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    L'Europe de la paix et des droits de l'homme : mon oeil !

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    Message  Ninon74 Jeu 15 Sep - 20:53

    Mis à jour 14-09-2011 14:14
    L'Europe risque "une guerre" selon un ministre polonais

    Jacek Rostowski, le ministre des Finances polonais, le 20 août 2011.

    L'Europe risque "une guerre" selon un ministre polonais
    Inquiet de l'importance prise par la crise de la dette en Europe, le titulaire du maroquin des Finances polonaises a évoqué, aujourd'hui, un risque de conflit armé.

    Si les politiques sont souvent taxés d'user de la "langue de bois", ce reproche ne peut certainement pas s'appliquer au ministre polonais des Finances. Jan Vincent-Rostowski (c'est son nom) a évoqué, ce mercredi 14 septembre, le risque d'une "guerre" si la crise traversée par la zone euro conduisait à l'éclatement de l'Union.

    "Si la zone euro se fissure, l'UE ne sera sans doute pas en mesure de survivre avec toutes les conséquences dramatiques que l'on peut imaginer", a ainsi déclaré le ministre polonais devant le Parlement européen de Strasbourg.

    Rapportant une conversation tenue avec une connaissance dans un aéroport, Jacek Rostowski a expliqué que son interlocuteur lui avait fait part de ses craintes "d'une guerre au cours des dix prochaines années" et qu'il souhaitait demander, pour ses enfants, une carte verte qui leur permettrait un exil aux Etats-Unis.
    "Une guerre! Mesdames, messieurs ce sont les termes qu'il a employés", s'est ensuite exclamé le ministre, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'Union.


    Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue peu après, M.Vincent-Rostowski a pondéré ses propos, indiquant qu'il avait "seulement voulu souligner le caractère sérieux de la situation" en faisant prendre conscience aux responsables politiques "les situations inimaginables" auxquelles pourrait être confrontée l'Europe si la zone euro disparaissait.

    Puis l'économiste de conclure : "La grande réalisation de l'Europe, c'est la paix politique, mais elle n'est pas éternelle. Si on ne prend pas les bonnes décisions, l'Histoire peut se retourner contre nous dans un mauvais sens."

    http://www.metrofrance.com/info/l-europe-risque-une-guerre-selon-un-ministre-polonais/mkin!4FjP0US3yW75s/


    Une de mes contacts a quitté la France en 2009 pour la Slovénie, un diplomate lui ayant dit que les 3/4 de la France serait détruite. Lui aussi est parti en Slovénie, d'autres familles ont suivi !
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    Message  Ninon74 Lun 19 Sep - 1:15

    Désaccords entre Européens et Geithner sur la crise

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE78F01L20110916

    (attention, il y a 3 pages)


    Quand le Trésor américain rappelle les Européens à l'ordre

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110915trib000649515/quand-le-tresor-americain-rappelle-les-europeens-a-l-ordre.html


    Quatrième trimestre 2011 : Fusion implosive des actifs financiers mondiaux

    http://www.leap2020.eu/Le-GEAB-N-57-est-disponible-Crise-systemique-globale-Quatrieme-trimestre-2011-Fusion-implosive-des-actifs-financiers_a7619.html
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    Message  Ninon74 Lun 19 Sep - 1:20

    Excuses aux eurosceptiques

    Publié le 16/09/2011

    Par Daniel Hannan, depuis Oxford, Royaume-Uni

    Comme tous les autres éditorialistes européistes, j’ai passé les vingt dernières années à décrire les opposants à l’U.E. comme ne valant guère mieux que les pires des hooligans. Quels qu’aient pu être leurs arguments, j’ai persisté à indiquer que le chauvinisme était leur seul et réel motif d’opposition. Les eurosceptiques ont eu beau affirmer que la Commission européenne était anti-démocratique, le budget de l’U.E. au service d’intérêts particuliers et la PAC et les politiques de pêche désastreuses ; je n’ai considéré ces objections que comme étant de grossiers appels du pied aux xénophobes. Les opposants au système bruxellois pouvaient bien parler l’esperanto (comme Sir Teddy) ou être mariés à des Allemandes (comme Nigel Farage), je les ai dénigrés comme des petits provinciaux de la pire espèce.

    Je reconnais aujourd’hui qu’ils avaient raison depuis le début. L’U.E. a ruiné notre économie, corrompu notre démocratie et brimé nos libertés. Si seulement nous avions écouté les eurosceptiques il y a vingt ans, nous pourrions alors être aujourd’hui dans la même situation enviable que la Suisse ou la Norvège. En fait, ceux qui étaient réellement bornés étaient ces pro-Européens qui, sous prétexte de marquer ostensiblement leur mépris du nationalisme, ont détourné les yeux des échecs de l’U.E.. Il s’avère que, durant tout ce temps, nous étions ceux qui avions des œillères et je tiens à présenter mes excuses pour les torts que cela a pu causer.

    Jusqu’à présent deux éditorialistes pro-Européens ont publiquement fait amende honorable : Matthew Parris et Max Hastings. Martin Kettle du Guardian mérite aussi la mention bien. Il y aura de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. [Luc 15 7] Ceci dit, quand ces politiciens-ci vont-ils enfin revoir leur position ?

    http://www.contrepoints.org/2011/09/16/46152-excuses-aux-eurosceptiques
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    Message  marc Lun 19 Sep - 10:19

    Pour attac, socialiser (1), "ce n’est pas nationaliser pour redresser et revendre. Ce n’est pas non plus étatiser pour s’en remettre à une gestion technocratique, parfois pire que la gestion privée. Socialiser, c'est placer les banques sous le contrôle de la société, pour qu'elles financent des activités utiles socialement et écologiquement, choisies démocratiquement, ..."

    Sous le contrôle de la société ?
    laquelle ? la bonne ? Basketball
    Entre gens de bonne société, les intellectuels inspirant attac prendront-il à temps conscience de l'énormité du trou de leur système de pensée :
    - nationaliser : par la nation, - étatiser : par l'état

    Mais, au fait, c'est qui ... l'état, la nation, la société ?

    Pas toi qui lit ceci : tu est le peuple, et dans leur conception élitiste, la dernière roue du carrosse :
    "démocratiquement", tu choisira, mais seulement si tu fais partie de cette bonne société.

    N'y a-il pas là besoin d'une révolution copernicienne ?

    (1) le système bancaire ... le système financier plus global (fonds/assurances,...), n'est pas mentionné ici.
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    Message  darna Lun 19 Sep - 12:38

    No comment après celui de Marc qui exprime mes propres questionnements (les mêmes dans d'autres thèmes de ce forum...)
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    Message  Ninon74 Mar 20 Sep - 16:45

    Aide alimentaire : l'Europe coupe les vivres


    L'Europe menace de fermer le robinet de l'aide alimentaire aux plus démunis. Réunion de la dernière chance aujourd'hui pour empêcher une réduction draconienne de l'aide. Les associations lancent un cri d'alarme.

    13 millions d'Européens pourraient bien se serrer la ceinture d'un cran de plus. Une réunion de la dernière chance est prévue aujourd'hui à Bruxelles pour empêcher une réducation draconienne d'un programme européen d'aide alimentaire pour les pauvres. Voila qui fait désordre en temps de crise.

    Et pourtant, c'est la Cour de Justice européenne qui a pris cette décision. Couper, de façon drastique, les aides alimentaires aux plus démunis. Explication : en 1985, les surplus alimentaires européens sont énormes. Tellement, qu'il est plus coûteux de les stocker que de les distribuer à ceux qui ont faim ! Voilà la grande idée de Coluche et des Restos du Cœur !

    En 1987, l'Europe s'empare du dossier et sous l'impulsion de Jacques Delors, elle crée le Programme Européen d'Aide aux plus démunis, le PEAD. On va y consacrer 1 % des fonds de la fameuse PAC, la politique agricole commune. On ouvre grand les frigos. Très vite, cela représente 23 % des stocks des Restos du cœur, 33 % pour les Banques Alimentaires, près de 50 % pour le Secours populaire !

    Seulement voilà : au fil du temps, les stocks se sont rapetissés. Désormais, c'est la Commission qui règle la facture, et achète pour 500 millions de denrées qui sont redistribuées.

    20 pays membres sur 29 bénéficient de ce système. Pas l'Allemagne… Qui en avril dernier saisit la Cour de justice en voulant limiter l'aide au seul écoulement des stocks, et proscrire tout achat. La Cour de justice lui a donné raison. Cela signifie par exemple que l'aide pour la France passerait de 72 millions d'euros à 15 millions d'euros. Soit 130 millions de repas en moins !

    Hier, les présidents des quatre grandes associations humanitaires ont tenu une conférence de presse pour alerter les pouvoirs publics. « Catastrophe humanitaire » disent d'une seule voix Olivier Berthe des Restos et Julien Lauprètre, du Secours populaire. La Croix rouge demande la mise en place d'une mesure transitoire le temps d'imaginer le PEAD de demain. « Sinon, ce sera la mort du dispositif », redoute Didier Piard. Cette mesure entraînera « 200 000 personnes non nourries », calcule Maurice Lony, directeur de la Fédération des banques alimentaires.

    « Comment faire ? Impossible de donner moins aux gens qui en ont besoin ! s'indigne Solange Minguez, président des Restos de la région. Et sur quels critères..? » On se le demande…

    Dominique Delpiroux
    C'était une idée de Coluche

    Quelques mois après avoir fondé les Restos du Cœur, le 26 septembre 1985, Coluche découvre le fonctionnement des stocks européens de denrées agroalimentaire mis en place dans le cadre de la Politique agricole commune, pour réguler les prix agricoles. Un système qui finit par coûter très cher en stockage.

    L'idée géniale de Coluche c'est de montrer que cela coûte moins cher de donner que de stocker. Il bataille dur, jusqu'à Bruxelles, pour obtenir qu'une partie des denrées soit attribuée aux plus démunis. Début 1986, avec Jacques Delors, président de la Commission européenne, il va défendre son idée qui aboutit en 1987 à la création du PEAD (Programme européen d'aide aux plus démunis). Les 78 millions, sur quelque 500 au niveau européen, alloués en 2011 à la France, vont à 4 associations humanitaires : la Croix rouge, le Secours populaire, les Banques alimentaires et les Restos du cœur. L'aide européenne représente une part plus ou moins importante en fonction des structures : 23 % du budget des Restos, plus de 50 % de celui du Secours populaire. J.Sch.
    "Pour nourrir ma famille, je fais comment ?"

    Du lait, du riz, des pâtes, du chocolat entouré de papier blanc estampillé CE : ce sont les surplus de la Communauté européenne. On trouve aussi, dans les rayons de l'épicerie du Secours populaire à Toulouse, des figues et des raisins, cadeau du Min, le Marché d'intérêt national, tout proche. Noël, un grand gaillard de 42 ans, fait ses provisions pour une dizaine d'euros.

    « Je touche 700 € de pension d'adulte handicapé par mois, et j'ai cinq enfants à nourrir. Je n'arrive même plus à payer mon loyer… Alors, pour nourrir ma famille, je fais comment ? S'ils nous enlèvent le peu qu'on a… Est-ce qu'il faudra voler de la nourriture, comme autrefois ? Nous devons descendre dans la rue pour demander que les Français puissent manger à leur faim », lance-t-il.

    « Ici, c'est ma boutique », fait Pascale, une Toulousaine de 54 ans, qui renouvelle sa garde-robe (un jean et un tee-shirt) pour trois sous au dressing du Secours populaire, situé 147 avenue des États-Unis dans la Ville rose. Pascale travaille à temps partiel, dans la restauration ou les écoles : 500 ou 600 € par mois pour vivre, ou plutôt « survivre ».
    35000 personnes aidées

    Le local, ce lundi après-midi, ressemble à une ruche. Il y a ceux qui stationnent en voiture pour déposer des vêtements, des jouets, des chaussures… Et ceux qui arrivent à pied avec des poches en plastique pour trouver de quoi s'habiller ou se nourrir.

    Le Secours populaire de la Haute-Garonne aide 8 000 familles, soit environ 35 000 personnes. « Bientôt, nous aurons les trois quarts du rayon alimentation vide. Nous serons obligés de faire appel aux dons et nous risquons de nous épuiser très vite », déplore Houria Tareb, la secrétaire générale de la fédération départementale du Secours populaire.

    A la fin du mois, «surtout les 30 derniers jours» comme disait Coluche, beaucoup n'ont déjà plus de quoi s'acheter à manger. Khadija, 46 ans, mère d'une petite fille de quatre ans, travaille à mi-temps dans une société de nettoyage et dispose d'un salaire mensuel de 700 € : « Nous sommes de plus en plus nombreux à être dans le besoin, dit-elle. Ces associations nous aident à améliorer le quotidien. Sans elles, comment ferons-nous ? »

    Sabine Bernède
    "Besoin d'un grand cœur…"

    Ouvrir les frigos de l'Europe, à la base, c'était une idée de Coluche ?

    Véronique Colucci, administratrice des Restos du Cœur. En fait, Michel, c'était un clown… Mais c'était un clown méticuleux, perfectionniste, précis, vraiment très professionnel. Et son idée de Restos du cœur, c'était tout sauf un gadget. On lui doit donc deux choses : tout d'abord, cette idée d'aller ouvrir les frigos de l'Europe. Ensuite la loi fiscale, qui permet de déduire les dons des impôts, que l'on appelle depuis la loi Coluche. Pour ce qui concerne les frigos, il faut se souvenir que l'Europe les avait créés pour éviter les problèmes liés à la surproduction.

    D'énormes stocks avaient été constitués ?

    Oui, et ces réserves au bout d'un moment n'avaient plus de raison d'être. Le stockage était devenu un énorme business, on vendait nos stocks à des armées de pays, alors qu'en France, on avait de plus en plus besoin de nourriture pour des gens nécessiteux, qui de toute façon n'auraient pas cassé le marché, puisqu'ils ne pouvaient pas acheter. Michel est allé défendre cette idée en 1986 à Bruxelles, plaidant pour une utilisation humanitaire des stocks. Jacques Delors, président de la commission nous a soutenus. C'est parti de là ! Depuis 1987, quatre associations ( Secours populaire, banques alimentaires, Croix rouge et Restos du Cœur ) bénéficient de ces stocks.

    Qu'allez-vous faire désormais ?

    Je ne sais pas comment on va faire…. Nous demandons tous le maintien des PEAD. Entre associations, nous sommes très soudés. En Europe, il y a 20 pays qui en bénéficient et sept qui forment une minorité de blocage. Cette décision est dramatique, car elle intervient à une période de crise où l'on assiste à une montée du chômage et de la précarité inouïe, où les gens n'ont plus les moyens de payer leur nourriture, leur loyer, leur électricité ! Je crois qu'aujourd'hui, nous aurions sérieusement besoin d'un clown au grand cœur !

    Recueilli par Dominique Delpiroux
    L'équilibre alimentaire ne sera plus assuré

    Au siège départemental des Restos du Cœur du Lot-et-Garonne, à Agen, on a fait les comptes : « L'an dernier l'aide alimentaire de l'Europe nous a permis de servir 101 000 repas sur les 440 000 qu'on a distribué. Avec la réduction des aides européennes, on perdra 75 000 repas annuels. » Le président Thierry de Pouques, en place depuis une semaine, sait que ce scénario est digne d'un vrai film catastrophe : « Si jamais ce projet se concrétise on ne pourra pas tout remplacer. Notre rôle sera d'essayer de pallier le désengagement de l'Europe, mais on ne pourra pas tout compenser. » Et dans ce cas-là, la sentence est aussi dramatique que simple : « On ne pourra pas distribuer autant qu'on le fait actuellement. »

    Au-delà de la colère et du message d'alerte, Thierry de Pouques et les bénévoles qui l'entourent veulent pourtant rassurer les 4 400 personnes « accueillies » chaque semaine dans l'un des 12 centres du département ou desservies par le camion itinérant des Restos : « Ce que ça veut dire concrètement c'est qu'au lieu de distribuer 1,5 litre le lait par semaine, peut être qu'on ne pourra plus donner qu'1 litre toutes les deux semaines. Ce qui est sûr quand même, c'est que l'équilibre alimentaire des repas, sur lequel on veille scrupuleusement, ne sera plus assuré. » Et de renchérir : « En Lot-et-Garonne, on a la chance d'avoir des dons de conserves, de fruits et légumes, d'avoir un jardin d'insertion qui en produit 5 tonnes par an également, mais les pâtes ? Qui va nous donner les pâtes que ne nous donnera plus l'Europe ? Personne ! Certains produits de base, indispensables, on ne les aura plus, ou bien moins souvent. »

    Jérôme Schrepf

    Le chiffre : 500

    Millions d'euros> d'aide en 2011. Ce chiffre devrait passer à 117 millions en 2012, si la condamnation du programme d'aide alimentaire européen est maintenue.

    « Nous distribuerons 49 millions de repas en moins par an, soit l'équivalent de 200 000 personnes non nourries. » Maurice Launy, directeur de la Fédération des Banques Alimentaires.

    http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/20/1171613-aide-alimentaire-l-europe-coupe-les-vivres.html#xtor=EPR-1

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    Message  Ninon74 Mar 20 Sep - 16:50

    Les hôpitaux grecques plus desservis en médicament par Roche, pour cause de factures impayées !

    Roche refuse d'encore livrer ses médicaments à la Grèce


    La Grèce encore et toujours au cœur des préoccupations des marchés cette semaine mais l'info qui a retenu l'attention ce lundi matin, c'est le refus du groupe pharmaceutique Roche de continuer à livrer ses médicaments aux hôpitaux grecs.


    Roche est un des cinq premiers groupe pharmaceutiques du monde avec un chiffre d'affaires annuel de 47 milliards de francs suisses.

    Depuis le début de l'été, Roche a cessé d'approvisionner certains hôpitaux publics grecs parce qu'ils ne payaient pas leurs factures. Selon le groupe suisse, certains hôpitaux n'ont plus payé leurs factures depuis 3 ou 4 ans...

    Constat du directeur général de Roche: "Certains hôpitaux grecs ont repris leurs paiements depuis que nous avons cessé de livrer".

    Dans le même temps, le groupe suisse a augmenté ses livraisons aux pharmacies qui, dit-il, paient leurs factures plus régulièrement.

    La situation ne va pas s'améliorer en Grèce

    Il y a peu de chance que la situation s'améliore car la Grèce se prépare peut-être à de nouvelles mesures d'austérité...

    Les autorités grecques ont promis, dimanche, des mesures draconiennes pour éviter un défaut de paiement mais sans préciser lesquelles...

    En fait la Grèce doit impérativement convaincre les inspecteurs de l'Union européenne et du FMI. Une téléconférence est prévue dans la journée. L'enjeu est d'obtenir le versement de la prochaine tranche du plan d'aide international, 8 milliards d'euros, dont Athènes a besoin en octobre pour éviter le défaut de paiement.

    http://www.rtbf.be/info/economie/detail_roche-refuse-d-encore-livrer-ses-medicaments-a-la-grece?id=6774703
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    Message  Ninon74 Mar 20 Sep - 22:47

    Nul besoin de faire l'ENA pour être à l'Elysée, ni même d'avoir le baccalauréat.....même la moto mène à l'Elysée.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Estrosi

    Je m'en vais aller voir petit Nicolas, s'il n'a pas quelque gracieuseté pour moi. affraid
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    Message  Ninon74 Mar 20 Sep - 22:59

    La fin de l'euro en 2011, Jacques Sapir l'avait annoncé en 2010

    https://www.dailymotion.com/video/xgc3c5_2011-la-fin-de-l-euro_news

    Au-dessous du volcan - Notes sur la crise capitaliste et la Dette

    http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-288.pdf
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    Message  darna Mer 21 Sep - 8:46

    En ce qui concerne le domaine de la Santé, il est + que temps de favoriser les recherches dans les médecines traditionnelles, et trouver localement les remèdes naturelles et veiller à 1 alimentation saine. D'ailleurs, j'ai reçu l'existence du site net de Greenext qui informe sur les produits de consommation...Etre consomm'acteur, c'est aussi réduire ses empreintes écologiques dans le monde. Nomadrsi fait partie de ces centres de recherche et a déjà développé des ONG...
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    Message  Ninon74 Mer 21 Sep - 17:49

    darna a écrit:En ce qui concerne le domaine de la Santé, il est + que temps de favoriser les recherches dans les médecines traditionnelles, et trouver localement les remèdes naturelles et veiller à 1 alimentation saine. D'ailleurs, j'ai reçu l'existence du site net de Greenext qui informe sur les produits de consommation...Etre consomm'acteur, c'est aussi réduire ses empreintes écologiques dans le monde. Nomadrsi fait partie de ces centres de recherche et a déjà développé des ONG...

    Je suis en relation avec un Docteur en économie, qui travaille avec l'Afrique et il m'a communiqué ce jour l'adresse mail d'un "guérisseur blanc" qui travaille sur place (Afrique) avec des plantes. Je le mets en relation avec mon amie qui travaille aussi avec des produits naturels. Wink
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    Message  Ninon74 Mer 21 Sep - 17:51

    Questions d'Attac aux candidat-e-s à l'élection présidentielle

    Publié le 21 septembre 2011 - 12:57 par Attac France

    Type d'article: Analyse
    Mots clefs: Présidentielles 2012


    La crise financière amène aujourd'hui l'Europe et le monde au bord du gouffre. Après l'explosion des dettes publiques dues au sauvetage de l'industrie financière et à la récession de 2009, les États ont été pris en otage par les marchés qui exigent des réductions drastiques des budgets sociaux. Il n'y a eu aucune tentative sérieuse du G20 ni de l'Union européenne pour désarmer la finance. La spéculation redouble contre les pays européens les plus fragiles, et les replâtrages successifs tentés par l'Union sont des échecs. Bien au-delà de la taxe sur les transactions financières - que nous sommes heureux de voir aussi unanimement soutenue, mais qui n'est toujours pas en place et ne saurait à elle seule répondre aux dramatiques enjeux actuels - il est indispensable d'avancer aujourd'hui des solutions nouvelles et audacieuses.


    1. Régulation financière

    Les marchés financiers sont aujourd'hui en train de s'effondrer, avec des conséquences potentiellement catastrophiques.

    Si vous êtes élu-e à la présidence de la République, quelles mesures fortes défendrez-vous, au G20, dans l'Union, et lesquelles mettrez-vous en œuvre en France, pour réduire l'instabilité et le pouvoir de nuisance des acteurs financiers (banques, fonds de pension, fonds spéculatifs, agences de notation) ?


    Que pensez-vous en particulier des mesures suivantes : - l'interdiction définitive des mécanismes spéculatifs les plus dangereux (trading à haute fréquence, vente à découvert,
    spéculation sur les produits dérivés (CDS…), marchés de gré à gré...)

    - l'instauration de contrôles sur les mouvements de capitaux

    - le retrait de l'agrément aux institutions financières
    qui détiennent des filiales dans les paradis fiscaux et judiciaires

    - la séparation entre banques de dépôt et banques d'investissement, le démantèlement des banques « trop grosses pour faire faillite »


    2. Financement des urgences sociales et écologiques

    L'Union européenne instaure de nouveaux mécanismes juridiques (semestre européen, règle d'or, pacte euro +...) afin de contraindre les pays membres à l'austérité pour rassurer les créanciers et les agences de notation.

    Si vous êtes élu-e, quelles mesures fortes défendrez-vous, au G20, dans l'Union, et lesquelles mettrez-vous en œuvre en France, pour restaurer les capacités budgétaires et d'endettement des États, afin de financer la transition écologique et les nécessaires créations d'emplois ?

    En particulier, si vous prônez la mise en place d'« eurobonds » (obligations européennes), pour mutualiser une partie des dettes souveraines dans la zone euro, comment pensez-vous rendre ces titres attractifs pour les prêteurs sans leur garantir que des politiques budgétaires restrictives seront effectivement imposées aux peuples européens sous la tutelle d'une autorité indépendante des Parlements nationaux ? Que pensez-vous plus précisément des mesures suivantes :
    - l'arrêt du recours des États aux marchés financiers

    - une réforme fiscale mettant fortement à contribution
    les catégories privilégiées et les grandes entreprises

    - la réforme de la Banque centrale européenne et des Banques centrales nationales leur assignant pour objectifs nouveaux
    le développement de l'emploi et la conversion écologique

    - la possibilité pour la BCE et les Banques centrales nationales de financer directement les États, au lieu de refinancer les banques pour qu'elles prêtent ensuite aux États à des taux bien supérieurs

    3. Banques

    Les banques françaises ont perdu plus de la moitié de leur valeur en Bourse au cours des derniers mois. Le défaut de la Grèce sur sa dette publique, aujourd'hui inévitable, pourrait achever de déstabiliser le système bancaire européen. La recapitalisation des banques par les pouvoirs publics semble inéluctable. Contrairement à ce qui s'est passé en 2008, la crise bancaire qui vient doit permettre la remise à plat du rôle et du fonctionnement des banques dans notre économie et dans nos sociétés.

    Si vous êtes élu-e, quelles mesures fortes défendrez-vous, au G20, dans l'Union, et lesquelles mettrez-vous en œuvre en France, pour mettre le système bancaire au service du financement de l'économie réelle, c'est-à-dire des besoins sociaux et environnementaux ?


    Que pensez-vous plus précisément des mesures
    suivantes : - la nationalisation intégrale du capital des banques sous
    perfusion

    - la mise en place d'un contrôle social et démocratique sur
    les banques publiques, par leur transformation en banques coopératives d'intérêt collectif (sur le principe de la SCIC, société coopérative d'intérêt collectif), avec une participation
    au Conseil d'administration de représentants des salariés,
    des usagers, des collectivités locales, des associations
    environnementales...

    - l'instauration d'une politique du crédit différenciée selon les caractéristiques sociales et écologiques des projets à financer

    - l'obligation pour les banques publiques de prendre en
    pension des titres de la dette publique française afin de
    contribuer aux investissements publics indispensables à la création d'emplois et à la transition écologique

    4. Dette

    La pression des agences de notation financière est l'occasion d'aggraver la remise en cause des droits sociaux (retraites, assurance-maladie, assurance-chômage, logement social …), des services publics et des politiques environnementales. Les intérêts de la dette publique représentent dé-sormais le deuxième poste du budget de l'État, juste après l'Éducation nationale, et sera bientôt le premier. Toutes les dépenses publiques sont soumises à une pression sans précédent. Toutes, sauf le service de la dette, qui n'est l'objet d'aucun débat démocratique.

    Si vous êtes élu-e, comment ferez vous, au G20, dans l'Union et en France, pour que la dette publique, au lieu de servir de prétexte aux plans d'austérité, fasse l'objet d'un réel débat démocratique ?


    En particulier, envisagez-vous: - de demander aux services de l'État de répondre
    favorablement aux demandes d'information issues
    de la société civile concernant les origines de la dette
    publique et la répartition actuelle des titres entre catégories d'acteurs économiques

    - de mettre en œuvre un processus d'audit pluraliste de
    la dette publique, avec la participation des services de l'État mais aussi d'experts indépendants et de citoyens, afin de déterminer si tout ou partie de cette dette est illégitime

    - de s'appuyer sur les résultats de cet audit pour examiner
    les modalités d'une restructuration de la dette publique qui contribue à restaurer des marges de manoeuvre pour les finances publiques.



    Comme dans les années 1930, la démocratie en Europe est aujourd'hui en danger. Il est décisif que le débat électoral se hisse à la hauteur de ces enjeux. Nous comptons sur votre contribution à la satisfaction de cette exigence citoyenne.

    http://www.france.attac.org/articles/questions-dattac-aux-candidat-e-s-lelection-presidentielle
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    Message  darna Mer 21 Sep - 18:05

    Pourquoi ne le mettre en relation qu'avec ton amie, dès lors que la démocratie comprend aussi le partage d'infos...
    D'autres (dont moi) pourraient y contribuer, pour chic et pas cher...Quand y'a pas de spéculation, y'a + d'économie en tous domaines...et surtout de la sincérité qui permet 1 réelle transparence sur les intentions des un(e)s et des autres...N'est-ce pas ce que prétend vouloir les participant(e)s à ce forum ? D'ailleurs, j'ai l'impression d'être la seule à ne pas user de pseudo pour causer ici et ailleurs...
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    Message  Ninon74 Mer 21 Sep - 20:17

    darna a écrit:Pourquoi ne le mettre en relation qu'avec ton amie, dès lors que la démocratie comprend aussi le partage d'infos...
    D'autres (dont moi) pourraient y contribuer, pour chic et pas cher...Quand y'a pas de spéculation, y'a + d'économie en tous domaines...et surtout de la sincérité qui permet 1 réelle transparence sur les intentions des un(e)s et des autres...N'est-ce pas ce que prétend vouloir les participant(e)s à ce forum ? D'ailleurs, j'ai l'impression d'être la seule à ne pas user de pseudo pour causer ici et ailleurs...

    Parce que pour le moment il n'est pas facilement joignable et "serait difficile à gérer" donc autant ne pas lui sauter dessus et l'envahir.

    Mais en attendant, il y a toujours mon amie Patricia, 30 ans de pharmacie, notamment en nutrition, et qui a fait une partie du chemin avec Thierry Souccar.

    http://www.bienetre-complementalimentaire.com/
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    Message  Ninon74 Mer 21 Sep - 22:41

    Ce qu'il faut savoir sur les emprunts toxiques des collectivités

    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ce-qu-il-faut-savoir-sur-les-emprunts-toxiques-des-collectivites_262752.html#xtor=AL-189

    Les emprunts "toxiques" représentent 53% de la dette de Rouen

    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-emprunts-toxiques-representent-53-de-la-dette-de-rouen_207154.html

    Ce qu'il faut savoir sur la crise des HLM

    http://lexpansion.lexpress.fr/immobilier/ce-qu-il-faut-savoir-sur-la-crise-des-hlm_239878.html?p=2

    Les prêts toxiques représentent 8% de la dette des HLM

    http://lexpansion.lexpress.fr/immobilier/les-prets-toxiques-representent-8-de-la-dette-des-hlm_238217.html

    Crédits toxiques: des collectivités locales irrationnelles, des banques avides

    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/credits-toxiques-des-collectivites-locales-irrationnelles-des-banques-avides_173928.html

    Les trucs et astuces des départements pour boucler leur budget

    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-trucs-et-astuces-des-departements-pour-boucler-leur-budget_230482.html

    "La situation financière des départements est dramatique"

    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/la-situation-financiere-des-departements-est-dramatique_229911.html

    La hausse des impôts locaux restera "modérée" pendant deux ans

    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/la-hausse-des-impots-locaux-restera-moderee-pendant-deux-ans_262470.html

    Votre commune est-elle infectée par un «emprunt toxique»?

    CARTE INTERACTIVELibération publie la carte de France des collectivités locales ayant contracté des produits financiers fournis par Dexia qui pourraient risquer, dans certains cas, de les conduire à la ruine.


    Votre commune, votre région, votre département, votre communauté de communes, mais aussi l'hôpital du coin ou le syndicat qui s'occupe des ordures ménagères, sont-ils infectés par les «emprunts toxiques», ces produits très spéciaux distribués dans les années 2000 aux collectivités locales par les banques, et principalement par Dexia Crédit local? Y a-t-il un risque que tout ce beau monde fasse faillite?

    Pour se faire une idée, rien de plus simple, jetez un coup d'oeil à la carte que publie Libération. Construite à partir du fichier 2009 des clients de Dexia (une information normalement confidentielle, mais que Libération s'est procurée), elle indique, collectivité par collectivité, le volume total des emprunts structurés contractés auprès de Dexia ainsi que le surcoût attendu que devra prendre à sa charge le contribuable.

    >>>Lire Libération en kiosque mercredi ou dans notre zone abonnés



    Pour consulter la carte, cliquez-ci dessous.

    Les emprunts toxiques constituent un risque énorme. La plupart fonctionnent sur le modèle suivant: trois ou quatre ans après le début du prêt, débute la phase dite «structurée». Les taux sont alors calculés en fonction de formules abscondes, à partir d'indices financiers très variés (comme le cours du franc suisse, du yen, du dollar ou les CMS, un taux de référence utilisé uniquement par les investisseurs avertis). Et ce, pendant une période de 15 à 25 ans. Ce qui veut dire que, durant cette période, n'importe quelle évolution (à la hausse ou à la baisse) des marchés peut avoir des répercussions énormes sur le taux de remboursement de la collectivité.

    Exemple, avec le « Dualys optimisé », un type de prêt structuré refilé en 2008 au Conseil général de Seine-Saint-Denis. Chaque année, au 1er décembre, et jusqu'en 2026, son taux pour l'année est calculé en fonction des cours relatifs de l'euro, du dollar et du franc suisse suivant une formule, détaillée sur dix lignes, qui fait frémir. Extrait: «Si l'écart entre le cours de change de l'euro en francs suisses et le cours de change de l'euro en dollar est strictement inférieur à 0, le taux d'intérêt est égal à 3,27% plus 25% fois la différence entre le cours de change de l'euro en dollar et le cours de change de l'euro en francs suisses ». Comprenne qui pourra!

    Risque de «faillite»

    Cette carte constitue une bonne base pour évaluer le risque collectivité par collectivité, mais elle ne clôt pas le débat. Les chiffres datent de 2009, et certains prêts ont été renégociés depuis. De plus, si Dexia (ex-Crédit local de France) est la banque historique des collectivités, elle n'est pas la seule à avoir distribué des emprunts toxiques. Les Caisses d'Epargne, la Société générale, le Crédit agricole... ont aussi été très actifs sur ce marché. Reste quelques chiffres qui permettent de prendre la mesure du risque pour les finances locales françaises. DCL avait distribué pour 25 milliards d'euros de produits structurés à 5500 clients, et à la fin 2009, la banque évaluait le surcoût de ces emprunts à 3,9 milliards d'euros. Mais l'addition pourrait encore grimper. Depuis, de nombreux événements ont certainement renchéri ce surcoût. Ainsi, la hausse du franc suisse, ces derniers mois, a vu les lignes d'emprunts fondées sur la devise helvète (comme le prêt Dualys du conseil général de Seine Saint-Denis), devenir de plus en plus chères à rembourser. Et de nombreuses communes ont alors brandi la menace d'un risque de faillite. De quoi conclure sans risque que les emprunts toxiques devraient pourrir la vie des collectivités encore de nombreuses années.



    Pour aller plus loin : analyse, reportage et interview sur cet événement à retrouver dans Libération ce 21 septembre en kiosques ou à télécharger dans notre zone abonnés.

    http://www.liberation.fr/societe/01012360988-votre-commune-est-elle-infectee-par-un-emprunt-toxique

    La carte interactive (il ne vous reste plus qu'à chercher votre ville, à cliquer dessus pour connaître...la vérité)

    http://labs.liberation.fr/maps/carte-emprunts-toxiques/

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    Message  darna Jeu 22 Sep - 7:31

    Merci Ninon, des infos que je saurai afficher publiquement lors du forum associatif à Foix, le 24/09...
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    Message  Ninon74 Jeu 22 Sep - 18:02

    darna a écrit:Merci Ninon, des infos que je saurai afficher publiquement lors du forum associatif à Foix, le 24/09...

    C'est pour ce forum que je devais t'envoyer un DVD ?
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    Message  Ninon74 Jeu 22 Sep - 19:10

    Une ville ne paie plus, l'électricité coupée

    AFP Mis à jour le 21/09/2011 à 14:07


    Plusieurs installations de la ville d'Albacete, dans le centre de l'Espagne, se sont retrouvées plongées dans le noir après une coupure d'électricité du fournisseur pour des factures impayées, ont indiqué la mairie et la compagnie d'électricité Iberdrola. L'électricité a été coupée mardi dans une piscine "où de nombreux nageurs se trouvaient dans les bassins", dans une bibliotèque et dans un gymnase, a expliqué la directrice de cabinet de la mairie, Irene Soriano. Albacete, une ville de 175.000 habitants, cumule une dette de plus d'un million d'euros vis-à-vis d'Iberdrola, le géant espagnol de l'électricité, pour des factures qui remontent jusqu'à 2009.

    "Ce sont les premières coupures que nous avons eues mais nous en redoutons d'autres", a ajouté Irene Soriano, soulignant que la compagnie avait prévenu de la coupure d'électricité dans quatre "services non essentiels" de la ville. "Ce sont eux qui ont déterminé les services non essentiels, nous ne leur avons pas dit +coupez ici ou ici+", a-t-elle affirmé, ajoutant que la maire de la ville, Carmen Bayod, avait obtenu en dernière minute qu'une crèche ne soit pas inclue dans la liste.

    Une porte-parole d'Iberdrola a confirmé les coupures d'électricité, se refusant à tout commentaire "par respect pour la vie privée" des clients. La compagnie a toutefois assuré, dans un communiqué, qu'"en aucun cas, elle ne procédait à des coupures sans prévenir les abonnés, qui reçoivent jusqu'à une demi-douzaine de lettres les avertissant des conséquences en cas d'impayés". Albacete cumule une dette de plus de 15 millions d'euros avec d'autres fournisseurs et "nous négocions avec tous", a assuré Irene Soriano.

    Depuis l'éclatement de la bulle immobilière qui a plongé l'Espagne dans la crise, les régions et les administrations locales ont accumulé des dettes colossales et se retrouvent dans l'impossibilité de payer certains services comme la santé, les pharmacies ou encore le nettoyage. Dans la région de Castille-La Manche, très endettée, où se trouve Albacete, sept cliniques privées ont suspendu les avortements gratuits pour facture impayée par la région et les pharmacies ont menacé de fermer boutique pour obtenir les 113 millions dus par l'administration.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/09/21/97002-20110921FILWWW00437-une-ville-ne-paie-plus-l-electricite-coupee.php
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    Message  Ninon74 Jeu 22 Sep - 19:18

    Grèce: nouvelles mesures d'austérité

    AFP Mis à jour le 21/09/2011 à 20:22

    Le gouvernement grec s'est résigné mercredi à adopter des mesures d'austérité supplémentaires pour 2011 et 2012, sous la pression de ses créanciers, l'UE et le FMI, pour combler les trous dans ses comptes publics et écarter un défaut de paiement.

    Ce mesures "visent à atteindre les objectifs de 2011 et 2012 et permettent l'application du programme de soutien de l'économie grecque d'ici 2014", a indiqué le porte-parole du gouvernement Ilias Mossialos, cité dans un communiqué publié à l'issue d'un conseil de ministres de plus de quatre heures.

    Parmi les mesures figurent "des coupes dans les retraites supérieures à 1.200 euros par mois; ces réductions porteront sur 20% des montants qui dépassent ce seuil", selon ce communiqué. En outre, le chômage technique dans les entreprises publiques, annoncé récemment par le gouvernement socialiste après la fusion de plusieurs organismes publics, va toucher 30.000 salariés du secteur d'ici la fin de 2011, selon ce texte.

    M. Mossialos a aussi annoncé "l'abaissement du seuil minimum d'imposition à 5.000 euros de revenus par an" contre 8.000 actuellement. Le gouvernement avait déjà procédé en juin à une baisse de ce seuil, qui était alors à 12.000 euros. "Le gouvernement a également pris une série de décisions pour procéder à des réformes structurelles, surtout à des privatisations et à l'ouverture des professions et du marché du travail", a ajouté M. Mossialos. Le porte-parole a aussi annoncé qu'un projet de loi "sur la fiscalité doit être voté au Parlement d'ici fin octobre pour corriger les inégalités et les injustices du système qui dominent depuis des décennies", a-t-il indiqué.

    Convaincre la Troïka

    Ces mesures supplémentaires sont pour la plupart prévues dans le plan de redressement de l'économie grec 2012-2015 voté en juin par le parlement, mais dont le gouvernement a précipité la mise en oeuvre après un nouveau dérapage des comptes publics en 2011. Le ministre grec des Finances Evangélos Vénizélos, qui s'est entretenu au téléphone lundi et mardi avec les créanciers du pays, a indiqué mercredi devant le parlement que "des mesures additionnelles" étaient nécessaires pour atteindre les objectifs de réduction du déficit budgétaire en 2011 et pour ne pas mettre "en risque le pays et sa place dans la zone euro".

    L'objectif pour la Grèce est de convaincre la Troïka de ses créanciers - Fonds monétaire international (FMI), zone euro et Banque centrale européenne (BCE) - de lui verser une sixième tranche de huit milliards d'euros du prêt consenti en mai 2010, sans laquelle elle risque de se retrouver en cessation de paiement en octobre.

    La grogne sociale monte d'un cran

    Ces nouvelles mesures d'austérité ont déclenché mercredi une montée des tensions sociales dans le pays. Dès mercredi soir, une manifestation anti-austérité a eu lieu dans les rues d'Athènes à l'appel du syndicat communiste Pame. Jeudi, la capitale grecque sera privée de tout type de transport, une situation exceptionnelle. Le secteur public sera en grève le 5 octobre, avant une grève générale de 24 heures prévue le 19 octobre.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/09/21/97002-20110921FILWWW00607-grece-nouvelles-mesures-d-austerite.php


    Grèce : grève générale le 19 octobre


    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/09/21/97002-20110921FILWWW00440-grece-greve-generale-le-19-octobre.php

    Grèce: grave menace pour la zone euro

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/09/22/97002-20110922FILWWW00445-grece-grave-menace-pour-la-zone-euro.php
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    Message  Ninon74 Jeu 22 Sep - 19:22

    Crise-zone euro : Sarkozy sommé d'agir vite"

    Par Europe1.fr avec Reuters

    Publié le 22 septembre 2011 à 13h40 Mis à jour le 22 septembre 2011 à 14h41

    Les gouvernements et institutions de la zone euro doivent agir rapidement pour résoudre la crise de la zone euro, déclarent sept des dirigeants de pays du G20 dans une lettre adressée au président français Nicolas Sarkozy.

    Dans leur lettre, les responsables de l'Australie, du Canada, de l'Indonésie, de la Grande-Bretagne, du Mexique, de l'Afrique du Sud et de la Corée du Sud écrivent que sortir de la récession sera difficile pour beaucoup d'économies avancées. "Nous n'avons pas encore maîtrisé les défis de la crise. Les déséquilibres mondiaux augmentent encore", lit-on dans cette lettre.

    La France assure la présidence du G20 et du G7.


    http://www.europe1.fr/International/Crise-zone-euro-Sarkozy-somme-d-agir-vite-731469/

    Sauf que Sarkozy est occupé ailleurs....il prépare sa campagne, et Carla va accoucher sous 10 jours, alors la crise...... !!
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    Message  Ninon74 Jeu 22 Sep - 19:30

    Dénoncer l’illégitimité des dettes souveraines : deux ouvrages clés pour le débat

    par Amélie Jeammet| 19 septembre 2011

    Sélection, Résistances

    L’ouvrage du CADTM, La Dette ou la Vie, donne à voir les enchaînements qui conduisent à la crise des dettes souveraines et montre que les pays industrialisés sont aujourd’hui en butte au pouvoir des grandes banques, comme les pays du Sud depuis trente ans. Ce parallèle est d’autant plus utile que certains de ces pays, comme l’Equateur, nous « montrent la voie » de la riposte : en se basant sur la doctrine juridique de la dette illégitime – contractée par les dirigeants d’un Etat contre les intérêts de sa population –, ils parviennent à de réelles avancées pour s’opposer aux intérêts de l’industrie bancaire.

    Les Dettes illégitimes de François Chesnais met en perspective la crise grecque et prolonge la doctrine de la dette illégitime . Rappelant que les banques créent l’essentiel de la monnaie qu’elles prêtent, l’auteur explique : « Dans la crise des dettes souveraines, rien n’a été véritablement prêté. Ce n’est pas comme si le créditeur s’était privé de son épargne. D’ailleurs, les banques se moquent du remboursement du principal (que le remboursement détruit, ndlr) ; seul le versement des intérêts, mécanisme d’appropriation, les intéresse. Donc si rien n’a été prêté, les débiteurs ne doivent rien. » Il appelle à utiliser son livre comme un outil pour ouvrir un vaste débat public, « comme dans les comités pour le Non au Traité constitutionnel européen en 2005, un exemple probant, selon lui, de la manière dont des dizaines de milliers de gens peuvent s’approprier des questions essentielles ».


    http://www.regards.fr/economie/denoncer-l-illegitimite-des-dettes

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    Message  Ninon74 Jeu 22 Sep - 19:35

    Mensonges et tromperies dans la partie de poker à propos de l’euro

    par Eberhard Hamer, www.mittelstandsinstitut-niedersachsen.de

    Christian Wulff, président de la République fédérale d’Allemagne

    Des banques sauvent des banques,
    Des Etats sauvent des banques,
    Des Etats sauvent des Etats,
    Mais qui sauve les sauveteurs?


    Source: Frankfurter Allgemeine Zeitung du 27/8/2011

    Une des causes profondes de l’actuelle crise financière est le fait que la Réserve fédérale américaine (FED) détient la souveraineté en matière de monnaie tout en étant un établissement privé appartenant à 13 banques dont la plupart font partie des groupes de la haute finance les plus importants du monde. Grâce à la FED, ces banques ont la possibilité de créer de l’argent et elles ont, au cours des 35 dernières années, multiplié par 40 la masse de dollars bien que le volume des biens ait seulement quadruplé.
    L’escroquerie monétaire mondiale des propriétaires de la FED

    Avec cet argent, elles ont pu acheter les matières premières mondiales (pétrole, métaux, etc.), acquérir la plupart des participations majoritaires des grandes sociétés de capitaux, des monopoles dans des secteurs entiers de la production, des services et des médias et, grâce à leur argent et au pouvoir du gouvernement américain, régner sur – le cas échéant faire chanter – la plupart des banques centrales du monde occidental, orienter la politique des pays satellites et organiser des révoltes destinées à éliminer les gouvernements rétifs (Afrique du Sud, Ukraine, Géorgie et maintenant Afrique du Nord).
    La FED peut ainsi spéculer sur les taux d’intérêt et accorder sans limites des crédits. Dans leur avidité, les banques propriétaires de la FED ont créé de plus en plus de produits douteux et criminels non couverts et les ont vendus, la plupart du temps au travers de fonds, dans le monde entier pour que le volume monétaire en augmentation ne provoque pas d’inflation aux Etats-Unis. Ainsi, la bulle financière en dollars s’est produite pour 80% à l’étranger et a entraîné dans le monde entier un boom apparent et un excès de liquidités.
    Cela rappelle les traites de cavalerie. Ces traites sont de plus en plus nombreuses, de plus en plus importantes et de plus en plus répandues, mais jamais honorées. Les gagnants ont été ceux qui les ont émises, les groupes américains de la haute finance et leurs banques, telle Goldman-Sachs. (cf. notre ouvrage Der Welt-Geld-Betrug, Unna, 2010).
    Protection des banques frauduleuses par leurs serviteurs politiques

    Lorsque la grosse bulle financière américaine commença sous forme de crédits immobiliers non couverts et que la première banque (Lehman-Brothers) s’est effondrée, le ministre américain des finances Paulson, qui avait auparavant dirigé pendant dix ans la banque suspecte Goldman-Sachs, évita à ses collègues banksters (banquiers gangsters) le remboursement des produits financiers douteux en annonçant un plan de sauvetage de 700 milliards de dollars en faveur de leurs banques qui accordait ainsi la garantie de l’Etat à la crise financière, c’est-à-dire en faisait une crise financière publique. Il exigea des Etats vassaux qu’ils fassent de même, si bien qu’en Europe également un «plan de sauvetage» reprit les dettes toxiques des banques en les plaçant dans des «bad banks» ou grâce à des payements directs aux banques devenues insolvables. Depuis lors, on ne parle plus, dans le monde, de banques peu sérieuses responsables de la crise financière ou de crise bancaire mais de crises d’Etat et de dettes souveraines. Les grandes banques internationales ont évité la faillite en exerçant un chantage sur les politiques dociles pour qu’ils reprennent leurs dettes sur le dos des citoyens. Depuis lors, les dettes des banques sont nos dettes.
    Après la signature de la loi sur le plan de sauvetage, l’ex-président allemand Köhler a démissionné de honte. Les autres politiques ne connaissent pas la honte et se soumettent docilement aux ordres de Washington ou de New York. Et on escroque les citoyens. On leur impose la rigueur (augmentation des allocations Hartz IV de 5 euros seulement) alors que l’on a dépensé des centaines de millions d’euros pour sauver les banksters internationaux, et cela uniquement pour gagner du temps.
    La crise du dollar devient la crise de l’euro

    En fait, la création de dollars par la FED était un problème américain. Les Etats-Unis avaient besoin chaque année de plus de 400 milliards de dollars pour financer leurs guerres, leur empire mondial et leur empire financier mondial. Lorsque la nouvelle se répandit peu à peu que les dollars n’étaient absolument pas couverts (fiat money) et que d’importants pays exportateurs de matières premières (p. ex. la Russie) n’acceptaient plus le dollar comme contre-valeur de leurs biens précieux, lorsque, en outre, l’abandon du dollar profita à l’euro, les Etats-Unis durent stopper ce mouvement de désaffection. Ils provoquèrent, au plus fort de ce mouvement, des crises de l’euro, c’est-à-dire qu’ils firent annoncer par leurs banques et les agences de notation qui leur appartiennent des crises de l’euro en dégradant des pays endettés de la zone euro (Grèce, Irlande, Portugal). Ainsi, ils détournèrent l’attention de la crise du dollar et la crise de l’euro se trouva au centre des problèmes financiers et le scénario de crise se déplaça des Etats-Unis vers l’Europe.
    Des réseaux financiers criminels pilotent la crise de l’euro

    Le surendettement de la Grèce n’est pas récent. Elle était déjà surendettée lors de son entrée dans la zone euro. A l’époque, la banque américaine Goldman-Sachs avait établi des bilans falsifiés et confirmé frauduleusement la solidité financière du pays. Depuis, la Grèce était devenue une des plus importantes bénéficiaires des subventions de l’UE sans que sa situation ne s’améliore le moins du monde. Le fait qu’on ait pris subitement conscience de son surendettement est dû à une manœuvre de Goldman-Sachs et de ses agences de notation visant à mettre un terme à la désaffection envers le dollar au profit de l’euro en faisant apparaître l’euro comme aussi peu solide que le dollar. Depuis, en Europe, s’accumulent les violations de statuts, de lois pénales, de traités et de constitutions commises sur l’ordre d’une puissance supérieure et sans conséquences pour les responsables:
    – A l’automne 2010, la FED, grâce à la création illégale de 600 milliards de dollars destinée à compenser l’absence d’apport de dollars en provenance du monde, a sauvegardé la solvabilité des Etats-Unis. Cet argent est perdu.
    – En septembre 2010, la Banque centrale européenne, «à l’initiative» du gouvernement américain et de la FED, a assuré l’apport nécessaire de dollars jusqu’en avril 2011 en rachetant illégalement 500 milliards de dollars et évité ainsi les pressions sur le dollar. En réalité, il s’agissait là d’une malversation aux dépens de l’euro car chacun sait que le dollar ne vaut plus rien. Quand on échange de l’argent sans valeur contre de l’argent qui a de la valeur, on est complice d’une escroquerie ou on la commet directement. Axel Weber, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, n’a pas pu empêcher cela et a protesté en démissionnant.
    – La Grèce avait plus de 360 milliards d’euros de dettes surtout auprès de banques françaises et américaines. Des assurances américaines couvraient encore le défaut de payement. C’est pourquoi Obama, Trichet et Sarkozy ont contraint agressivement Merkel à assumer la responsabilité partagée des dettes de la Grèce par le biais du «plan de sauvetage» afin d’éviter aux banques de devoir faire une croix sur leurs créances. Par conséquent, l’aide apportée à la Grèce était destinée aux banques. La Grèce ne s’en trouvait pas libérée de ses dettes. Sans ce chantage, Merkel et le gouvernement allemand n’auraient jamais osé commettre cette violation de la Constitution consistant à se porter garant de dettes étrangères et ils n’auraient pas imposé cela au peuple.
    – Les banques françaises étaient les principaux créanciers de la Grèce et savaient que leurs crédits ne valaient plus rien. C’est pourquoi le président français a incité son ancien collègue bankster Trichet à racheter par la BCE pour 60 milliards d’euros d’emprunts grecs alors que c’était interdit par l’article 123 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et constituait une escroquerie au préjudice des propriétaires de la BCE car ceux-ci ne sauraient que faire de titres sans valeur. La plainte que j’ai déposée contre Trichet n’a malheureusement pas pu être prise en compte par le Parquet car Trichet jouit de l’immunité. Il a même été récompensé de ses magouilles criminelles par le Karls-Preis à Aix-la-Chapelle et le Weltwirtschaftspreis à Kiel.
    – Depuis une année, de l’argent allemand et européen est versé à la Grèce prétendument pour sauvegarder sa solvabilité et assainir ses finances. Mais en réalité, pendant ce temps, la quantité d’argent qui a fui la Grèce est plus importante que celle qu’elle a reçue au titre de l’aide, la situation du pays ne s’est guère améliorée, elle s’est même plutôt dégradée et les Grecs s’opposent à la rigueur et au désendettement qu’on exige d’eux. L’aide et la garantie financières que l’on demande aux citoyens de la zone euro – en particulier à l’Allemagne – n’ont rien amélioré. On n’a pas apporté d’aide aux Grecs mais aux banques internationales créancières. C’est une escroquerie aux dépens des contribuables.
    – Depuis qu’Obama l’a morigénée au téléphone, Merkel estime que l’argent versé aux banques créancières de la Grèce est l’«unique solution possible». Malgré l’échec du premier plan de sauvetage, on engloutit de l’argent dans d’autres plans et Merkel aggrave les dettes de l’Allemagne au profit des banques créancières de la Grèce et cela dans un ordre de grandeur tel qu’elles ne pourront pas être remboursées en une génération et qu’elles vont encore peser sur l’avenir et les retraites de nos enfants.
    – En juillet, les gouvernements européens sont tombés d’accord sur une nouvelle étape de leur haute trahison sous la forme du Mécanisme européen de stabilité (MES). A la demande de celui-ci, ils se sont engagés de manière irrévocable et sans condition à mobiliser 700 milliards d’euros (article 8 du Traité instituant le MES) et, si nécessaire – cela étant décidé par le Conseil des gouverneurs qui n’a pas été élu et qui n’est soumis à aucun contrôle –, à augmenter à sa guise le capital initial (art. 10). Pratiquement, les gouvernements ont ainsi, après l’union monétaire, signé l’union de dettes et de garantie et ont même abandonné la souveraineté monétaire suprême à un Conseil des gouverneurs doté de pleins pouvoirs en matière de politique financière et échappant à tout contrôle. Le MES peut même racheter des emprunts d’Etat, effectuer des manipulations du marché des capitaux, contracter de nouvelles dettes et prendre des mesures de contrôle, toutes choses que notre gouvernement et notre Parlement avaient refusé jusqu’ici, essayant de sauvegarder ce domaine de souveraineté. Merkel, sans demander l’avis du Parlement a, en abandonnant nos derniers et plus importants droits souverains, transformé l’union de dettes et de garantie, contraire à nos droits souverains, en une union financière en inversant les rapports de force antérieurs: ce ne sont plus les Etats membres qui décident des finances, des dettes et des contrôles financiers de l’UE, c’est le «Bureau politique» de l’UE, c’est-à-dire le Conseil des gouverneurs du MES, qui fixe les besoins financiers, la reprise des dettes et les exigences envers les Etats membres, qui contrôle la politique financière de ces derniers et décide librement à qui on donne et à qui on prend de l’argent. Il en résulte que la souveraineté financière des Etats membres est abolie. Grâce à ce Traité, le Bureau politique de Bruxelles s’est définitivement emparé de la souveraineté financière des Etats membres et, en même temps, les gouvernements des Etats ont commis un crime de haute trahison envers leur Constitution et leurs droits souverains. Reste à espérer que le Bundestag mettra un frein à cette haute trahison, sinon un gouvernement allemand n’aura jamais lésé autant son peuple, aucun chancelier n’aura porté autant atteinte à la prospérité du pays.
    Les intérêts en présence dans la partie de poker à propos de l’euro

    Plus un phénomène est absurde plus les intérêts qui se cachent derrière sont puissants:
    – Grâce à la crise de l’euro, les Etats-Unis peuvent gagner du temps et détourner l’attention de la crise du dollar. L’effondrement du billet vert ferait imploser non seulement leur empire financier mondial mais également leur puissance militaire mondiale (200 bases) et leur puissance économique. Ils subiraient (et cela arrivera) un effondrement identique à celui de l’empire soviétique mais ils n’y croient pas encore et ne songent pour le moment qu’à gagner du temps. C’est pourquoi ils attisent une crise de l’euro chaque fois que la crise du dollar s’aggrave.
    – L’industrie financière américaine a accordé aux banques de crédit des garanties de bonne fin pour les crédits en souffrance – également les crédits grecs. Donc si les 360 milliards de crédits grecs ne valaient soudainement plus rien, l’industrie financière américaine rencontrerait de grandes difficultés de contre-garantie, voire serait menacée d’effondrement. C’est pourquoi les crédits doivent être maintenus, du moins en apparence, et la Grèce ne peut pas se déclarer en faillite.
    – La BCE a plus de crédits pourris que de capitaux propres, si bien qu’elle est depuis longtemps une «bad bank». Par conséquent, si l’on présentait les crédits grecs comme aussi toxiques qu’ils sont en réalité, la BCE serait en faillite et devrait chercher du capital frais auprès des Etats membres. C’est pourquoi elle est catégoriquement opposée à toute responsabilité solidaire «privée» pour les crédits grecs et contre toute faillite d’Etat, car tous les deux dévaloriseraient ses crédits.
    – Les principaux créanciers de la Grèce sont les Etats-Unis et les banques françaises. En cas de faillite et de dépréciation de la Grèce, elles subiraient des pertes si importantes que les Etats devraient les endosser. C’est pourquoi leurs gouvernements luttent si brutalement contre un assainissement de la Grèce au moyen d’une dévaluation, la seule solution appropriée qui d’ailleurs sera un jour inévitable.
    – Les banques allemandes, avant tout des banques publiques, détiennent environ 20 milliards d’emprunts grecs. Ici, il faudrait dévaluer, c’est-à-dire que l’Etat devrait intervenir directement. C’est ce que craignent Merkel et Schäuble bien que cette aide directe à nos banques serait moins importante que l’argent versé à la Grèce pour les crédits qu’elle a obtenus de banques internationales. Il faudrait mener une enquête pénale visant les anciennes directions pour savoir pourquoi des établissements bancaires publics allemands ont acheté des emprunts grecs alors qu’ils n’étaient pas habilités à le faire.
    – Le Bureau politique bruxellois essaie de manière particulièrement scandaleuse de profiter de la crise de l’euro pour s’arroger la souveraineté budgétaire et financière des Etats membres. Il veut mettre pratiquement la main sur le plus important droit démocratique des peuples, la souveraineté financière, en exerçant un contrôle sur les Etats endettés et, comme l’a déjà reconnu Trichet, introduire un superministère des finances européen, des impôts européens et des euro-obligations. Il s’agit de compléter la centralisation de l’Union européenne – qui a déjà son armée, un ministère des Affaires étrangères, la concurrence européenne – par des finances européennes. Les Etats membres seraient dégradés au rang de provinces obéissant aux ordres du pouvoir central, les parlements nationaux perdraient leur pouvoir et le Bureau politique de Bruxelles acquerrait un pouvoir dictatorial sans contrôle démocratique. Le «haut-parleur» autoproclamé de l’UE Juncker a expliqué comment le Bureau politique procède. «Nous prenons une décision, la faisons connaître et attendons de voir ce qui se passe. Si elle ne suscite pas des hauts cris, si elle ne provoque pas d’émeutes parce que la plupart des gens ne comprennent pas de quoi il s’agit, nous continuons, pas à pas, jusqu’à atteindre un point de non-retour.» Voilà comment on procède à la dédémocratisation de l’Europe et à la prise du pouvoir par la Commission politique de Bruxelles.
    – Le fait que les chefs de gouvernement des 27 Etats membres de l’UE gèrent eux aussi l’union de dettes et de garantie aux dépens de l’Allemagne est lié au fait que 20 d’entre eux bénéficient durablement des paiements de l’UE provenant de l’Allemagne et que la moitié d’entre eux ne peuvent absolument pas rembourser les dettes qu’ils ont contractées en plus et sont donc d’accord parce qu’alors l’Allemagne doit payer et garantir des montants plus élevés. Aussi, lors de la dernière rencontre des chefs de gouvernement, Merkel était-elle isolée. Les pays de l’UE ne pouvaient pas comprendre que l’Allemagne ne soit plus disposée à tout payer sans discuter comme au temps de Kohl.
    L’union de transfert est une escroquerie au préjudice de tous les Européens

    L’article 125 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne stipule sans ambiguïté qu’aucun Etat membre ne doit répondre des dettes d’un autre Etat membre. C’est d’ailleurs ce que présupposent la plupart des constitutions des Etats. Or les gouvernements soumis aux banques n’ont pas respecté les textes législatifs et se sont mis d’accord sur une mutualisation de la totalité des dettes, considérant qu’il n’y avait pas d’alternative. Merkel a été victime d’un chantage (cf. ci-dessus) et le Bundestag a été contraint d’approuver la mesure sans être informé à temps et de manière suffisante. A l’instar de tous les autres, nous avons dû accepter cette mutualisation, laquelle était avantageuse pour les pays qui reçoivent l’argent et qui sont de toute façon effondrés, mais catastrophique pour les pays donateurs. L’Allemagne doit non seulement verser toujours la part la plus importante mais également ce que les autres ne peuvent ou ne veulent plus payer. Et cela de manière irrévocable.
    Maintenant, les citoyens européens doivent casquer pour des dettes étrangères que leurs gouvernements ont accepté de garantir en responsabilité solidaire sans justification. Ils en seront appauvris quelle que soit la solution adoptée:
    – hausse d’impôts dans les pays donateurs,
    – dévaluation des dettes au moyen de l’inflation (ce qui entraîne une dépréciation de la fortune des citoyens),
    – réforme monétaire qui anéantit en partie la fortune et le revenu des citoyens de la zone euro ainsi que leur assurance-vieillesse.
    L’Etat qui prend en charge les dettes d’Etats étrangers devra de toute façon payer un jour et s’appauvrira. S’il prend en charge de lourdes dettes, il les fera supporter aux générations suivantes.
    Même les Grecs sont floués par le maintien des dettes de leur pays imposé par les banques: Si on les laissait assainir la situ­ation au moyen d’une faillite d’Etat, un ré­échelonnement de la dette et une monnaie à eux dévaluée, ils seraient à nouveau compétitifs pour le tourisme européen et auraient un avenir. En conservant leurs dettes, ils n’ont plus aucune chance de se refaire une santé financière, d’échapper à l’appauvrissement et à l’effondrement de leur économie.
    La nouvelle forme de domination financière mondiale consiste en ce qu’elle ne soumet et ne pille plus les peuples par la force des armes mais qu’elle leur accorde des crédits excessifs afin de les dominer financièrement et économiquement au moyen des intérêts (asservissement aux intérêts des emprunts). C’est ce qui s’est passé avec la Grèce. Mais pour ne pas subir de pertes, les banques internationales ont fait en sorte que les pays surendettés ne puissent pas se déclarer en faillite et que les pays aux finances saines soient amenés à prendre en charge leurs dettes, c’est-à-dire qu’ils tombent également sous l’asservissement de la haute finance américaine. Quand la mutualisation des dettes prévue par le Mécanisme européen de stabilité (MES) décidé en juillet 2011 aura été adopté par les parlements, les dettes ne seront définitivement plus le problème des banques créancières mais uniquement celui des Etats débiteurs de l’UE, et en particulier de l’Allemagne.
    On se rend compte ici que la nouvelle forme d’impérialisme et de suprématie mondiale de la haute finance américaine ne repose plus sur les baïonnettes mais sur des crédits accordés sans retenue avec de l’argent dopé, donc sur des dettes et leurs intérêts. Les intérêts sont les tributs payés par les pays asservis.
    Le système est si intelligemment construit que les citoyens et les pays croient que les mesures sont prises dans un esprit de «solidarité européenne» alors qu’elles ne profitent en réalité qu’à l’impérialisme financier. C’est la raison pour laquelle la Grèce et les autres pays surendettés n’ont pas pu se déclarer en faillite tant que l’union de garantie n’était pas scellée. Après il pourra y avoir des faillites parce qu’à ce moment-là, à cause de la garantie des pays aux finances saines – elles ne nuiront plus aux crédits de la finance internationale.
    Pourquoi avons-nous permis cela?

    Dans la grande orgie d’endettement de la partie de poker à propos de l’euro, on a préparé le terrain en vue de la ruine économique future des participants. Les principales victimes économiques de ce jeu seront les citoyens allemands parce que l’argent acquis par leur sérieux au travail ne servira plus à financer les réalisations intérieures mais à payer les dettes de pays étrangers.
    Si les citoyens avaient percé à jour ce jeu scandaleux, il y aurait eu depuis longtemps dans le pays des manifestations de rue, voire une révolution. Le fait qu’ils n’aient pas remarqué à quel point on mettait en jeu leur avenir est dû à une manœuvre intelligente de la presse manipulée par la haute finance américaine. En effet, elle a désinformé systématiquement les citoyens:
    Les politiques n’ont toujours dit qu’une partie de la vérité, commençant par contester tout ce qu’ils ont accepté plus tard.
    En outre, ils ont toujours dissimulé les faits désagréables derrière la prétendue nécessité de la «solidarité européenne» et la bêtise qui consistait à se laisser exploiter par les banques nationales et les Etats membres de l’UE a été présentée comme une défense de «l’esprit européen» (Wolfgang Schäuble). On a désinformé la population en lui mentant, en la trompant, en l’induisant en erreur, en détournant son attention des problèmes et par des débats compliqués. A titre d’exemples mentionnons le premier plan de sauvetage, de 120 milliards d’euros, et le second, de 750 milliards auxquels la presse n’a consacré que quelques colonnes alors qu’elle a consacré pendant des semaines des pages entières à la catastrophe locale de Fukushima. Il fallait détourner l’attention de l’immense catastrophe financière intérieure au moyen d’une catastrophe étrangère beaucoup moins grave, et malheureusement, cela a fonctionné.
    Que conclure?
    Au cours de la partie de poker, notre peuple a été trompé par l’Union européenne comme jamais auparavant sans qu’il puisse faire quoi que ce soit:
    – En violation de toutes les constitutions nationales et des traités européens, on a fait de l’union d’Etats souverains une union de transfert, de garantie et de dettes dominée par un pouvoir central régnant sur des provinces.
    – Certains pays, dont l’Allemagne, ont perdu au profit de Bruxelles leurs droits souverains démocratiques les plus importants et les pays membres se sont eux-mêmes dédémocratisés, ce qui a permis au pouvoir central de Bruxelles de devenir tout-puissant.
    – L’impuissance ou la corruption des politiques européens durant la partie de poker a montré qu’ils ont depuis longtemps abandonné leur pouvoir décisionnel au profit de l’industrie financière, qu’ils obéissent à des instructions au lieu de prendre des décisions, que le monde occidental surtout n’est plus sous le règne de la démocratie mais sous celui d’un impérialisme financier mondial. Sinon comment les banques, les politiques et les gouvernements pourraient-ils faire en sorte que leurs citoyens prennent en charge les dettes de l’industrie financière? Horst Seehofer a écrit: «Les décideurs n’ont pas été élus et les élus n’ont plus leur mot à dire.»
    – A l’avenir, les problèmes budgétaires nationaux et les dettes vont être irrévocablement submergés par la vague des dettes européennes internationales (zone euro: 6000 milliards d’euros). Pendant des décennies, nous devrons payer à des banques internationales spéculatrices un tribut pour quelque chose que nous n’avons même pas reçu et que nos politiques ont dû assumer pour d’autres pays à la demande de la haute finance.
    – Les dettes étrangères déjà reprises à la suite des «plans de sauvetage» et qui le seront à l’avenir par le MES, le soutien de l’euro, l’abandon de la souveraineté financière au Bureau politique de Bruxelles, c’est-à-dire au Conseil des gouverneurs du MES, vont inévitablement entraîner dans les prochaines années le recours aux impôts allemands et pèsera sur la prospérité et le produit social, car il faudra payer des intérêts à la haute finance internationale. Que les pays surendettés se déclarent en faillite ou non – les dettes des pays en faillite devenant celles des pays de la zone euro – les pays aux finances saines devront de plus en plus casquer pour les pays malades. Les intérêts que l’Europe payera à la finance internationale représenteront une charge semblable à celle qui pesa sur l’Allemagne après la Première Guerre mondiale, laquelle charge entraîna l’effondrement de nos finances publiques, de notre économie, de notre prospérité et de notre société. Maintenant déjà, il n’est pas difficile de prédire que la reprise par l’Allemagne de toutes les dettes des pays européens aux finances fragiles, comme la Grèce actuellement, entraînera:
    • une augmentation des contributions versées à Bruxelles pour le payement des intérêts de la zone euro,
    • une augmentation des impôts des travailleurs et de l’économie,
    • une diminution des recettes de l’Etat et de ses prestations sociales,
    • une diminution des profits des entreprises, des licenciements et une baisse des salaires,
    • un déclin de l’économie, du produit social et des excédents d’exportations, et donc
    • des luttes accrues pour la répartition des richesses allant jusqu’à
    • des émeutes populaires et à la révolution. La tromperie des politiques à propos de l’euro – ou plutôt la soumission à la haute finance internationale en matière de mutualisation des dettes – aura modifié non seulement la situation économique mais la situation sociale aura changé de manière irréversible.
    – Bien que les politiques parlent toujours du «sauvetage» de la Grèce, de l’Irlande, du Portugal ou de l’Espagne, la mutualisation des dettes ne résout en réalité aucun problème car les dettes de ces pays ne sont en rien diminuées. Cela ne rend pas superflue la seule solution valable qui consiste dans la faillite d’Etat, cela ne fait que la retarder et empêche les Etats de se désendetter et d’améliorer leur situation. Même s’ils se débarrassent plus tard de leurs dettes par une faillite, ces dettes subsisteront et pèseront alors sur les pays qui ont adhéré à l’union de garantie avant la faillite et les entraînent dans la même situation de surendettement.
    Des milliers d’Allemands, qui pour la plupart, ne sont même pas personnellement concernés, manifestent contre le projet de gare «Stuttgart 21», contre les transports de déchets nucléaires, contre la prestation de serment des recrues de la Bundeswehr et d’autres questions sans importance. Or nous aurions dû descendre dans la rue pour protester contre le premier «plan de sauvetage» des banques internationales. Jamais auparavant les banques n’avaient enregistré des profits aussi scandaleux et obtenu la permission de faire supporter aux citoyens les pertes de leurs opérations spéculatives. Nous devons reconnaître que le grand capital international pratique sans retenue le pillage de tous les citoyens (à vrai dire avec l’aide de politiques manipulés à distance).
    Quand le citoyen moyen comprendra qu’il y va à l’avenir de son niveau de vie personnel, de son appauvrissement, on pourra le mobiliser, les politiques pourront de nouveau exercer davantage de pressions nationales et internationales et nous épargner le pire par le refus d’un accroissement de notre endettement dû à de prétendus plans de sauvetage.
    Si nous ne pouvons pas mobiliser la population, nous serons bientôt contraints de prendre une mesure radicale, une réforme monétaire, et nous assisterons à l’effondrement non seulement des banques spéculatrices, mais des pays et des citoyens qui ont pris en charge les dettes de ces banques. •
    (Traduction Horizons et débats)

    ..........
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    Message  Ninon74 Jeu 22 Sep - 21:35

    Denis Robert: "Les paradis fiscaux ne se sont jamais aussi bien portés"

    16/09/2011 | 10H09


    Blanchi, réhabilité, le journaliste Denis Robert attend désormais d'être dédommagé par Clearstream après dix ans de bataille judiciaire. Il demande 3,6 millions d'euros et sera fixé le 29 novembre. Interview.

    Dernière étape d’une litanie judiciaire. Une audience devant la cour d’appel de Lyon a eu lieu ce mardi pour fixer le montant du dédommagement que la chambre de compensation Clearstream doit verser au journaliste Denis Robert. Attaqué en diffamation à de nombreuses reprises par la firme luxembourgeoise depuis dix ans, Denis Robert avait obtenu gain de cause en février devant la Cour de cassation pour les trois dernières affaires en suspens. La Cour a reconnu “l’intérêt général du sujet traité” par le journaliste dans ses livres et ses documentaires, “le sérieux de l'enquête”, et son droit à une réparation. Définitivement blanchi, Denis Robert demande 3,6 millions d’euros. Il sera fixé le 29 novembre.

    Comment s’est passée l’audience de mardi?

    Elle était un peu pénible pour moi, parce que Clearstream n’admet pas la décision de la cour de cassation en ma faveur, ils la trouvent inadmissible. Donc ils veulent absolument refaire mon procès, alors que le but de cette audience était uniquement d’estimer le montant du préjudice que j’ai subi. L’avocat de Clearstream a ressorti les articles écrits contre moi et a continué à parler de diffamation. Mais quelque part, il est mon meilleur avocat. S’il fallait une seule preuve de mon préjudice elle était dans ses mots : pendant deux heures il m’a traité de conspirationniste, de falsificateur. Il veut me faire passer pour une sorte d’excité du bocal, encore aujourd’hui.

    La Cour de cassation a ouvert la voie à votre dédommagement, et vous avez demandé 3,6 millions d’euros. Comment êtes-vous parvenu à chiffrer cette somme?

    C’est très compliqué de mettre des chiffres sur son préjudice, de dire à combien on l’estime. Dans le détail, je demande 600 000 euros pour le remboursement des frais de procédure et un million d’euros par dossier. Cette somme représente dix ans de ma vie, tout ce que je n’ai pas fait à cause de ce harcèlement incessant. Je ne leur reproche pas d’avoir déposé des plaintes en diffamation, ils en ont le droit. Mais ils ont été abusifs en les multipliant : ils ont attaqué mes livres dans plusieurs pays, les interviews que je donnais, et chaque fois qu’ils perdaient en première instance ils allaient en appel. En tout, j’ai eu 62 procédures. Pendant dix ans j’ai vécu avec des procès en cours, sans interruption. Au total, ils m’ont réclamé 1,5 million d’euros. Comme je savais que mes livres contenaient des informations exactes et recoupées, ma seule défense était d’écrire et de répondre aux questions qui m’étaient posées. En face on essayait de me faire passer pour un obsessionnel acharné contre eux. Mes enfants ont grandi avec les visites d’huissiers, parfois dix par semaine. L’image que Clearstream a voulu donner de moi a eu des effets sur ma vie professionnelle. Rapidement on s’est dit : “avec Robert ça va être des ennuis, des procès”.

    L’affaire “Clearstream 2”, celle de la manipulation des listings et des rivalités politiques, vient de se terminer par un jugement en appel. Elle avait complètement occulté la “première affaire Clearstream”, celle du blanchiment et du rôle des chambres de compensation dans l’opacité des flux financiers. Ces préoccupations de fond peuvent-elle désormais revenir dans l’actualité?

    Hier, un article du Monde parlait du “shadow banking” et faisait allusion aux chambres de compensation. On découvre aujourd’hui le rôle des agences de notation, mais ça fait longtemps que je sais qu’elles existent... Ces agences sont des créatures inventées par les banques privées pour se noter entre elles, et encore, comme les indices boursiers dont on nous abreuve, elles ne prennent jamais en compte qu’une partie de la planète financière. Près de la moitié des flux financiers sont une matière noire : des paradis fiscaux, des comptes cachés, mais de l’argent réinvesti dans l’économie réelle. On vit dans une société du mensonge total. Il y a dix ans, quand j’ai fait la liste des banques françaises qui détenaient des filiales dans les paradis fiscaux, j’étais le seul à en parler. Je passais pour quelqu’un qui exagérait.

    Si vous étiez le seul il y a dix ans et que les médias en parlent aujourd’hui, cela signifie que la question du fonctionnement du système financier est passée dans le domaine public?

    Médiatiquement ces questions commencent à être posées, mais à aucun moment on ne dit l’essentiel, c’est à dire qu’il faudrait une commission d’enquête parlementaire sur Clearstream et sur Euroclear, voire sur Swift. Il faudrait placer sous tutelle européenne et démocratique les chambres de compensations internationales et les sociétés de routing financier, compte tenu des sommes et des flux en jeu. Pascal Canfin, de Finance Watch, a raison quand il dit que le meilleur moyen d’éviter la crise en Grèce est d’aller récupérer les 200 milliards que les armateurs et les Grecs friqués ont placé en Suisse. Aujourd’hui, plus personne parmi les gens qui travaillent dans ces secteurs ne remet ça en cause. Mais politiquement ce n’est pas encore passé.

    Le 1er octobre 1996, vous participiez au lancement de l’Appel de Genève, pour un espace judiciaire européen contre les malversations financières. Une telle démarche collective serait-elle à nouveau nécessaire et envisageable?

    On a tous pris quinze ans... J’en avais 38, la moustache de Renaud Van Ruymbeke était noire et pas grise, le juge Baltazar Garzon était encore méconnu... Il y a une grande lassitude. Je ne vais pas passer ma vie à donner des conférences. On s’est heurtés au lobby bancaire, sans doute le plus puissant du monde. Plus que le lobby nucléaire, plus que le lobby des vendeurs d’armes. Dès qu’une initiative met en jeu le pouvoir des banques, elle est brisée. Au-delà des effets d’annonce, les paradis fiscaux ne se sont jamais aussi bien portés.

    Quel regard portez-vous sur la multiplication des “affaires” depuis quelques mois, mélange d’utilisation détournée des services secrets (dans le cas de l’espionnage des journalistes), d’intermédiaires officieux dans les affaires internationales (Ziad Takkiedine, Alexandre Djouhri), et de soupçons de versements en liquide dans les campagnes politiques? Assiste-t-on à une dégradation de la morale publique?

    Ce sont des choses avec lesquelles je vis depuis que je suis journaliste. Tout ça sort aujourd’hui dans les médias, en période pré-électorale, mais judiciairement il ne se passe rien. Takkiedine est mis en examen, le juge essaie de faire le job, mais d’ici un éventuel procès il peut se passer des tas de choses. J’ai confiance dans les magistrats, mais le système judiciaire s’est dégradé sous Sarkozy. Ces affaires en sont le triste exemple. On récupère les factures détaillées de journalistes et il ne se passe rien. Il y a bientôt une élection présidentielle pour s’en souvenir et puis après, quand ça sera trop insupportable, il n’y a plus que l’insurrection. Je ne la souhaite pas forcément, parce qu’elle ne pourra s’accompagner de violence et justifier des interventions policières. On est dans une époque épique. Si Léo Ferré revenait je sais pas quelle gueule il ferait.

    Vous avez pourtant connu les grandes “affaires” des années 1990. N’est-ce pas la marche habituelle de la République?

    Non, cette période est différente. En basket il y a un terme : le “money time”. Pendant les trois dernières minutes d’un match, le jeu s’électrise. Actuellement, on est dans une sorte de “money time” de la République avec les baltringues, les menteurs. Le temps s’accélère, mais comment sortir de tout ça? Il n’y a pas d’homme politique providentiel. L’Etat sarkozyste ne fait pas preuve de beaucoup d’intelligence et le climat n’est pas bon. Je pense qu’il faut un nouveau gouvernement, très à gauche, mais je vois l’état de l’électorat et je pense qu’on en est loin.

    Propos recueillis par Camille Polloni

    http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/70345/date/2011-09-16/article/denis-robert-clearstream-dedommagement/
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    Message  Ninon74 Jeu 22 Sep - 22:19

    Appel citoyens

    pour signer cliquer ici

    Interview sur la proposition cantonna du Dauphine Libéré ici

    Appel pour sauver les citoyens avant les créanciers des banques

    La Finlande a connu en 1991 une grave crise. Elle a refusé, sous la pression citoyenne, de prendre en charge tous les actifs non performants des banques. En 2010, l’Irlande a accepté ce simple transfert de richesses du gouvernement aux banques. Quand arrivera la lourde facture française serons-nous finlandais ou Irlandais ? Qui paiera ? Quels citoyens ? Quels investisseurs ?

    La tragédie est décrite chaque jour par Paul Jorion et d’autres analystes qui nous donnent par avance les photos de l’accident à venir. Film noir, tragique. Inéluctable ? Aujourd’hui nous pouvons agir sur un point précis pour décider du partage de la facture.


    Conscients que les pays d’Europe, refusant de faire marcher la planche à billet, vont l’un après l’autre vers un endettement insupportable conduisant inéluctablement à une faillite ou une insurrection.
    Conscients que la valeur réelle de l’ensemble des banques, cachée par des règles comptables, est probablement déjà négative alors que le pire de la crise est devant nous.
    Conscients que certains financiers écoutés des politiques, aux commandes avant la crise, le sont toujours. Etrangement, la crise ne semble pas changer leurs discours et leurs croyances. Soit leur idéologie les porte à croire que tout reviendra comme avant, soit leur cupidité les pousse à amasser avant la catastrophe et donc empêcher les réformes de fonds.
    Conscients que leur objectif est de protéger les actionnaires. Pour exemple, en pleine crise, tout en recevant les aides de l’état, les banques ont largement continué à distribuer des dividendes. Pour ce faire ils choisissent de porter les factures sur les citoyens en transférant les dettes bancaires vers les états.
    Conscients que leur volonté de faire croire qu’il est plus simple de gérer les faillites des états que les faillites des banques, est déjà démentie par les faits. Les faillites en cascade des banques seront remplacées par celles des Etats.
    Conscients que la garantie par l’état de l’ensemble du passif des banques, comme en Irlande, est la voie choisie par l’Europe. Cependant, l’intérêt des citoyens est de partager la facture en garantissant totalement les dépôts à vue (vos comptes en banque par exemple), faisant payer les actionnaires et partiellement les créanciers.

    Nous, citoyens :
    Décidons et demandons à notre gouvernement de voter, dès février 2011, la loi d’urgence financière suivante :

    l’Etat engage une procédure de restructuration des organismes bancaires le nécessitant, en en devenant le liquidateur.
    L’Etat devra alors valoriser le passif au niveau des actifs : imposer une valorisation des actions (proche de zéro), imposer une décote aux créances et garantir les dépôts à vue. L’État peut décider, dans une procédure à part, de verser une prime différenciée, éventuellement sous forme d’actions, pour compenser les pertes de certains actionnaires ou créanciers qu’il souhaite préserver jusqu’à un certain montant.
    Ensuite, il devra soit :

    - Réaliser un apport en capital, pour devenir actionnaire ultra-majoritaire de la banque. L’État, ultérieurement, ne deviendra minoritaire dans le capital que lorsque l’ensemble, à minima, de sa capitalisation aura été deux fois remboursé ou valorisable et compensable en tenant compte de l’inflation .
    - Transformer les créances, en tout ou partie, en actions, afin d’obtenir le ratio suffisant de capitalisation requis.
    L’Etat avec les sommes économisées grâce à un coût moindre de la technique à la finlandaise par rapport à celle à l’irlandaise, pourra consacrer ce budget pour des mesures sociales d’urgence envers les plus pauvres.
    Les éventuelles négociations avec l’Europe et le FMI seront dirigées par une commission de parlementaires assurant la transparence de la procédure et l’accessibilité de l’information à tous.

    Il faut vous engager et signer.


    Cet appel sera remis en Janvier au Président de la République, à la ministre de l’Economie à chacun des députés et des sénateurs pour qu’ils le signent et qu’ils initient cette loi d’urgence financière.

    Pétition mise en ligne le 3 décembre 2010.

    ·Nombre de signataires le 9 décembre 2010 : 720
    ·Les députés, sémateurs, ministres :
    ·Les hommes poitiques :
    ·Les personalités du monde de l'économie et de la finance :
    ·Les autres personalités :

    Merci à Paul Jorion pour avoir permet de tester sur son blog l'appel et à Julien Alexandre qui l'a sérieusement fait évoluer avec sa contre-proposition et tous les lecteurs qui ont fait évoluer le texte.

    http://denis.dupre.pagesperso-orange.fr/

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    Message  Ninon74 Lun 26 Sep - 16:45

    Il serait dommage de ne pas mettre ce billet concernant le Laboratoire SERVIER, afin de faire voir une infime partie des conflits d'intérêts entre les big pharma et les politiques, sans compter certains médecins.

    Le lobbying très politique des laboratoires Servier

    LEMONDE | 26.09.11 | 10h58 • Mis à jour le 26.09.11 | 12h41


    Le président et fondateur des laboratoires Servier, Jacques Servier, était entendu par un juge d'instruction, le 21 septembre 2011.


    A l'historien Jacques Marseille, à qui il s'est longuement confié en 2007 (Le médicament et la vie, Perrin), Jacques Servier expliquait : "Si j'habite à Paris depuis longtemps, c'est pour la seule raison que, dans notre pays, il faut constamment intriguer dans la capitale, multiplier les pas et les démarches, se débattre toujours." Les documents découverts par les enquêteurs dans le volet parisien de l'affaire du Mediator – une audience se tient lundi 26 septembre dans la procédure ouverte devant le tribunal de Nanterre – en disent long sur les "intrigues" du docteur Servier, le président-fondateur des laboratoires du même nom.

    Cet ensemble de lettres et de cartons d'invitation retrouvés dans le secrétariat particulier de Jacques Servier, et que Le Monde a pu consulter, lève le voile sur un monde où les tables sont dressées à Neuilly ou à l'hôtel Meurice, où l'on déjeune avec le groupe Hottinger, "banquier et gérant de fortune", mais aussi avec Eric Woerth, alors ministre UMP du budget, ou l'actuel maire de Neuilly (divers droite) Jean-Christophe Fromantin. Bref, un monde où rien n'est laissé au hasard dans les rapports entretenus avec les décideurs. Il en va de l'avenir de la "Maison", de ses 20 000 salariés et de son chiffre d'affaires (3,7 milliards d'euros, en 2009-2010). Cela s'appelle du lobbying. Toutes les grandes entreprises le pratiquent. Chez Servier, il est minutieusement pensé, organisé.

    Pour tisser au mieux ses liens avec le tout-Paris, le patron se fait rédiger des fiches sur les politiques et personnalités du monde du médicament. Celle de Philippe Douste-Blazy, frappée du sceau "confidentiel", et rédigée en 1992 par le docteur Patrice Labardens, un membre du groupe Servier. Elle détaille, à la manière d'un CV, la carrière médicale et politique de ce "très proche de Raymond Barre", qui, le "12 mars 1989, contre toute attente, est élu maire de Lourdes". La troisième rubrique, réservée aux "relations avec nous", juge ces dernières "excellentes". Et pour cause. Le cardiologue rejoint en 1986 le "groupe des consultants" du laboratoire. Il participe à l'expérimentation de l'anti-hypertenseur Coversyl et rédige des articles "sur honoraires".

    De nombreux courriers attestent de liens tissés depuis le milieu des années 1980 avec ce jeune cardiologue toulousain, très vite rattrapé par la politique. Le laboratoire a commencé par lui financer (85 392 francs, soit environ 13000 euros) une étude épidémiologique sur l'infarctus du myocarde avant de l'aider, en 1992, à organiser des universités de la santé. A chaque victoire de son poulain dans les urnes, Jacques Servier prend le temps de rédiger un petit mot personnel auquel Philippe Douste-Blazy, qui fut ministre (UMP) de la santé en 2004-2005, répond en retour.

    "RIEN D'ILLÉGAL"

    Le lobby de Servier s'exerce jusqu'où on ne l'attend pas. Le FC Lourdes, ce club de rugby qui fut présidé par le grand-père de M. Douste-Blazy, fut ainsi très largement financé en 1998 (361 800 francs, soit 55 000 euros). Joint par Le Monde, l'ancien ministre de Jacques Chirac s'étonne d'une telle somme – "je ne sais pas ce qui s'est passé" – mais assure "qu'il n'y a rien eu d'illégal". Au reste, il nie tout "rapport privilégié" avec Servier. "Je n'ai jamais demandé, en tant que ministre, à un directeur d'administration d'augmenter le prix d'un médicament, affirme-t-il. Jamais, le laboratoire n'est venu présenter un amendement servant ses intérêts."

    Mais il n'est pas le seul à être approché. Si l'on croit la fiche rédigée par le groupe sur Roselyne Bachelot, les contacts se nouent avec la députée de Maine-et-Loire, en 1992, lors d'un déjeuner avec "Servier, [Jean-Philippe] Seta [l'actuel directeur opérationnel du groupe] au cercle Hippocrate". La ministre a beau avoir assuré, le 21 septembre, n'avoir "jamais déjeuné ni en tête-à-tête ni en cercle restreint avec M. Servier", l'opération semble s'être renouvelée en 1994, 1995 et 1997.

    Régulièrement, l'industriel convie politiques et scientifiques dans ce cercle Hippocrate de réflexion sur l'économie de la santé où il a ses habitudes. Il lui arrive aussi de décrocher une invitation à la table même des ministres de la santé. Le compte-rendu rédigé à la sortie de son déjeuner avec Bernard Kouchner, le 22 juillet 1998, alors secrétaire d'Etat (PS) à la santé, en dit long sur ses attentes. C'est Claude Nègre, l'un des collaborateurs de Servier, qui, dans une note de deux pages, rassemble les "impressions [qui] se sont dégagées ou ont été confirmées par ce déjeuner". "Bernard Kouchner m'a paru beaucoup plus calme, modéré, réaliste, voire modeste, que lors de son précédent ministère. Il a mûri", rapporte-t-il. A ce "libéral qui s'ignore", qui, visiblement, "abandonnait un certain nombre de préjugés à [leur] égard", le conseiller du Dr Servier estime qu'il "serait judicieux de profiter du temps que durera son ministère pour lui soumettre des propositions très structurées (…), lui apporter des idées simples, pratiques et efficaces, susceptibles de servir ses intérêts et de ménager les nôtres".

    PETITES ATTENTIONS

    Les personnalités du monde du médicament, également, sont mises en fiche. A la lecture d'un document d'avril 2001, on apprend ainsi qu'un membre du cabinet Kouchner est considéré comme ayant une "grande influence sur les sujets médicaux généraux". L'ancien patron de l'agence du médicament, Didier Tabuteau, "estimé par Matignon et Elisabeth Guigou, met son nez partout". "C'est l'homme au centre du système", avec ses amis et ses "ennemi(s) intime(s)", également fichés. Selon Servier, le professeur Lucien Abenhaim, qui fut directeur général de la santé de 1999 à 2003, fait pour sa part figure d'"autorité morale" "pour [ses] avis sur les médicaments". D'autres sont considérés comme sans "aucun pouvoir" ou "très antimédicament en général".

    Mais il y a aussi les techniques plus classiques de lobbying. Comme inscrire ceux qui comptent (Elisabeth Guigou, qui fut ministre PS de l'emploi et de la solidarité entre 2000 et 2002, et son mari, Jean-Louis Guigou) sur la liste des VIP aux remises de Légion d'honneur. Ou envoyer du champagne de chez Fauchon (à 250 euros la caisse) aux médecins pour Noël.

    En retour de ces "petites" attentions, il y aura bien quelque renvoi d'ascenseur… L'intervention du professeur Griscelli, qui a suggéré de nuancer les responsabilités de Servier dans le rapport du Sénat sur le Mediator, pourrait être lue comme telle quand on voit le nom du professeur sur la liste très restreinte des invités du Dr Servier pour son discours devant l'Académie des sciences morales et politiques, le 10 décembre 2007.

    Emeline Cazi

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/09/26/le-lobbying-tres-politique-des-laboratoires-servier_1577727_3224.html#xtor=AL-32280308

    Gérard Kouchner, frère de Bernard Kouchner, est à la tête d'un empire de la presse gratuite, ciblant essentiellement les médecins !

    http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2008/10/06/presse-medicale-nos-generalistes-sont-en-bonnes-mains-pour-l.html

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