon74


    Messages : 779
    Activité et ancienneté : 887
    Popularité des contributions : 83
    Date d'inscription : 23/02/2011
    Age : 72
    Localisation : Cran-Gevrier

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  Ninon74 Mer 13 Avr - 1:00

    marc a écrit:La vielle recette pour maintenir la paix civile dans une société d'esclaves ?
    Du pain et des jeux.

    A quand la brioche ?
    avatar
    anaclaudia


    Messages : 7
    Activité et ancienneté : 9
    Popularité des contributions : 0
    Date d'inscription : 27/03/2011

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  anaclaudia Mer 13 Avr - 7:16

    oui ninon tu m'as écrasé d'arguments!!!!!!!!!!!!!!tu n'as laissé la place a aucune discussions!tu as étaler tes arguments,tes informations ,tes convictions,il n'y a eu ni débat ni démocratie......ni dialogue..!
    Ninon74
    Ninon74


    Messages : 779
    Activité et ancienneté : 887
    Popularité des contributions : 83
    Date d'inscription : 23/02/2011
    Age : 72
    Localisation : Cran-Gevrier

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  Ninon74 Mer 13 Avr - 9:26

    anaclaudia a écrit:oui ninon tu m'as écrasé d'arguments!!!!!!!!!!!!!!tu n'as laissé la place a aucune discussions!tu as étaler tes arguments,tes informations ,tes convictions,il n'y a eu ni débat ni démocratie......ni dialogue..!

    Mais rien ne t'empêche de débattre et d'argumenter anaclaudia, j'ai en effet apporter les informations que j'avais afin de démontrer que le sport tel qu'il est pratiqué n'est pas ce qu'il y a de plus sain physiquement et psychologiquement.

    Je peux également te conseiller te lire les livres du cardiologue Frédéric Saldmann, qui déconseille le sport à outrance et préconise un peu de sport tous les jours, tel que la marche.

    Ninon74
    Ninon74


    Messages : 779
    Activité et ancienneté : 887
    Popularité des contributions : 83
    Date d'inscription : 23/02/2011
    Age : 72
    Localisation : Cran-Gevrier

    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  Ninon74 Jeu 14 Avr - 16:17

    Conférence de Jean-Marie Brohm du 31 mars 2011 - Même si cette conférence a pour objet principal les Jeux Olympiques, Jean-Marie Brohm parle également des autres sports, de la mentalité qui règne dans ces milieux, de la santé des jeunes que l'on met en danger......... !!
    Les vidéos sont assez courtes.

    https://www.dailymotion.com/video/xhy35g_conference-de-jean-marie-brohm-du-31-mars-2011-1ere-partie_news

    https://www.dailymotion.com/video/xhy7k7_conference-de-jean-marie-brohm-du-31-mars-2011-2eme-partie_news

    https://www.dailymotion.com/video/xhy7l7_conference-de-jean-marie-brohm-le-31-mars-2011-3eme-partie_news

    Je vous laisse admirer la COMPOSITION DES COMMISSIONS DU COMITE INTERNATIONAL OLYMPIQUE.....Nous y retrouvons des marquis, des comtes et même un prince...... !
    Croyez-vous sincèrement que ces gens, à l'affut du futur champion se soucie de sa santé ??.... Ou plutôt de ce qu'il peut LEUR rapporter ?
    http://www.la84foundation.org/OlympicInformationCenter/RevueOlympique/1969/ORF17/ORF17j.pdf

    La biochimie des activités physiques :
    http://books.google.fr/books?id=qAt6ea9yNdcC&pg=PA367&lpg=PA367&dq=Aucune+m%C3%A9daille+ne+vaut+la+sant%C3%A9+d%27un+enfant+Jacques+Personne&source=bl&ots=aaJXQYbtf7&sig=AOtg3knuZcKRANfs5b07-B-g2rc&hl=fr&ei=7SKmTZK7MsmbhQf0tqnKCQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=10&ved=0CFkQ6AEwCQ#v=onepage&q&f=false


    QU'AUCUNE MEDAILLE NE VAUT LA SANTE D'UN ENFANT

    "Aucune médaille ne vaut la santé d'un enfant" (Denoël, 1987). Prix Académie Nat. Médecine 1988 et Grand Prix Technique et pédagogique Sport, Association Ecrivains sportifs.

    - "D'un sport perverti au "sport plaisir"
    http://www.amazon.fr/Dun-sport-perverti-plaisir/dp/229600458X

    - "Aucune médaille ne vaut la santé d'un enfant"
    http://livre.fnac.com/a31398/Jacques-Personne-Aucune-medaille-ne-vaut-la-sante-d-un-enfant

    Il est certain que personne ne fait la publicité de ces livres, l'enjeu est beaucoup trop important.....il semble qu'il faille les commander !!

    Hommage à Jacques Personne, sportif, professeur de
    sport :

    "Hommage à Jacques Personne
    Écrit par Mathieu Chantalle / Lundi, 13 Septembre 2010

    2010-1-j-personne Nous avons le regret de vous informer du décès de Jacques Personne.

    Militant de l’Amicale des Anciens Elèves de l’Ecole Normale Supérieure d’EPS, puis de l’AE-EPS, militant pédagogique et syndicaliste ; militant sportif, formateur à l’INS, entraîneur de basket, l’ensemble de sa vie a été guidé inlassablement par les principes de liberté et d’indépendance :

    liberté pédagogique
    indépendance d’action et de pensée par rapport à tout lobby ou appareil, qu’il soit d’état, syndical, politique ou sportif

    Il a eu le courage d’appliquer ses principes dans sa vie professionnelle, ce qui lui a valu d’être muté d’office à 4 ans de la retraite, de l’INSEP au Lycée Voltaire.

    Ses convictions l’ont amené à écrire plusieurs ouvrages parmi les plus marquants : « Aucune médaille ne vaut la santé d’un enfant » ou « D’un sport perverti au sport plaisir »

    Outre les liens personnels, c’est pour ces motifs que ses amis et collègues de l’AE-EPS, de l’INS, de la Fédération de Basket-ball et de la « Tendance du Manifeste » (SNEP), dont il fut l’un des fondateurs notoires (1963), se sont retrouvés lors de ses obsèques le jeudi 12 Novembre 2009 à Champigny sur Marne.

    Il y a 3 témoignages à télécharger dans le lien, celui de J. Zoro est le plus éloquent.

    http://www.site.aeeps.org/actualite/96-hommage-a-jacques-personne.html

    Juste une dernière, une petite histoire alors que j'étais encore à l'école, du temps où l'on passait le certificat d'études : dans la cour de récréation, les jeunes garçons jouaient au foot, l'un d'eux à reçu le ballon en pleine tête......il n'est JAMAIS rentré à la maison ; il devait avoir 12 ou 13 ans, et habitait le chemin à côté de chez moi, nous faisions la route de l'école ensemble !!
    Et pourtant, ce n'était que des coups de pieds d'enfants...... !!


    Contenu sponsorisé


    Le sport, un capitalisme mondial Empty Re: Le sport, un capitalisme mondial

    Message  Contenu sponsorisé


      La date/heure actuelle est Ven 26 Avr - 21:06